Difficultés énergétiques au Royaume Uni
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- mrlargo
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Petit reportage grand public.
Vol de fuel de particuliers en Angleterre.
Comme d'hab, présenté en version "fait divers", sans aucune perspective. Mais bon c'est TF.
Vol de fuel de particuliers en Angleterre.
Comme d'hab, présenté en version "fait divers", sans aucune perspective. Mais bon c'est TF.
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
http://www.latribune.fr/info/Areva-et-S ... nel=BourseAreva et Siemens partenaires d'E.ON dans le nucléaire
L'électricien allemand E.ON a choisi Areva et Siemens comme partenaires pour de nouvelles centrales nucléaires, notamment au Royaume-Uni, annoncent les trois groupes.
E.ON a indiqué qu'il choisirait le réacteur EPR de 1.600 mégawatts d'Areva et "l'îlot classique" de Siemens pour construire de nouvelles centrales sur le sol britannique.
Le groupe allemand de services collectifs a également accepté de poursuivre le développement du réacteur à eau bouillante d'Areva, baptisé provisoirement SWR, d'une puissance de l'ordre de 1.250 mégawatts.
"Les deux partenaires envisagent d'établir une coopération de long terme pour la maintenance et les services associés aux réacteurs actuels et futurs d'E.ON ainsi qu'en matière de recherche et développement", précise Areva dans un communiqué.
Le gouvernement britannique a donné son feu vert à la construction d'une série de centrales nucléaires, qui permettent d'éviter les émissions de dioxyde de carbone, pour remplacer des équipements vieillissants et garantir ses approvisionnements futurs.
La décision a entraîné une guerre d'enchères pour l'opérateur nucléaire British Energy, valorisé 11 milliards de livres (13,7 milliards d'euros) et qui gère huit centrales actives sur des sites où de nouvelles constructions sont également envisagées.
EDF et l'allemand RWE font figure de favoris, mais E.ON, propriétaire du fournisseur britannique d'électricité Powergen, a fait savoir la semaine dernière que toutes les options restaient ouvertes concernant une offre.
Selon une source du secteur, le groupe a également déposé une offre pour des terrains mis en vente par la Nuclear Decommissioning Authority (NDA).
La NDA reçu une trentaine de manifestations d'intérêt pour ces terrains qui entourent 18 sites nucléaires pour l'essentiel désactivés et où de nouvelles constructions sont là aussi à l'étude.
E.ON et RWE entendent se servir de leur présence en Grande-Bretagne pour participer au développement nucléaire, alors que l'Allemagne s'est engagée depuis huit ans à arrêter progressivement ses centrales et à cesser d'en construire d'autres.
Les réacteurs EPR et SWR représentent la troisième génération de centrales nucléaires et les scientifiques travaillent déjà à la troisième.
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
La grève d'une raffinerie perturbe l'exploitation en mer du Nord
Les stations-service de Glasgow et d'Édimbourg commençaient hier à rationner la distribution d'essence aux particuliers en prévision de l'arrêt de l'importante raffinerie de Grangemouth, en Écosse.
Les salariés du groupe Ineos prévoient d'arrêter le travail demain et lundi, pour protester contre la réforme de leurs retraites. Après l'arrêt, la raffinerie aura besoin d'environ trois semaines pour retrouver son niveau de production habituel, ce qui pourrait obliger BP à fermer un oléoduc qui transporte un tiers de la production de pétrole de la mer du Nord.
Alors que les discussions continuaient hier entre la direction de l'installation et les employés, le gouvernement a assuré qu'il n'y avait pas de risque de pénurie de pétrole en Grande-Bretagne.
Le Figaro
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Voila ce que provoque la grève.
http://www.lalibre.be/actu/europe/artic ... brown.html
Dans la version papier, on voie une photo d'une pompe à essence ou il est inscrit " Sory, no fuel"
Comme quoi, on peut très vites manquer de carburant.
http://www.lalibre.be/actu/europe/artic ... brown.html
Dans la version papier, on voie une photo d'une pompe à essence ou il est inscrit " Sory, no fuel"
Comme quoi, on peut très vites manquer de carburant.
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
On dirait qu' il en est du secteur de l' electricité autant d' interet que de leur ex secteur automobiles pour ces English .....

Suez et GDF acquièrent une centrale anglaise
Après avoir obtenu l'autorisation des autorités européennes de la concurrence, Suez et Gaz de France ont achevé aujourd'hui l'acquisition de la société Teesside Power Limited auprès de Cargill et Goldman Sachs. La centrale électrique de Teesside, d'une puissance de 1 875 MW, est implantée dans le Nord-Est de l'Angleterre, sur le site industriel de Wilton.
Gaz de France et Suez, via sa filiale Electrabel, détiennent chacune 50 % de la société.
Avec 8 turbines fonctionnant au gaz naturel, Teesside est actuellement la centrale à cycle combiné la plus puissante d'Europe.
Suez et Gaz de France ont obtenu le permis de construire des municipalités de Redcar et de Cleveland pour rénover les installations de la centrale électrique de Teesside, en activité depuis quinze ans. Les nouveaux exploitants vont procéder à une expertise approfondie de la centrale avant de fixer les modalités et les délais des travaux de rénovation.
Mise en service en avril 1993, à l'ouest du site de Wilton, la centrale de Teesside était détenue par une joint venture entre Enron, ICI et quatre compagnies électriques régionales. La centrale peut satisfaire environ 3 % des besoins en électricité de l'Angleterre et du Pays de Galles.
Teesside est l'une des centrales de cogénération à cycle combiné les plus puissantes au monde, affirme GDF, qui souligne qu'elle dispose d'une grande flexibilité, ce qui contribue à sécuriser l'approvisionnement en électricité du Nord-Est de l'Angleterre.
Enerzine
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Le passé atomique du Royaume-Uni pèse sur la relance de sa filière nucléaire
LE MONDE | 28.04.08
On n'imagine pas cimetière industriel plus riant : sous le soleil de printemps, le site de Sellafield, enchâssé entre des collines tapissées de vertes prairies et une mer d'Irlande à l'écume paisible, a une allure pimpante. Vu du toit du bâtiment B 204, c'est une ruche d'usines, de hangars, de voies de chemin de fer, de grillages, de grues, de pylônes électriques dans laquelle, sur quatre kilomètres carrés, s'activent travailleurs et véhicules. On pourrait se croire au temps des "bons vieux jours", selon l'expression du responsable du démantèlement du bâtiment B 204. John Daniel évoque, cachant sous l'ironie une nostalgie désabusée, une époque où l'énergie nucléaire avait l'avenir devant elle, où la reine venait inaugurer les nouveaux réacteurs, où l'on signait des contrats avec les Japonais, où l'on rivalisait avec les Frenchies et leur usine de La Hague.
Mais les blocs cubiques, distingués par la couleur des tôles qui les revêtent - beige, rose, bleu, noir -, n'ont des usines modernes ou des zones industrielles que l'apparence : ils ne produisent rien mais dissimulent, ici des déchets radioactifs dont on ne sait que faire, là des réacteurs nucléaires ou des installations hors d'usage et contaminés, ailleurs des chaînes de traitement qui fonctionnent cahin-caha ou un stock de 85 tonnes de plutonium sans destination.
"Il faudra démanteler environ dix gros bâtiments et une centaine de petits", dit Stephen Stagg, de Sellafield Limited, la compagnie qui gère le lieu. La principale usine encore opérationnelle, dédiée au retraitement du combustible usé, fonctionne mal : dénommée Thorp, elle s'est arrêtée deux ans suite à un accident, a redémarré en 2007 avant que la défaillance d'un élévateur, en janvier 2008, n'interrompe à nouveau son activité. Elle a redémarré en mars, mais devra stopper cet été pour que l'on y change une pièce majeure.
Ouvert en 1947, Sellafield a d'abord abrité les équipements permettant au Royaume-Uni de fabriquer le plutonium indispensable à la bombe dont il voulait se doter. Il s'y est produit, en 1957, l'un des accidents les plus graves de l'histoire du nucléaire, l'incendie de la "pile" de Windscale, dont la haute cheminée domine toujours la zone. Cela n'a pas empêché l'ajout successif de réacteurs producteurs d'électricité, de diverses usines de retraitement, de Thorp, de plusieurs entrepôts de déchets. Et d'une unité de fabrication de Mox - un mélange de plutonium et d'uranium servant de combustible nucléaire - qui n'a jamais fonctionné correctement. Si bien que la Grande-Bretagne s'apprête à livrer à Areva du plutonium pour compenser la production par l'industriel français du Mox qu'elle n'a pas été capable de fournir...
La radioactivité énorme que recèle Sellafield, et celle d'une quinzaine d'autres implantations nucléaires moins massives dispersées dans le pays, induit des coûts de démantèlement faramineux : 92 milliards d'euros, selon la Nuclear Decommissioning Authority (NDA), l'agence gouvernementale chargée de ce travail. "Ce chiffre va certainement augmenter, parce que l'information précise sur les sites s'améliore", note Pip Hatt, de la NDA. Il faudra ajouter le coût des installations de stockage final des déchets très radioactifs, qui pourrait dépasser 20 milliards d'euros. Ni le lieu ni la forme de ce stockage ne sont d'ailleurs définis.
Mais il ne s'agit pas seulement de régler la facture du passé. L'équipe du premier ministre britannique Gordon Brown a fait le choix de relancer le nucléaire, préparant la construction de dix nouveaux réacteurs. Une décision inspirée par le fait que la Grande-Bretagne devra faire face à la fermeture programmée, vers 2015, des 15 réacteurs qui y fonctionnent encore. Echaudé par le passif de Sellafield, le gouvernement entend que ce soit le secteur privé qui prenne en charge cette relance. EDF, Areva, l'Allemand RWE, le suédois Vattenfall, d'autres encore sont sur les rangs. Le réacteur EPR, proposé par EDF et par Areva, tient la corde. EDF produit déjà de l'électricité au Royaume-Uni, tandis qu'Areva apporte un conseil technique à Sellafield et postule, au sein d'un consortium, à la gestion du site, dans le cadre d'un contrat préparé par la NDA pour dix-sept ans.
"Si l'on veut faire face au changement climatique, le nucléaire fait partie du "mix" énergétique permettant d'y parvenir", dit le ministre de l'énergie, Malcolm Wicks, à Londres, dans un entretien au Monde. Mais le Royaume-Uni ne sait que faire de ses déchets nucléaires, ceux du passé comme ceux qui seraient créés par les nouveaux réacteurs. "Nous n'avons pas de solution spécifique, reconnaît Malcolm Wicks. Mais les nouveaux réacteurs entreront en fonctionnement en 2017 ou 2020 ; ils fonctionneront pendant quarante ou cinquante ans : il y a du temps pour trouver une solution." Il précise : "Nous serons attentifs à ce que le coût total du cycle nucléaire soit assumé par le secteur privé."
Par l'intermédiaire d'EDF et d'Areva, la France sera-t-elle impliquée dans la liquidation des déchets radioactifs futurs outre-Manche ? Même s'il était pour partie répercuté sur la facture électrique des Britanniques, le coût final de cette gestion reste inconnu. "Le contribuable français pourrait finir par payer les coûts réels du nucléaire britannique", observe Shaun Burnie, un consultant indépendant.
Hervé Kempf
- jimfells
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
"Je vous achète des EPR et le savoir faire pour l'exploitation, en échange vous refourgez mes bouses aux contribuables Froggies"energy_isere a écrit :Le passé atomique du Royaume-Uni pèse sur la relance de sa filière nucléaire
LE MONDE | 28.04.08
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Par l'intermédiaire d'EDF et d'Areva, la France sera-t-elle impliquée dans la liquidation des déchets radioactifs futurs outre-Manche ? Même s'il était pour partie répercuté sur la facture électrique des Britanniques, le coût final de cette gestion reste inconnu. "Le contribuable français pourrait finir par payer les coûts réels du nucléaire britannique", observe Shaun Burnie, un consultant indépendant.
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Hervé Kempf

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- sylva
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Merde, on va payer plus...
(...et pour ça, faudra travailler plus, il l'avait bien dit, l'autre...)

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Il n'y a que la fiction qui dise le vrai. Vladimir Nabokov
Un écran, ça empêche de voir ; c'est sa fonction.
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Justement, le principal problème du nucléaire, c'est les dechets. AUCUNE, mais AUCUNE entreprise ne veut payer pour stocker des dechets dont la durée de stockage et donc le cout tendent vers l'infini.jimfells a écrit :
"Je vous achète des EPR et le savoir faire pour l'exploitation, en échange vous refourgez mes bouses aux contribuables Froggies"![]()
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- Hydrogène
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Et pourtant, elle pourrait se faire payer infiniment pour ça. Je pense plutôt que personne n'a envie de payer, et que personne ne peut assurer de payer assez longtemps.Olduvai a écrit : Justement, le principal problème du nucléaire, c'est les dechets. AUCUNE, mais AUCUNE entreprise ne veut payer pour stocker des dechets dont la durée de stockage et donc le cout tendent vers l'infini.
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Pour moi le principal problème du nucléaire, c'est l'accident! Et je crois que la France par l'entremise d'EDF prend un énorme risque de prendre à son compte l'exploitation de centrales en GB . Un accident dans une vielle centrale pourrait coûter très cher au final aux contribuables Froggies....jimfells a écrit :Justement, le principal problème du nucléaire, c'est les dechets. AUCUNE, mais AUCUNE entreprise ne veut payer pour stocker des dechets dont la durée de stockage et donc le cout tendent vers l'infini.energy_isere a écrit :"Je vous achète des EPR et le savoir faire pour l'exploitation, en échange vous refourgez mes bouses aux contribuables Froggies"Le passé atomique du Royaume-Uni pèse sur la relance de sa filière nucléaire
LE MONDE | 28.04.08
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Par l'intermédiaire d'EDF et d'Areva, la France sera-t-elle impliquée dans la liquidation des déchets radioactifs futurs outre-Manche ? Même s'il était pour partie répercuté sur la facture électrique des Britanniques, le coût final de cette gestion reste inconnu. "Le contribuable français pourrait finir par payer les coûts réels du nucléaire britannique", observe Shaun Burnie, un consultant indépendant.
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Hervé Kempf
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- ten
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
EDF est, jusqu'à aujourd'hui, la seule entreprise au monde à savoir gérer un parc nucléaire sur la durée, les anglais s'adressent au meilleur de la catégorie. Sans les centrales nucléaires françaises, la stabilité de l'éléctricité serait difficile en Europe. C'est interessant pour EDF d'installer des centrales en GB, elles seront plus faciles à refroidir l'été et pourront soulager celles de la Loire par exemple.
Si ça continu, il n'y aura pas de libéralisation du courant en Europe, EDF va vite bouffer tous ses concurrents.
Si ça continu, il n'y aura pas de libéralisation du courant en Europe, EDF va vite bouffer tous ses concurrents.
Le Pic Oil sinon rien.
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- Goudron
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Je veux bien croire que les équipes d'EDF sont les championnes du monde dans leur domaine professionnel. Il n'en reste pas moins que je doute fortement qu'EDF soit capable de trouver un jour des compagnies d'assurance capable de couvrir leur risque professionnel en cas d'incident nucléaire. Ce qui tendrait a démontrer que le risque est trop grand .ten a écrit :EDF est, jusqu'à aujourd'hui, la seule entreprise au monde à savoir gérer un parc nucléaire sur la durée, les anglais s'adressent au meilleur de la catégorie. Sans les centrales nucléaires françaises, la stabilité de l'éléctricité serait difficile en Europe. C'est interessant pour EDF d'installer des centrales en GB, elles seront plus faciles à refroidir l'été et pourront soulager celles de la Loire par exemple.
Si ça continu, il n'y aura pas de libéralisation du courant en Europe, EDF va vite bouffer tous ses concurrents.
Question : EDF est-elle assurée ?
- phyvette
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Oui par une garantie de l'état Français via un fond , qui il me semble est alimenté par une contribution prélevée sur les factures .prontalgix a écrit : Question : EDF est-elle assurée ?
Mais tu as raison , il semble bien que de par le monde aucune installations nucléaires n'assurent sa responsabilité civile par des assureurs privés.
Il n'est pas impossible que les états souhaitent contrôler jusqu'aux risques d'accidents , du moins en France .
Un assureur avec ses ré-assureurs en cascade serait pourtant capable de le faire , mais pour plus cher.

пошел на хуй пу́тин

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- Goudron
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique
Que l'état français garantisse en dernier ressort ses propres installations vis à vis de sa propre population sur son propre territoire est logique après tout. Maintenant que l'état français prenne le risque d'exploiter des centrales nucléaire sur un autre territoire que le sien compte tenu du risque d'exploitation nucléaire me semble débile. J'espère au moins que l'état français a négocié un accord avec l'état anglais avant de laisser EDF s'engager à reprendre toutes ces centrales en cas d'accident.phyvette a écrit :Oui par une garantie de l'état Français via un fond , qui il me semble est alimenté par une contribution prélevée sur les factures .prontalgix a écrit : Question : EDF est-elle assurée ?
Mais tu as raison , il semble bien que de par le monde aucune installations nucléaires n'assurent sa responsabilité civile par des assureurs privés.
Il n'est pas impossible que les états souhaitent contrôler jusqu'aux risques d'accidents , du moins en France .
Un assureur avec ses ré-assureurs en cascade serait pourtant capable de le faire , mais pour plus cher.
Vous imaginez les demandes de réparation que pourraient exiger les anglais en cas de contamination d'une partie de leur territoire par une des centrales d'EDF ?