Il on pas piger ça à la banque du Canada il augmente leur taux à cause de l'inflation de 3% en septembre... qui drôlement correspond à l'explosion des cours... C'est pas des lumières...lionstone a écrit :Royaume-Uni : ...Même si l'inflation s'emballe avec le contrecoup du choc pétrolier
[crise] l'économie UK en difficulté
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Escuse-moi, j'ai pas bien compris ce que tu veux dire, là ?cicero a écrit :Il on pas piger ça à la banque du Canada il augmente leur taux à cause de l'inflation de 3% en septembre... qui drôlement correspond à l'explosion des cours... C'est pas des lumières...lionstone a écrit :Royaume-Uni : ...Même si l'inflation s'emballe avec le contrecoup du choc pétrolier
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Idem partout au Quebec (sauf rare exception) une fois la semaine les poubelles, le recyclage et dernièrement le compostable dans certaine localité.herve59 a écrit :Ici, dans une ville de 10000 habitants(25 kms de Lille), les ordures passent aussi une fois par semaine, et c'est le meme jour pour les ordures ménagères (vers 7h du mat) et les recyclables(en journée). Plus 1 jour par semaine en été pour les dechets verts.fabinoo a écrit :
A Paris, je paye 200 euros par an, et les poubelles sont ramassées tous les jours.
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Actuellemnt une bonne partie de l'économie canadienne (dans l'est en tout cas) est porter par l'immobilier (construction et renovation). La hausse des carburants reduit la quantité d'argent dans les poches des consomateur et fait augmenter les coût des matériaux. Si à cela, ils ajoutent une hausse des taux les gens seront moins en clin à acheter... ou renover. Alors leur croissance va fondre... comme petrole dans un VUS.fabinoo a écrit :Escuse-moi, j'ai pas bien compris ce que tu veux dire, là ?cicero a écrit :Il on pas piger ça à la banque du Canada il augmente leur taux à cause de l'inflation de 3% en septembre... qui drôlement correspond à l'explosion des cours... C'est pas des lumières...lionstone a écrit :Royaume-Uni : ...Même si l'inflation s'emballe avec le contrecoup du choc pétrolier
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Le but de la remontée des taux est de maîtriser l'inflation. Ce qui est stupide, ce n'est pas de les remonter maintenant, c'est de les avoir baissés de manière délirante pour éviter une crise en 2001-2002, alimentant une bulle consommatrice, et créant par là même les conditions d'une crise bien plus grave aujourd'hui.
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En baissant les taux ils ont surtout créé la bulle immobilière qui chez les anglo-saxons est directement lié au crédit, à ce moment là il eut convenu d’agir sur les taux pour contenir la bulle, mais ils ne l’ont pas fait. Aujourd’hui l’inflation des matières premières enflamme le coût de la vie et ils relèvent les taux…
C’est précisément maintenant qu’il faudrait baisser les taux, mais comme c’est déjà fait ils sont coincés entre la bulle et l’inflation, le marteau et l’enclume en somme.
Maintenant s’ils maintiennent comme en Angleterre des taux élevés simultanément avec l’inflation quoi redémarre, c’est une double claque économique garantie.
Si aux Etats-Unis ils continuent la relève des taux et que le pétrole flambe cet hiver un scénario à l’anglaise est inévitable, la croissance va chuter et les déficits vont monter en flèche.
En Europe la croissance ralentie à cause du coût de l’énergie, s’ils relèvent les taux également, bonjour la récession.
L’inflation n’étant nuisible qu’aux capitaux, il est clair que l’emploi fera de nouveau les frais de la politique monétaire. Une fois de plus le prix de l’énergie va être déterminant si la politique de la hausse des taux se confirme. Les économies occidentales ne peuvent pas supporter ces deux hausses simultanément mon avis.

C’est précisément maintenant qu’il faudrait baisser les taux, mais comme c’est déjà fait ils sont coincés entre la bulle et l’inflation, le marteau et l’enclume en somme.
Maintenant s’ils maintiennent comme en Angleterre des taux élevés simultanément avec l’inflation quoi redémarre, c’est une double claque économique garantie.
Si aux Etats-Unis ils continuent la relève des taux et que le pétrole flambe cet hiver un scénario à l’anglaise est inévitable, la croissance va chuter et les déficits vont monter en flèche.
En Europe la croissance ralentie à cause du coût de l’énergie, s’ils relèvent les taux également, bonjour la récession.
L’inflation n’étant nuisible qu’aux capitaux, il est clair que l’emploi fera de nouveau les frais de la politique monétaire. Une fois de plus le prix de l’énergie va être déterminant si la politique de la hausse des taux se confirme. Les économies occidentales ne peuvent pas supporter ces deux hausses simultanément mon avis.
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A Bruxelles 2X par semaine déchets ordinaires 1X par semaine le recyclable (papiers dans les sacs jaunes, déchets de jardin et autre compostable dans les sacs verts et le reste du recyclable dans les sacs bleus) et je paie 174€ de taxe régionale par ménage (ce n'est pas lié à l'habitation) mais les sacs officiels obligatoires sont un peu plus chers que les sacs ordinaires.fabinoo a écrit :
A Paris, je paye 200 euros par an, et les poubelles sont ramassées tous les jours.
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Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Pis en plus même si t'es pas tout à fait démuni tu peux toujours faire une gentille lettre et obtenir un rabais très facilement (truc classique d'assistante sociale, ça...).Cassandre a écrit :Injuste pas tant que ça, les plus démunis en sont exonérés…
Sinon pour les anglais, le plus gonflant est que certains continuent de présenter leurs "solutions" comme géniales. Y'en a même qui croient encore qu'ils ont peu de chômage (alors qu'environ 3 millions de personnes ont tout simplement été virées des stats).
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Tiens dont ça me rappel quelque chose... Chez Statistique Cacanada. Tu es chaumeur si tu es illigible à l'assurance chaumage (et croyez moi il font de gros effort pour ne pas que tu le soit). Quand tu te retrouve sur l'assistance sociale ou dans la rue tu compte pas. Nos bons anglais canadians on du copier-coller leurs façon de faire en angleterre en bon sujet de sa graisseuse majesté.Roland a écrit :Sinon pour les anglais, le plus gonflant est que certains continuent de présenter leurs "solutions" comme géniales. Y'en a même qui croient encore qu'ils ont peu de chômage (alors qu'environ 3 millions de personnes ont tout simplement été virées des stats).

Ça ressemble à la maniere qu'il on trouver il y a quelque décénie de cela (80) pour reduire le nombre de pauvre. Ils on baissé le seuil de la pauvreté. Et voilà moins de pauvre...

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En Angleterre, il y a surtout une part importante de la population active qui reçoit une pension d'invalidité et qui n'est pas considérée comme en recherche d'emploi. Je n'ai pas les détails précis, mais j'ai entendu que ça correspond à environ 6% de la population active qui est exclue du marché du travail mais pas comptabilisée dans les chômeurs, alors qu'ils le seraient en France (ou occuperaient un emploi).
Ce serait à vérifier, si quelqu'un en sait plus.
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Les chiffres du chômage en France étaient gratinés au mois de septembre : -25.000, mais avec 35.000 radiations. Donc en somme, le chômage avait augmenté de 10.000 personnes en réalité...fabinoo a écrit : pas comptabilisée dans les chômeurs, alors qu'ils le seraient en France (ou occuperaient un emploi).
Pareil aux USA : si l'on rapporte les valeurs absolues en fonction des variations relatives, cela donne une masse de population active à géométrie variable rigolote. Par exemple, c'était il y a quelques mois, 50.000 emplois créés ou quelque chose comme ça faisaient baisser le chômage de 0.1%, soit une population active totale de 50 millions de personnes. Du grand n'importe quoi.
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Alors si je fais le compte les amerloque sont tellement bete et feneant que pour etre capable de remplir 1 emplois ils doivent s'y mettre à 1000 ?Roland a écrit :Par exemple, c'était il y a quelques mois, 50.000 emplois créés ou quelque chose comme ça faisaient baisser le chômage de 0.1%, soit une population active totale de 50 millions de personnes. Du grand n'importe quoi.

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Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Les faillites personnelles atteignent des records au Royaume-Uni
Le Figaro a écrit : Leur nombre a augmenté de 40% en un an. L'accès plus facile au crédit dégénère en surrendettement.
LES BRITANNIQUES se réveillent avec la gueule de bois financière. Le nombre de faillites personnelles atteint des niveaux jamais égalés, et les fêtes de Noël ont encore accentué le phénomène.
D'après les estimations de Grant Thornton, un cabinet spécialisé dans le redressement de banqueroutes, 66 000 Britanniques étaient en faillite à la fin de l'année, soit un bond de plus de 40% par rapport à 2004. Ce serait le plus haut niveau enregistré. Au premier trimestre, la situation devrait encore empirer : 20 000 personnes pourraient se retrouver en faillite, dont 6 500 directement à cause des dépenses de la période des fêtes.
«De nombreuses personnes financent leurs courses de Noël avec leurs cartes de crédit, explique Michael Gerrard, directeur des faillites personnelles à Grant Thornton. Pour ceux qui avaient déjà des difficultés, cela peut représenter la goutte qui fait déborder le vase.»
A l'association caritative CCCS (Consumer Credit Councelling Service), spécialiste du conseil aux surendettés, janvier est traditionnellement la période la plus active de l'année. «Nous recevons toujours beaucoup d'appels après le Nouvel An, presque deux fois plus de demandes d'aide», témoigne une porte-parole. Cette hausse des banqueroutes personnelles en Grande-Bretagne provient d'un double phénomène : un accès au crédit de plus en plus facile et un changement de mentalité des Britanniques.
Plus de 35 entreprises proposent désormais des cartes de crédit, depuis les institutions financières jusqu'aux supermarchés (Tesco et Marks & Spencer notamment). Sans surprise, les prêteurs se défendent, mettant en avant leur sérieux. «Nous rejetons en moyenne une demande de carte sur deux», note un porte-parole de Barclayscard, qui compte 11 millions de clients. Conscientes également qu'il est facile de jongler entre les cartes de crédit, les institutions financières s'échangent des informations sur leurs clients difficiles. Quatre d'entre elles (Egg, Barclaycard, the Co-operative Bank et Abbey) ont même décidé de s'échanger en plus des informations «positives», y compris sur les «bons» clients. Cela permet de savoir combien celui-ci a retiré d'argent, combien il rembourse chaque mois, les chèques non honorés qu'il a envoyés. Un système censé détecter les premiers signes de détresse financière.
Les émetteurs de cartes de crédit ne sont évidemment pas seuls responsables de la hausse des faillites personnelles. «C'est une responsabilité partagée avec le grand public, estime Helen Faxon, du CCCS. La société de consommation pousse les gens à acheter toujours plus. C'est un phénomène culturel, inspiré des Etats-Unis.»
Enfin, il faut préciser que la montagne de dettes des Britanniques ne signifie pas une prochaine implosion économique. «L'impact économique sur l'ensemble du pays est faible, temporise Michael Gerrard. En revanche, pour les individus concernés, l'impact social est très important.»
"I know not with what weapons World War III will be fought, but World War IV will be fought with sticks and stones."
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Fin de partie pour le Royaume-Uni?
Un quart des Britanniques contraints de cumuler deux emplois
Souvent présenté en exemple, le dynamisme du marché de l'emploi britannique cache une autre réalité. Un salarié sur quatre cumule ou a cumulé deux emplois pour payer ses dettes ou ses factures. Mais un sur deux rêve de pouvoir travailler moins.
Derrière le modèle économique de la Grande-Bretagne et son faible taux de chômage - 5,1% en janvier selon les normes du bureau international du travail, se cache une réalité un peu différente. Car pour payer leurs dettes ou simplement leurs factures, un salarié sur quatre cumule actuellement ou a cumulé deux emplois en même temps, selon une étude réalisée sur 1000 adultes et publiée lundi par Liverpool Victoria, une société d'assurance et de services financiers. Pour la plupart, le cumul des deux emplois a duré plus d'un an, à raison d'une dizaine d'heures supplémentaires par semaine. Pour un salarié sur cinq, le cumul a duré plus de cinq ans. Et plus d'un sur six travaillent au moins 21 heures par semaine pour ce second salaire, à côté de leur emploi principal.
"Avec un déficit estimé à 27 milliards de livres pour l'épargne des Britanniques, il est inquiétant que tant de Britanniques aient à faire des heures supplémentaires dans un second travail mais ne réussissent pas pour autant à mettre de l'argent de côté pour leur avenir", a déclaré Nigel Snell, de Liverpool Victoria. Car l'endettement des ménages britanniques devient de plus en plus préoccupant. Pour la première fois l'an dernier, la dette privée des ménages britanniques a dépassé le produit intérieur brut annuel du pays, selon des estimations du Trésor britannique : 1.700 milliards d'euros, soit plus de 40 milliards d'euros de plus que le PIB.
Pourtant, les Britanniques aimeraient bien pouvoir faire autrement. Près de la moitié des salariés souhaiteraient travailler moins et plus de deux millions d'entre eux sont même prêts à gagner moins pour avoir un meilleur équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle, selon une autre étude publiée lundi par la confédération des syndicats britanniques (TUC) et réalisée auprès de 60.000 foyers. Les salariés des secteurs de l'éducation et des services financiers sont ceux qui aimeraient le plus lever un peu le pied. Au Royaume-Uni, le temps de travail hebdomadaire moyen est de 37,4 heures, selon des chiffres de l'Office national des statistiques. Mais 22% des salariés britanniques travaillent plus de 45 heures par semaine. Et le Royaume-Uni a obtenu des dérogations particulières au plafond hebdomadaire de 48 heures travaillées imposé par l'Union européenne.
Souvent présenté en exemple, le dynamisme du marché de l'emploi britannique cache une autre réalité. Un salarié sur quatre cumule ou a cumulé deux emplois pour payer ses dettes ou ses factures. Mais un sur deux rêve de pouvoir travailler moins.
Derrière le modèle économique de la Grande-Bretagne et son faible taux de chômage - 5,1% en janvier selon les normes du bureau international du travail, se cache une réalité un peu différente. Car pour payer leurs dettes ou simplement leurs factures, un salarié sur quatre cumule actuellement ou a cumulé deux emplois en même temps, selon une étude réalisée sur 1000 adultes et publiée lundi par Liverpool Victoria, une société d'assurance et de services financiers. Pour la plupart, le cumul des deux emplois a duré plus d'un an, à raison d'une dizaine d'heures supplémentaires par semaine. Pour un salarié sur cinq, le cumul a duré plus de cinq ans. Et plus d'un sur six travaillent au moins 21 heures par semaine pour ce second salaire, à côté de leur emploi principal.
"Avec un déficit estimé à 27 milliards de livres pour l'épargne des Britanniques, il est inquiétant que tant de Britanniques aient à faire des heures supplémentaires dans un second travail mais ne réussissent pas pour autant à mettre de l'argent de côté pour leur avenir", a déclaré Nigel Snell, de Liverpool Victoria. Car l'endettement des ménages britanniques devient de plus en plus préoccupant. Pour la première fois l'an dernier, la dette privée des ménages britanniques a dépassé le produit intérieur brut annuel du pays, selon des estimations du Trésor britannique : 1.700 milliards d'euros, soit plus de 40 milliards d'euros de plus que le PIB.
Pourtant, les Britanniques aimeraient bien pouvoir faire autrement. Près de la moitié des salariés souhaiteraient travailler moins et plus de deux millions d'entre eux sont même prêts à gagner moins pour avoir un meilleur équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle, selon une autre étude publiée lundi par la confédération des syndicats britanniques (TUC) et réalisée auprès de 60.000 foyers. Les salariés des secteurs de l'éducation et des services financiers sont ceux qui aimeraient le plus lever un peu le pied. Au Royaume-Uni, le temps de travail hebdomadaire moyen est de 37,4 heures, selon des chiffres de l'Office national des statistiques. Mais 22% des salariés britanniques travaillent plus de 45 heures par semaine. Et le Royaume-Uni a obtenu des dérogations particulières au plafond hebdomadaire de 48 heures travaillées imposé par l'Union européenne.
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Fin de partie pour le Royaume-Uni?
GB - Forte hausse du chômage en février
LONDRES, 15 mars (Reuters) - Le chômage au Royaume-Uni a connu en février sa plus forte hausse depuis 1992, après une accalmie de courte durée en janvier, montrent les chiffres publiés mercredi par l'Office national de la statistique (ONS).
Les effectifs de l'assurance-chômage ont augmenté de 14.600, bien plus que la hausse de 3.000 que les économistes attendaient en moyenne, après un recul de 1.100 (révisé de -2.000) en janvier.
Il s'agit de la plus forte hausse depuis décembre 1992, quand le pays était en récession, alors que la baisse intervenue en janvier était la première depuis plus d'1 an.
Le taux de chômage aux normes britanniques est toutefois resté stable au niveau enviable de 2,9%.
Au total, le nombre de chômeurs indemnisés s'est établi à 919.700 contre 905.100 (révisé de 904.200) fin janvier.
Calculé au sens du Bureau international du Travail, le taux de chômage augmente à 5,0% sur les 3 mois novembre-janvier, contre 4,9% en août-octobre. Le nombre de demandeurs d'emplois, au sens du BIT, s'élevait à 1,528 million en novembre-janvier contre 1,491 million en août-octobre.
La croissance du salaire horaire moyen a été de 3,5% sur les 3 mois à fin janvier, comme sur les trois mois à fin décembre (révisé de 3,6%), alors que les économistes attendaient en moyenne +3,9%. Sur le seul mois d'avril, elle s'établit à 3,0% sur un an, son niveau le plus faible depuis avril 2003./VT