Il y a un fil ou le débat sur l'instrument "PIB" etait me semble t il plus poussé , faute de mieux je place ce lien ici:
emission terre a terre ce jour a podcaster sur les instruments de mesure de vie et l'empreinte ecologique, qui peut apporter a la réflexion :
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Aurélien Boutaud. co-auteur de "l'Empreinte Ecologique" (La Découverte)
Rémy Cardinale. membre du Collectif parisien pour la décroissance
Revue WEB
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les livres
Aurélien Boutaud et Natacha Gondran
L'empreinte écologique
Coll. Repères, La Découverte - 5 février 2009
Depuis plusieurs décennies, la multiplication et l'aggravation des atteintes à l'environnement ont amené l'humanité à s'interroger. Ne sommes-nous pas tout simplement en train de solliciter la nature au-delà de ses capacités de régénération ? Ne sommes-nous pas sur le point de dégrader irrémédiablement le capital naturel qui sert de support à toutes nos activités ?
C'est pour apporter une réponse argumentée et chiffrée à ces questions que le concept d'empreinte écologique est apparu au cours des années 1990. En démontrant que l'économie mondiale mobilise chaque année davantage de ressources que la biosphère est capable d'en régénérer, cet indicateur a permis de populariser l'idée de «déficit écologique».
Pour mieux comprendre et interpréter ces résultats, les auteurs nous invitent à plonger au coeur du système comptable de l'empreinte écologique. Détaillant ses fondements, sa finalité exacte, ses limites, mais aussi ses avantages indéniables, ils apportent un éclairage inédit sur un outil qui occupe désormais une place centrale dans les débats sur le développement soutenable.
- 4e de couverture -
Dominique Méda
Au-delà du PIB
Flammarion - Collection Champs. Actuel, n° 462 - mai 2008
Au début de l'année 2008, alors que les revendications relatives au pouvoir d'achat s'intensifiaient, le président de la République, Nicolas Sarkozy, déclara que l'indice du PIB (Produit intérieur brut) était inapte à représenter les évolutions économiques et sociales, et qu'il était urgent d'élaborer d'autres indicateurs de croissance. À cette fin, il chargea deux prix Nobel d'économie, Amartya Sen et Joseph Stiglitz, de constituer une commission.
La réflexion sur les limites de PIB comme critère de mesure du bien-être ne date pourtant pas d'hier. Voilà déjà trente ans outre-Atlantique, puis plus précisément depuis les années 1990, que le débat est lancé. En France, la sociologue Dominique Méda en a fait l'un des axes fondateurs de ses travaux. Dès 1999, dans Qu'est-ce que la richesse ?, elle remarquait que le PIB n'est affecté ni par la montée de la violence, ni par le développement des inégalités ou l'altération de l'environnement - et, inversement, n'est pas valorisé en cas d'accroissement constant du niveau d'éducation ou d'amélioration de l'état de santé de la population. Et de conclure : «Si ce qui importe, c'est ce qui est productif, comment donner de la valeur à des activités qui ne sont productives de rien, seulement de relation, de sens, de qualité de vie ?»
À l'heure où le mot d'ordre du gouvernement en place est «Travailler plus pour gagner plus», cette réflexion, on s'en doute, revêt une acuité toute particulière...
- 4e de couverture -
Jean Gadrey et Florence Jany-Catrice
Les nouveaux indicateurs de richesse
Coll. Repères, La Découverte - 21 juin 2007
Les nouveaux indicateurs de richesse
¤ Projet. « Ce petit livre donne la composition des principaux [indicateurs plus aptes que le PIB à calculer la véritable richesse des nations] : indice de bien-être économique durable, indicateur de progrès véritable, tout en faisant aussi allusion à d'autres (indicateurs de sécurité personnelle, indice de développement humain, de santé sociale, de la pauvreté humaine, baromètre des inégalités et de la pauvreté). Le véritable intérêt du livre réside dans son grand souci méthodologique. Car tout indicateur repose sur une convention, qui reflète elle-même la culture dominante. De quoi ouvrir la carrière d'une recherche jamais achevée tout en étant nécessaire. »
¤ Développement durable et territoires.
« On peut saluer un ouvrage clair et stimulant qui met l'accent sur les enjeux cruciaux liés aux nouveaux indicateurs de richesse. Mais ce qui fait selon nous la première force de cet ouvrage est de prendre à contre-pied les approches souvent essentiellement technicistes pour, au contraire, proposer et assumer un statut d'économistes citoyens. »
(4ème de couverture)
Joseph E. Stiglitz
Quand le capitalisme perd la tête
LGF - Collection Le Livre de poche - août 2007
traduit de l'anglais par (Etats-Unis) Paul Chemla
Poursuivant le procès du libéralisme sans limites amorcé dans La Grande Désillusion, Joseph Stiglitz s'appuie cette fois sur son expérience de quatre ans en tant que conseiller économique principal du président Clinton pour répondre à une question centrale : comment, au tournant du troisième millénaire, est-on passé du prétendu « triomphe » du capitalisme à l'américaine - bien entendu surévalué et fondé sur des bases très incertaines, notamment l'effervescence boursière et tout ce qui s'ensuit (stock-options, tyrannie des actionnaires...) - à une chute retentissante ? Avec une clarté de propos remarquable et une attention constante aux mécanismes économiques les plus concrets, l'auteur aborde le phénomène de la bulle spéculative, la vague des déréglementations aux États-Unis - en particulier dans le domaine des télécommunications - et leurs conséquences, ou encore les scandales comptables, à commencer par le premier et le plus retentissant : le cas Enron.
Fort de ses observations, Stiglitz esquisse les grandes lignes d'un « idéalisme démocratique », vision d'avenir fondée sur un juste équilibre entre le marché et l'État, et sur des valeurs telles que la justice sociale (égalité des chances, priorité à l'emploi) ou encore le droit du citoyen à l'information.
http://sites.radiofrance.fr/chaines/fra ... e_a_terre/
Sur les instruments de mesure , ils citent une anecdote amusante:
Lorsque le métronome a été inventé, beaucoup criaient au miracle musical . Beetoven le premier ...........qqs mois apres il recommandait fortement de ne s'en servir que pour les premières mesures ...........
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)