Si ça avait été 1,09 €/l, le lendemain il aurait été à 1,19 et ensuite à 1,39 voire plus... hors ici en Bretagne notre carburant est moins cher que la moyenne nationale grâce à Intermarché Lorient qui le coupe à l'eau

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Désolé, 1,009 plus 1 centime, ca fait 1,019, alors que 1,09 plus 1 centime, ca fait 1,10 ...MadMax a écrit :Je reste sur mon 1,009 €/litre fin 2007, le lendemain il avait pris 1 ct et les jours suivants la hausse continuait.
Si ça avait été 1,09 €/l, le lendemain il aurait été à 1,19 et ensuite à 1,39 voire plus... hors ici en Bretagne notre carburant est moins cher que la moyenne nationale grâce à Intermarché Lorient qui le coupe à l'eau
NON !MadMax a écrit :![]()
C'est vraiment chercher la petite bête alors que vous m'avez compris
Regarde bien Mad ........Et c'est la moins cher à 10 km à la ronde . Après AU il faut lire CHAN.MadMax a écrit :Je reste sur mon 1,009 €/litre fin 2007
Malgré l'essence chère, la consommation baisse peu
LE MONDE / 28.04.08
Au début des années 1990, quand on demandait aux automobilistes français à quel niveau de prix de l'essence ils commenceraient à moins utiliser leur voiture, ils répondaient souvent : cinq francs, peut-être six francs... Ce seuil a été franchi à la fin de la décennie. Le prix du super sans plomb 95 frise désormais 10 francs (1,40 euro), et les mêmes automobilistes continuent de rouler, même si l'on constate depuis quelques années une légère diminution du nombre de kilomètres parcourus. Et un léger recul (- 0,8 %) de la consommation de carburants au premier trimestre 2008.
L'envolée des prix est un facteur déterminant. Selon le dernier relevé de l'Union française des industries pétrolières (UFIP), le litre d'essence sans plomb 95 atteignait alors 1,38 euro en moyenne et celui de gazole 1,30 euro. Ce dernier rattrape peu à peu l'essence. "Hors taxe, il est même de 10 à 12 centimes plus cher", note Jean-Louis Schilansky, délégué général de l'UFIP. Depuis, ces prix ont encore augmenté.
Et M. Schilansky constate qu'en dépit de ces augmentations, "on ne constate pas d'impact majeur sur la demande de carburants".
"De 2003 à 2007, le prix moyen des carburants automobiles a augmenté de 33 % alors que la consommation n'a reculé que de 2 % à 3 %, note François Carlier, directeur adjoint des études de l'association de consommateurs UFC-Que choisir. La consommation réagit très peu aux prix." Pour bien des ménages vivant à la campagne ou dans les zones dites "rurbaines" proches des villes, c'est une dépense contrainte puisqu'il n'existe pas de transports en commun. "Pour les familles modestes en milieu rural, le poste énergie - carburant et fioul domestique - peut atteindre 10 % du revenu", s'inquiète M. Carlier, alors que la moyenne est de 5,5 %.
MODIFICATION DES COMPORTEMENTS
Une tendance semble se confirmer : les Français roulent un peu moins, sans qu'il soit possible de dire si la hausse des prix en est la cause principale. Entre 2000 et 2006, la distance moyenne parcourue par une voiture particulière (en France et à l'étranger) est passée de 12 921 à 12 076 kilomètres. Et la consommation moyenne est tombée de 978 litres en 1999 à 848 litres en 2006, l'amélioration de la performance des moteurs y ayant aussi contribué.
Une chose est sûre pour les pompistes : les automobilistes ont de plus en plus de mal à faire le plein. Ils constatent une modification des comportements. "On voit des gens prendre de petites quantités, d'autres ne prennent plus d'essence après le 20 du mois. Ce phénomène existait déjà, mais il s'est accentué ces derniers temps", constate Christian Roux, président national des propriétaires-exploitants de stations-service. Quelques pompistes font crédit à des clients connus qui déposent des papiers d'identité.
La grogne monte. "Les gens s'en prennent plus à l'Etat qu'à nous en disant que l'essence est surtaxée", ajoute M. Roux. Sur un litre d'essence, la TVA et la taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP) - quatrième recette fiscale de l'Etat avec 25 milliards d'euros - représentent 61 % du prix (50 % pour le gazole). Si l'on enlevait toutes les autres taxes, le prix du litre de gazole tomberait à 0,55 euro et celui de super à 0,50 euro (chiffres de novembre 2007). Pourtant, l'Etat ne s'enrichit pas systématiquement quand les prix augmentent, puisque les automobilistes consomment un peu moins de carburant, ce qui réduit les recettes de la TIPP calculées sur les volumes (et non sur les prix).
RECHERCHE D'ÉNERGIES ALTERNATIVES
Maigre consolation pour les ménages modestes. "Je suis surpris qu'il n'y ait pas plus de gens dans la rue. Si Sarkozy ne fait rien pour eux, il y aura un problème", avertit Christian Roux. Le premier ministre a déjà répondu, le 14 mars, sur RTL. Il a rejeté tout "moyen artificiel pour baisser le prix de l'essence". François Fillon faisait allusion à la "TIPP flottante". Créé par la gauche en 2000 et supprimée par la droite en 2002, ce mécanisme permettait de réduire la TIPP quand la hausse des cours du pétrole gonflait les recettes de TVA.
En novembre 2007, Jean Launay, député (PS) du Lot, était revenu à la charge en commission des finances de l'Assemblée nationale. Il avait défendu une proposition de loi destinée à alléger la facture des carburants. Elle comportait une taxation des bénéfices des compagnies pétrolières et un rétablissement de la "TIPP flottante". Réplique de Gilles Carrez (UMP, Val-de-Marne) : elle a coûté plus de 2 milliards d'euros pour une baisse des prix à la pompe d'un centime d'euro par litre. Le rapporteur général du budget à l'Assemblée ajoutait que soutenir ainsi la consommation de carburant était en contradiction avec le Grenelle de l'environnement, qui cherchait à réduire la consommation d'énergie fossile. La proposition de loi avait été enterrée.
L'objectif du gouvernement est d'inciter les Français à consommer moins d'essence. "Il faut bien se mettre dans la tête qu'il n'y a pas de solution à cette question autre que de changer progressivement de sources d'énergie parce qu'on est devant une pénurie annoncée, prévenait M. Fillon sur RTL. Il faut mettre tout l'argent disponible, y compris celui qui provient des taxes sur l'essence, sur la recherche d'énergies alternatives." Démunis devant cette flambée des prix, les pouvoirs publics mettent désormais en avant l'argument de la lutte contre le réchauffement climatique.
Au même endroit, aujourd'hui, le diesel était à 2.13 CHF/l, le SP89 à 1.93. J'ai pas réussi à retenir le chiffre pour la SP85, j'étais en train de conduire, zut.Krom a écrit :Eh bien hier soir, c'était passé àKrom a écrit :Hop-là, aujourd'hui j'ai vu le diesel à 2.05 CHF/l et la sans-plomb 98 à 1.89 CHF/l sur les hauts de Lausanne. Ca faisait un petit moment que ça stagnait respectivement à 2 CHF et 1.83 CHF.
2.09
1.90
1.85
respectivement diesel, SP98 et SP95, au même endroit.
ce matin passé à 1.41 €/l pour le SP95le 24 Avril, energy_isere a écrit :c' est passé à 1.38 €/l pour le SP95.le 20 Avril, energy_isere a écrit :Le SP95 à 1,365 €/l à Carrefour St Egréve (Isére) .
Nouveaux records pour les carburants en France, l'essence dépasse 1,40 euro
Les prix du gazole, de l'essence et du fioul domestique ont atteint la semaine dernière de nouveaux records en France, dans le sillage de ceux du pétrole brut, selon des chiffres de l'Union française de l'industrie pétrolière.
Le litre de super sans plomb 95 a battu un nouveau record en passant la barre des 1,40 euro, à 1,4017 euro, contre 1,3829 euro une semaine plus tôt, selon un relevé hebdomadaire mis en ligne sur le site de l'Ufip.
Le litre de gazole a atteint 1,3162 euro, après un précédent plus haut la semaine précédente à 1,3025 euro.
Le litre de fioul domestique s'est établi à 0,8702, contre 0,8569 euro également une semaine plus tôt.
Ces prix correspondent à des moyennes hebdomadaires, mais ils peuvent être beaucoup plus élevés et varier d'un jour à l'autre ou d'une station-service à l'autre.
Ainsi l'essence atteignait mardi 1,61 euro le litre et le gazole 1,55 euro dans une station-service du XVIIe arrondissement à Paris, selon le site du ministère de l'Economie qui recense les prix pratiqués à la pompe.
Les cours du pétrole brut sur les marchés internationaux se sont propulsés la semaine dernière et en début de semaine à de nouveaux sommets, proche des 120 dollars le baril. Ils se sont un peu repliés mardi à Londres.
Cette hausse des prix des carburants risque d'alimenter l'inflation en France, qui a déjà explosé en mars (+3,2%). Le mois dernier, les prix des combustibles liquides, dont le fioul domestique, ont déjà bondi de 38%.
La flambée des prix à la pompe s'ajoute à celle de la facture énergétique. Le gouvernement a décidé une hausse des tarifs du gaz de 5,5% pour les personnes qui se chauffent au gaz, qui prendra effet mercredi. Cela correspond à une augmentation de près de 10% depuis le début de l'année après une précédente majoration de 4% en janvier.
Boursoram^