Comme quoi même les compagnies pétrolières ont tout à craindre des effets du RC ...... en juillet et août, pendant un hiver austral particulièrement rigoureux,... .

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Comme quoi même les compagnies pétrolières ont tout à craindre des effets du RC ...... en juillet et août, pendant un hiver austral particulièrement rigoureux,... .
Shell va doubler la capacité de production de sa raffinerie au Texas
Le pétrolier anglo-néerlandais vient d'obtenir le feu vert pour augmenter de 325.000 barils supplémentaires par jour la capacité de production de sa raffinerie Motiva à Port-Arthur au Texas, détenue conjointement avec Saudi Refining. Cette extension de capacité coûtera 7 milliards de dollars.
Shell s'apprête à détenir à l'horizon 2010 la plus importante raffinerie pétrolière aux Etats-Unis. Le pétrolier vient en effet d'annoncer qu'il avait obtenu le feu vert pour plus que doubler les capacités de production de sa raffinerie Motiva à Port-Arthur au Texas, à 600.000 barils par jour. Avec son partenaire Saudi Refining, le pétrolier va donc débourser 7 milliards de dollars pour l'expansion de son site. En avril 2006, le coût du projet Motiva était estimé à plus de 3 milliards de dollars.
Alors que le prix du baril d'or noir s'est envolé ces derniers jours pour atteindre un record de 82 dollars - même 84,10 dollars jeudi soir à New York lors des échanges électroniques- et que les raffineries américaines ont souffert des ouragans qui ont ravagé le golfe du Mexique en 2005, Shell assure que ses marges de raffinage dépasseront largement l'escalade des coûts.
L'expansion du site de Port-Arthur équivaut à construire la première grande raffinerie du pays depuis 30 ans, a indiqué le groupe pétrolier. "Les marges resteront d'autant plus conséquentes que cette nouvelle raffinerie ne va pas s'installer sur un nouveau site mais sur un site existant", a estimé un spécialiste du secteur.
Jusqu'à présent, les pétroliers avaient été plutôt réticents à se lancer dans de grands projets en raison de l'inflation des coûts et des objections environnementales, incitant le président américain George Bush à proposer des bases miliaires désaffectées comme sites potentiels pour construire des raffineries. Aux Etats-Unis, il n'est pas possible d'obtenir des autorisations pour construire de nouvelles raffineries. Dans ces conditions, la seule solution pour augmenter les capacités de production est d'étendre les capacités des sites existants.
latribune.fr
La flambée du baril force les majors à réduire leurs coûts
Il peut sembler curieux de voir Shell supprimer des milliers d'emplois alors que le cours du baril atteint 100 dollars. En l'occurrence, la flambée de l'or noir profite d'abord aux Etats producteurs et aux groupes parapétroliers.
Les majors, elles, voient leurs coûts augmenter et leurs marges se réduire. Les prix élevés du pétrole entament leurs bénéfices, les forçant à économiser. Les restructurations prévues par Shell pourraient même s'avérer insuffisantes si les cours restaient au niveau actuel.
Et le groupe anglo-néerlandais, comme ses rivaux, pourrait se voir contraint de passer à la vitesse supérieure. Les licenciements qu'il prévoit font d'ailleurs partie d'un plan plus vaste d'économies de 500 millions de dollars (339 millions d'euros) par an. Les tâches concernées - surtout dans les secteurs de gestion, d'administration et des technologies de l'information - seront sous-traitées.
Certes, les 109 000 salariés de Shell sont trop nombreux et c'est un pas dans la bonne direction. A titre de comparaison, ExxonMobil a des effectifs inférieurs d'un tiers et une capitalisation boursière quasi-double. Cela dit, les économies à attendre de réductions de postes pèseront peu face à l'explosion des coûts. La concurrence entre les majors pour la main-d'oeuvre qualifiée et l'accès aux ressources est intense. Les services parapétroliers ou les installations de forage sont de plus en plus chers. Les coûts d'exploration de Shell ont bondi de 121 % sur les deux dernières années quand ses services administratifs augmentaient leurs dépenses d'à peine 2 %.
Les majors, parce qu'elles ne peuvent pas répercuter au consommateur final l'intégralité de la hausse du brut, doivent rogner sur leurs marges sur produits raffinés. Les Etats producteurs, eux, s'en mettent plein les poches, surtout quand Shell et ses consoeurs acceptent que leur profit par baril produit soit plafonné, voire fixe. Le gouvernement britannique a ainsi augmenté les royalties de Shell en mer du Nord en 2007. Et au Nigeria, où le groupe anglo-néerlandais est le plus gros producteur, l'Etat récupère 97 % des profits tirés de la production quand le baril vaut 100 dollars.
Contrairement à ce qu'on l'on aurait pu croire spontanément, donc, les majors seraient soulagées de voir les prix du pétrole redescendre.
LeMonde
une phrase relevée :Krom a écrit :The Oil Drum rapporte un mail que le PDG de Shell a envoyé à tous ces employés......
Shell estime qu' aprés 2015 les approvisionnement en pétrole et Gaz -facilement-accessible ne pourront plus faire face à la demandeand Shell estimates that after 2015 supplies of easy-to-access oil and gas will no longer keep up with demand.
Voila donc l' exposé, et comment je vois nos challenges et opportunités. J' aimerais vous écouter dans vos réaction sur la situation (merci d' étre concis)That is the article, and how I see our challenges and opportunities. I look forward to hearing how you see the situation (please be concise).
CEO, en anglais, c'est PDG, en français, dans la plupart des cas.energy_isere a écrit :Le Mail est envoyé par Jeroen van der Veer, Shell Chief Executive
en Francais Chief Executive ca doit étre directeur executif .
CEO
Le chief executive officer ou chief executive (abréviation CEO ) désigne en anglais le chef de la direction[1]. Il tient le rang le plus élevé dans la hiérarchie d'une organisation sociale, qu'elle soit à but lucratif ou à but non lucratif. Ses prérogatives varient en fonction de la structure, de la taille et de la nationalité de l'organisation mais l'esprit de la fonction varie peu : le CEO est le plus haut responsable de tous les dirigeants opérationnels.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chief_executive_officer
GillesH38 a écrit :extraits d'une interview du pdg de Shell surEnergyBulletinoù dès la deuxième phrase, il dit (asseyez vous sinon vous risquez de tomber !)
Bon, juste après, il rappelle qu'on a en plus l'offshore et les sables bitumineux, mais on sent bien que le coeur n'y est plus.....The peak oil theory, as it was first published by the old American Shell employee King Hubbert, is correct, at least for the easy oil [easily extractable conventional crude].
et pour faire un peu de valeur ajoutée, voici ma traduction :Interviewer: But the world is currently running on 85 million barrels of crude oil per day. Mostly from easy oil which is not so easily substituted by unconventional sources.
Jeroen van der Veer: Correct.
Correct. A considerable amount of knowledge and know-how needs to be developed and large investements need to take place in unconventional oil projects. We have said that in 2015 around 15 per cent of the oil production of Shell should come from unconventional sources. Already the oil industry is very capital intensive and that will only increase – it will become a gigantic investment industry. My proof for all of this? The world in 2015 will use more energy than today and for every barrel more investment will have taken place. And that trend is not going to end in 2015. A growing world population and growing welfare are different types of ‘inconvenient truths’.
J'ai un doute sur la traduction du "craignant" mais je n'ai pas lu le texte original. "Croyant" me semblerait plus logique dans le contexte.Dans le scénario Scramble, les nations se ruent chacune pour soi sur les ressources énergétiques, craignant que la sécurité énergétique soit un jeu à somme nulle, avec des gagnants et des perdants nets. L'utilisation du charbon local et des biocarburants domestiques augmente rapidement.
epe a écrit :J'ai un doute sur la traduction du "craignant" mais je n'ai pas lu le texte original. "Croyant" me semblerait plus logique dans le contexteDans le scénario Scramble, les nations se ruent pour sécuriser les ressources énergétiques à leur avantage, craignant que la sécurité énergétique soit un jeu à somme nulle, avec des gagnants et des perdants nets. L'utilisation du charbon local et des biocarburants domestiques augmente rapidement.
Bin oui, "craignant que". Traduttore ma non tradittore...Jeroen van der Verr a écrit :nations rush to secure energy resources for themselves, fearing that energy security is a zero-sum game
Shell: bénéfices en hausse, production en baisse
Les profits de la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise ont bondi de 60% au dernier trimestre 2007 grâce à la flambée des prix pétroliers. Mais la compagnie souffre d'une baisse continue de sa production de brut.
Le géant pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a annoncé ce jeudi matin une hausse de 60% de son bénéfice net du quatrième trimestre 2007, à 8,467 milliards de dollars. En données ajustées à coûts courants d'approvisionnement (CCS), l'augmentation est de 11%, à 6,7 milliards de dollars.
Simultanément, la production a diminué de 5,7% à 3,436 millions de barils équivalent pétrole par jour. C'est donc la nouvelle flambée des cours pétroliers, ainsi que des gains exceptionnels, qui ont compensé le tassement de la production.
Le bénéfice CCS, qui exclut les variations de la valeur des stocks de carburants, inclut des gains exceptionnels d'un montant de 963 millions de dollars. Hors exceptionnels, le bénéfice net CCS s'inscrit à 5,74 milliards de dollars au quatrième trimestre, à comparer avec un consensus de 6,1 milliards de dollars.
Le bénéfice net CCS de l'ensemble de l'exercice 2007 ressort à 27,6 milliards de dollars (18,55 milliards d'euros).
C'est la cinquième année de suite que le volume de production de Shell s'inscrit en recul. Sur l'année 2007, la production moyenne a reculé de 4,6% à 3,32 millions de barils équivalent pétrole par jour, contre 3,47 millions l'année précédente. Shell a souffert l'année dernière de la diminution de sa part dans le champ pétrolier Sakhalin-2 en Russie, ainsi que des attaques qui ont sérieusement perturbé la production de ses champs au Nigeria. Dans ce pays, la production du groupe a été divisée par deux.
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