Aux armes citoyens! Des mains impures volent vos biens...

EDIT: changer de nom comme me lesugerait MadMax
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D'un autre coté, le nucléaire n'est pas du tout concurrentiel, je me demande bien pourquoi le privé s'y interesserait...nik1980 a écrit :La concurence pour les particuliers c est en 2007 je crois.
Actuellement les entreprises et les artisans peuvent se fournir ailleurs.
En france c est Poweo qui est le concurrent d edf.
Ils ont deja 100 000 clients
Ca ressemble un peu à ce qui se passe aux US, non ?Jeuf a écrit :Selon Jancovici (je dit ça parce que je n'invente rien), ce qui est bien rentable dans le cas d'une privatisation, ce sont les centrales à gaz, qui sont rapidement amorties, contraiement aux centrales nucléaire.
Les opérateur privées se jetteront sur le gaz, en ignorant le pic gazier, cette vision à court qui provoquera de grave problème alors...
Salut Nik1980,nik1980 a écrit :Surtout ne pas souscrire .
L introduction passe par une augmentation de 7 milliards d euros car plus de fonds propres.
Apres la recapitalisation 10 milliards de fonfond propres et 20 milliards d euros de dette.
En plus edf participastion en argentine qui perd des thunes.
Cadeau empoisonne ne pas souscrire.
Ou alors souscrire pour revendre le 1 er jour de cotation .
(10 % de gain rapide cf intros recentes)..
Et sur les 5 prochaines annees EDF prevoit de Depenser 50 Milliards d euros en investissement .....
Vous noterez bien que ces investissement sont du non nucléaire. C'est à dire du vilain gaz et pétrole !centrale de Cordemais (Loire Atlantique) : +700 mégaWatt en 2007
centrale de Aramon (Gard) : +700 mégaWatt en 2008
centrale de Porcheville (Yvelines) : +600 mégaWatt en 2006 et encore +600 mégaWatt en 2008
Turbines à combustion sur Ouest ou PACA +500 mégaWatt avant 2009.
L'ouverture de capital d'EDF officiellement lancée hier.
par Grégoire BISEAU et Stéphanie PLATAT. mardi 25 octobre 2005
Cette fois, c'est parti pour de bon. Plus rien ne devrait arrêter la machine qui doit conduire l'ex-monopole public EDF à voir son action cotée à la Bourse de Paris, au plus tard le 21 novembre. Hier, Matignon s'est scrupuleusement tenu à son dispositif de communication, élaboré dimanche soir dans la précipitation. Comme convenu, le Premier ministre s'est donné le meilleur rôle. A 11 heures, depuis les salons de Matignon et en présence de Thierry Breton, ministre de l'Economie, François Loos, ministre délégué à l'Industrie, et Pierre Gadonneix, patron d'EDF, il signait le contrat de service public ainsi qu'un plan d'investissement de 40 milliards d'euros étalés sur cinq ans. Mais pas un mot sur les modalités de l'introduction en Bourse de 15 % du capital.
C'est une heure plus tard, cette fois depuis les salons de Bercy, qu'on retrouve les mêmes, mais sans Villepin, pour une nouvelle conférence de presse, consacrée au calendrier et aux détails de cette augmentation de capital de 7 milliards d'euros (soit exactement le milieu de la fourchette annoncée par Breton, il y a déjà un mois).
Cette mise en scène en deux actes était censée avoir une double vertu. D'abord pédagogique. Le gouvernement voulait vendre l'idée que l'ouverture du capital se justifiait par un important programme d'investissement d'EDF, «30 % supérieur à la moyenne des cinq dernières années», selon l'entreprise. Et certainement pas pour de vulgaires questions de disettes budgétaires de l'Etat. «Il n'est évidemment pas question pour l'Etat de tirer parti de cette augmentation de capital pour récupérer (...) des ressources supplémentaires», a martelé le Premier ministre. Ce qui n'est pas tout à fait exact. Car en vendant une partie de ses actions aux agents de l'entreprise, l'Etat récupérera tout de même un chèque d'un milliard d'euros.
Intérêt général. L'autre objectif de la journée d'hier était politique. Elle devait permettre à Villepin de sortir de ce feuilleton entamé il y a presque trois ans, auréolé de la défense de l'intérêt général. «Mes demandes auprès d'EDF ont été satisfaites», a-t-il ainsi déclaré. Ce dernier avait notamment exigé de l'entreprise de porter son effort d'investissement à 30 milliards d'euros (dont les deux tiers réalisés en France) contre 26 milliards préalablement annoncés. Mais le compromis trouvé 40 milliards sur cinq ans ne convainc pas les syndicats. «Je ne suis pas matheux mais 30 milliards en trois ans et 40 en cinq ans, avec la règle de trois, c'est plutôt moins. Pour nous, il n'y a rien de nouveau dans les projets annoncés», assure Eric Roulot, responsable fédéral CGT Energie. En matière d'obligation de service public, les syndicats ne sont pas davantage enthousiastes. EDF ne s'est finalement pas engagé à limiter ses tarifs à la seule hausse de l'inflation sur une période indéterminée, mais uniquement sur cinq ans. Ce qui n'a évidemment pas rassuré les syndicats quant à de possibles hausses de prix à venir (lire ci-contre).
Vendredi, Bercy devrait annoncer la fourchette de prix de la future action EDF. A partir de là, il faudra attendre environ trois semaines avant une cotation, le temps pour les banques conseils de faire le tour du monde des grands investisseurs de la planète. Au final, l'Etat espère que 50 % des titres seront détenus par des personnes physiques (des salariés et des particuliers). La CGT a hier annoncé qu'elle n'appellerait pas au boycottage de l'opération. «Nous ne voulons pas mettre face à face épargne salariale et défense du service public, a déclaré Eric Roulot. L'achat d'actions sera le résultat du choix individuel du salarié. Ce n'est pas parce qu'un salarié d'EDF aura acheté des actions qu'il ne défend pas la notion de service public.»
EDF sera mis sur le marché dans un climat boursier troublé
LE MONDE | 26.10.05 | 13h42 Mis à jour le 26.10.05 | 13h42
EDF va-t-il connaître la même déconvenue qu'Eutelsat ? L'opérateur de satellites, qui comptait s'introduire à la Bourse de Paris mercredi 26 octobre, vient de réviser ses ambitions, en raison du faible appétit des investisseurs. La fourchette du prix de l'action, initialement fixée entre 15,25 et 17,75 euros, a été abaissée (entre 12 et 13,80 euros), mardi 25 octobre, pour tenter d'attirer plus de souscripteurs. Le début des transactions des actions a été repoussé au 31 octobre. De sources proches de la direction d'Eutelsat, on invoque la dégradation des conditions de marché (le CAC 40 a perdu plus de 5 % depuis début octobre) et l'introduction en Bourse ratée du câblo-opérateur belge Telenet, le 11 octobre, en plein "marketing" des actions Eutelsat. Les investisseurs pointent une action trop chère, comparée à celle de SES Global, un concurrent déjà coté.
Le marché sera t-il aussi frileux pour EDF, dont la privatisation partielle est programmée le 21 novembre, et dont le placement des titres auprès des grands investisseurs internationaux commence vendredi 28 octobre ? Pour les gérants interrogés par Le Monde , tout sera fait pour que l'opération soit un succès, comme le fut l'introduction en Bourse de Gaz de France en juillet. Comme pour le gazier, l'Etat devrait " organiser la rareté " sur les titres de l'électricien, selon Jean-Noël Vieille, directeur chez Aurel Leven Gestion. De fait, le capital d'EDF ne sera ouvert qu'à hauteur de 15 % (pour environ 7 milliards d'euros dont 1 milliard réservé aux actionnaires salariés).
"TOUT DÉPENDRA DU PRIX"
Une fraction importante de l'augmentation de capital devrait par ailleurs revenir aux investisseurs particuliers (35 %). Côté demande, elle devrait être d'autant plus forte qu'EDF évolue à la croisée de deux secteurs, l'énergie et les services collectifs, qui ont le vent en poupe en Bourse depuis le début de l'année. Par ailleurs, pour Eric Tazé-Bernard, directeur de la gestion de la société Invesco, " il y a encore beaucoup de liquidités dans les portefeuilles des investisseurs , malgré les nombreuses introductions en Bourse à Paris ces derniers mois ".
Enfin, les grands gérants de fonds, notamment les Français, ne pourront pas se permettre d'ignorer l'opération, l'action EDF ayant des chances d'entrer par la suite dans la composition des indices boursiers, dont le CAC 40 (GDF qui y est entré le 1er septembre).
L'Etat pourrait aussi " faire un geste " sur le prix de l'action. C'est ce qu'espèrent les gérants. Car tous ne sont quand même pas prêts à acheter les yeux fermés. "Nous regarderons le dossier mais tout dépendra du prix" , souligne Gregory Moore, gestionnaire de fonds chez Montsegur Finance.
Certains professionnels restent en effet sur la réserve. Pierre Chevallier, responsable de la gestion actions à la Française des Placements, s'avoue gêné par l'absence d'éléments de comparaison cotés en Europe. Les gérants anglo-saxons seront peut-être plus difficiles à convaincre que les nationaux : " Ils n'aiment pas les groupes publics avec des syndicats forts ", avance un professionnel parisien.
Pour d'autres, la présence de l'Etat au capital de l'électricien est rédhibitoire. " EDF restera une entreprise publique, qui devra assurer de lourds engagements en termes d'investissement, et n'est pas libre de fixer ses prix ", avance Gérard Augustin-Normand, président de Richelieu Finance. La décision du gouvernement de refuser à GDF une hausse de ses tarifs de 12 % au 1er novembre, lundi 24 octobre, en a refroidi plus d'un.
Jean-Edouard Reymond, directeur général d'UBI, chargé de la gestion, avoue son manque d'intérêt : pourquoi s'embarrasser avec EDF, quand "il y a tellement d'autres sociétés cotées où les actionnaires boursiers ont plus de pouvoir, où il est possible de sanctionner le management" ?
Cécile Ducourtieux et Cécile Prudhomme
Article paru dans l'édition du 27.10.05
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 146,0.html