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Ce qui semble expliquer la baisse du prix du baril qu'on observe actuellement.L'Agence internationale de l'Energie (AIE) fait état d'une forte réduction de sa prévision concernant la demande pétrolière mondiale pour la fin 2007 et le début 2008 en expliquant que la forte hausse des cours de l'or noir freine déjà la consommation.
selon l' article c'est les mauvaises prévisions de l' IEA = International Energy Agency (AIE en Francais) qui on conduit le baril à toucher quasiment les 100 $ il y a peu.Henry Groppe: IEA to blame for $100 oil spike par David Strahan
et aussi :....because of its bullish forecast
..... The IEA has a history of over-estimating non-OPEC supply, .....
Avec un peu de chance contreinfo va peut étre nous le livrer en version Française. (ce site à publié à de nombreuses reprises des articles traduits de David Strahan sur les questions du pétrole).....In a separate development, the IEA recently confirmed that it is reviewing its reliance on oil resource forecasts from the United States Geological Survey that are widely regarded as wildly over-optimistic.
De toute façon ils n'ont pas le choix, ils sont deja au max... Quand on est au max, ça ne peut que baisserSaratoga Elensar a écrit :Soit ils font en sorte de cacher une véritable baisse de la production en faisant baisser les quotas ou soit ils choisissent de faire perdurer leur production ce qui est sans doute le plus probable.
L'AIE prévoit un tassement de la demande à cause du ralentissement américain
L'Agence internationale de l'Energie (AIE) a revu en baisse sa prévision de demande mondiale de pétrole pour 2008 à cause du ralentissement de l'économie mondiale, aux Etats-Unis en particulier, mercredi dans son rapport mensuel.
L'AIE a abaissé sa prévision de 0,2 million de barils par jour (mbj) à 87,6 mbj, à la suite d'hypothèses de croissance plus faibles du Fonds monétaire international (FMI).
"Le ralentissement qui se profile" pour l'économie mondiale pourrait "donner la tendance du marché" pour les années à venir, avertit l'AIE, qui représente les intérêts énergétiques des pays consommateurs.
La croissance plus faible dans les pays" industrialisés est toutefois compensée par des prévisions de croissance "toujours solides en Chine et au Moyen-Orient, les principaux moteurs de la demande pétrolière", remarque l'AIE.
La demande mondiale devrait progresser de 1,9% cette année, alors que l'agence tablait encore sur 2,2% en juillet.
Ces révisions viennent de prévisions de croissance revues à la baisse par le FMI pour les Etats-Unis, premier consommateur mondial avec 25% de la demande planétaire, et qui pourraient tomber en récession.
Au total, les hypothèses de demande des pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE), dont dépend l'AIE, ont été revues en baisse de 300.000 barils par jour à 49,5 mbj.
La demande pétrolière de l'OCDE sera tirée cette année par le fioul de chauffage, alors que la progression de la demande de carburants devrait ralentir en raison d'un ralentissement de l'activité économique et de prix pétroliers plus chers.
Dans les pays hors OCDE, la demande du Brésil et de la Chine a été plus forte que prévue sur la fin 2007, ce qui a amené l'AIE a augmenter ses attentes de demande pour 2008 dans ces pays.
La demande chinoise reste très forte, et atteignait 6,1% de croissance au mois de décembre sur un an, même si l'AIE souligne que l'Asie pourrait être atteinte par le ralentissement américain.
L'Agence a parallèlement revu en hausse sa prévision d'offre mondiale pétrolière pour le mois de janvier de 745.000 barils à 87,2 mbj grâce au développement de la production au Brésil, et au retour à la normale de la production en Azerbaïdjan, en Chine et au Mexique, après des interruptions, à la remise en route de productions interrompues ailleurs dans les pays hors Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole).
La production des producteurs hors Opep en 2008 devrait augmenter de près d'1 mbj cette année, principalement sur la seconde moitié de l'année.
En décembre, la production de l'Opep est restée stable en janvier à 32 mbj par rapport à décembre. L'Angola, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis ont augmenté leur production, mais celle de l'Irak, du Nigeria et du Qatar a reculé.
Boursoram^
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5248244L'AIE a de nouveau revu en baisse sa prévision de demande pétrolière pour 2008 à cause du ralentissement économique dans les pays industrialisés mais s'attend à ce que le prix du baril reste élevé et renouvelle son plaidoyer pour une hausse de production de l'Opep.
L'Agence, qui défend les intérêts énergétiques des pays industrialisés, table désormais sur une demande de 87,5 millions de barils par jour (mbj), soit une progression de 2% sur un an, au lieu de 87,6 mbj précédemment.
"La croissance économique plus faible", en particulier aux Etats-Unis, et "les prix élevés du pétrole" font que la demande va diminuer cette année dans les pays industrialisés, mais la demande "continue d'augmenter dans les pays en développement", souligne Lawrence Eagles, analyste de l'AIE, interrogé par l'AFP.
Pour Thierry Lefrançois, analyste pétrolier de Natixis, "l'AIE était partie d'un chiffre irréaliste de prévision de demande au début de l'année donc cette révision était largement attendue". Il juge au contraire cet ajustement "très limité".
L'offre pétrolière mondiale a augmenté de 185.000 barils par jour (bj) à 87,5 mbj en février mais l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a pompé 120.000 bj de moins en février, à 32,1 mbj (comparé à une production révisée en hausse pour janvier), rapporte l'AIE.
En tenant compte du maintien des quotas de production de l'Opep à 29,67 mbj (hors Irak) lors de sa réunion du 5 mars, et en comptant sur une production stable en Irak, l'AIE estime que l'offre mondiale sera inférieure de 0,56 mbj à la demande au premier trimestre, mais supérieure de 0,96 mbj au second, ce qui devrait permettre aux stocks de se reconstituer.
"Je vois pour le moment un marché bien approvisionné, la question est de savoir si ce sera toujours vrai au 3e trimestre", avec le pic de demande au moment des déplacements estivaux aux Etats-Unis, puis l'entrée dans l'hiver, souligne Thierry Lefrançois.
La capacité de production excédentaire du cartel se situe autour de 2 mbj, en baisse par rapport à la fin 2007, note M. Lefrançois, qui estime que ce faible "coussin de sécurité" contribue à la flambée de l'or noir.
"Le marché semble appeler à des stocks plus élevés et la capacité de production excédentaire de l'Opep reste également à des planchers historiques", renchérit Lawrence Eagles.
Dans les pays de l'OCDE, les stocks ont augmenté de 32,6 millions de barils (mb) en janvier pour atteindre 2,617 milliards de barils, mais ils ont reculé de 23 millions en février au Japon et aux Etats-Unis, note l'AIE.
Alors que le baril a dépassé la barre de 109 dollars pour la première fois mardi, l'AIE souligne que "nous sommes dans une ère de prix pétroliers élevés".
Faisant référence aux déclarations récentes du ministre saoudien du pétrole Ali al-Nouaïmi selon lesquelles le baril ne retombera plus sous 60 dollars, le rapport juge que "seule une récession mondiale sévère et prolongée justifierait un baisse durable des prix pétroliers sous ce niveau".
"Les matières premières sont dorénavant utilisées comme une classe d'actifs par les investisseurs, et la faiblesse du dollar" contribue aussi à l'envolée des prix, reconnaît Lawrence Eagles, qui cite comme autres responsables les tensions géopolitiques et une production des raffineries "sous pression".
Pour autant, l'AIE contredit ceux qui, comme l'Opep, attribuent les prix actuels à la seule spéculation, et affirme que la décision du cartel de maintenir ses quotas de production inchangés et de ne plus se réunir jusqu'en septembre a donné du grain à moudre aux spéculateurs.
Mais pour Thierry Lefrançois, les prix devraient se détendre au 2e semestre et retomber vers 80 dollars le baril.