Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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phyvette
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par phyvette » 03 mai 2008, 01:08

En fait Prontalgix la sécurité nucléaire et les assurances dommages c'est un peu plus compliqué. Le système des réparations est organisé par des conventions internationales . Les indemnisations sont à plusieurs paliers, national et international entre les différents états signataires à la Convention de Bruxelles, a se titre les centrales nuke Britanniques d'EdF rentre dans un cadre existant .

Tout est là : Le régime d'assurance et d'indemnisation en cas d'accident nucléaire.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

пошел на хуй пу́тин
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Graine d'Etoile
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par Graine d'Etoile » 03 mai 2008, 10:14

bon, on dérive du sujet principal sur les gibies en difficultés energétiques.

Pour continuer la dérive, jusqu'à ce qu'un modérateur nous renvoie dans un fil plus adapté : Notez juste que le montant maximal d'indemnisation prévu par l'industrie nucléaire est plaffonné à 700 M€ (sans paler du cout d'une centralenucléaire, imaginez la valeur des biens dans une zone d'exclusion de 30 km , et vous obtiendrez un ordre de grandeur un peu différent). Et relisez votre contrat d'assurrance personnelle, et vous vous rendrez compte que le risque nucléaire est absolument exclu des assurrances. Bilan, si vous habitez dans une zone d'exclusion aprés un accident nucléaire, personne ne vous dédommagera, ni pour votre santé, ni pour vos biens.
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pascal47
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par pascal47 » 03 mai 2008, 11:53

Y aura t-il aussi des dédommagements concernant les impacts, moins brutaux certes d'un accident nucléaire mais tout aussi réels, de la pollution sur notre santé et celles de nos descendants ?

Idemn des conséquences duent au réchauffement climatique, qui dédommagera ?
Daniel Pennac (La fée Carabine)
"Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi la société n'est qu'un rêve de prédateur."

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osas09
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par osas09 » 09 mai 2008, 15:29

Moi qui croyais qu'il ne restais plus de pétrole en mer du nord :shock: :shock:
L'aventure commence à Aberdeen
Salaires mirobolants, chômage inexistant : dans la capitale européenne du pétrole, comme sur les plates-formes de la mer du Nord où l'on fore toujours plus profond, la fièvre de l'or noir enflamme les prix et les esprits
c'est même une nouvelle rué vers l'or noir :
L'aventure commence à Aberdeen
De notre envoyée spéciale en mer du Nord

A Aberdeen, personne ne se plaint de la hausse du pétrole. Il suffit de voir le ballet des Porsche Cayenne et des grosses Mercedes dans les rues de ce gros port industrieux écossais pour le sentir : un parfum de ruée vers l'or plane sur la ville... Dans cette tristounette cité de granit gris, les prix de l'immobilier ont dépassé ceux de Paris, et les salaires flamboyants rappellent les années folles de la netéconomie. «Si vous aimez l'argent, l'aventure, le dépaysement, n'hésitez pas, c'est vers le pétrole qu'il faut vous tourner aujourd'hui», affirme un cadre responsable de forages chez Total.
Prenez Tom. Jean et sweat-shirt décontracté, cet Ecossais de 28 ans est mécanicien sur Alwyn, l'une des plus grandes plates-formes pétrolières de la mer du Nord, exploitée par Total, à quatre-vingt-dix minutes d'hélicoptère des côtes. «Un bon job, on ne se plaint pas», dit-il sobrement. Le rythme de travail lui convient : deux semaines en mer suivies de trois semaines de congés, l'idéal pour ce globe-trotteur qui parcourt la planète avec sa femme, infirmière. Certes, les conditions ne sont pas toujours de tout repos dans cette usine en haute mer arrimée-amarrée au milieu de vagues pouvant atteindre 30 mètres de haut... Enfermés dans le brouillard épais et persistant de la mer du Nord, avec la télé et un billard pour toute distraction, la terre semble parfois bien loin. Mais le salaire est là : Tom, technicien en début de carrière, touche environ 10 000 euros par mois. Net ! Employé, comme la plupart des salariés de cette plate-forme, par un sous-traitant de Total - seule une poignée d'expatriés est directement salariée de la multinationale pétrolière -, il ne se plaint pas. Mercenaire dans l'âme, il est plutôt mieux payé qu'eux, et il n'aurait que l'embarras du choix pour retrouver un job... A 23 ans, Laura, grands yeux bleus et silhouette longiligne, l'une des rares femmes à bord, travaille, elle, pour Total. Recrutée avant même d'avoir obtenu son diplôme d'ingénieur, elle termine à peine son parcours en alternance. Son salaire ? Il lui a déjà permis de s'acheter un appartement à Aberdeen : «Un placement financier.» «Ici, un technicien du secteur pétrolier est payé 75 000 euros par an, et 25 000 euros de plus s'il travaille en offshore. Pour les ingénieurs, c'est 25% de plus», résume Alain Delaytermoz, directeur des opérations chez Total, à Aberdeen... Et à ce prix-là, encore faut-il retenir le personnel. Un véritable défi dans une région où le chômage, après avoir été longtemps l'un des plus élevés du pays, est tombé au-dessous de... 2% ! «A Aberdeen, la crise de l'emploi affecte d'abord... les employeurs !», affirme Roland Festor, directeur des opérations de Total UK.

Bienvenue à Aberdeen. La troisième ville d'Ecosse et capitale européenne du pétrole, qui vit depuis trente ans au rythme des fluctuations du baril, concentre l'essentiel de la production britannique d'hydrocarbures de la mer du Nord, 2% de la production mondiale, à peu près l'équivalent de la consommation totale du pays... Dans cette cité de 210 000 habitants, qui compte 900 compagnies pétrolières et parapétrolières enregistrées sur son sol, un cinquième de la population travaille directement dans le secteur de l'or noir. Du garagiste spécialisé dans les grosses cylindrées au restaurateur qui pratique des prix londoniens, rares sont ceux qui échappent, ici, à l'emprise de l'or noir.
Tout a commencé en 1965, avec la découverte, par BP, du premier gisement de West Sole, au large des côtes britanniques. Las ! C'est du gaz. A l'époque, on sait encore mal l'exploiter et ça ne vaut pas grand-chose ! Il faudra attendre dix ans et l'exploitation du premier puits de pétrole pour qu'Aberdeen, jusque-là spécialisé dans la pêche à la baleine et au hareng, décolle. Depuis, chaque fois que le pétrole grimpe, tout va bien. Mais en 1986, quand le prix du baril tombe à 9 dollars au-dessous de son coût de production, c'est la bérézina. Les mercenaires, qui font le gros de la population pétrolière, vont chercher fortune ailleurs. Tandis que le marché immobilier s'effondre, les sous-traitants mettent la clé sous la porte et le chômage explose... En 1998, après une décennie de hausse, le cycle repart à la baisse : «After the boom, the gloom» («Après l'euphorie, la déprime»)... Depuis que le prix du baril a repris son ascension, tout Aberdeen a retrouvé le sourire. Lorsqu'il a atteint les 60 dollars, il y a deux ans, c'était l'euphorie. «Oubliés les mauvais souvenirs, tout le monde s'est mis à investir frénétiquement dans le secteur», se souvient un cadre du groupe. A 100 dollars le baril, c'est carrément la surchauffe. Toute la chaîne de production tourne à plein régime. De la construction navale aux pipelines, en passant par l'ensemble des prestataires de service, on s'arrache experts, matières premières, bateaux, matériel d'exploration. Les prix s'enflamment, le fameux «rig», la pompe à forage, qu'on pouvait encore louer pour 100 000 dollars par jour il y a quatre ans, en vaut aujourd'hui 350 000.... Quant à l'expert, le spécialiste expérimenté en techniques sous-marines, ou le géologue de haut vol, il peut vendre son savoir-faire pour 6 000 à 8 500 euros... par jour ! «Aujourd'hui, ce sont les sous-traitants qui imposent leur loi. On nous accuse de faire des bénéfices record. Mais ce sont eux qui tirent l'essentiel des bénéfices de l'explosion des prix», affirme Thierry Bourgeois, directeur des opérations pour Total UK.

Certitude : les entreprises manquent de tout, et surtout de bras. Le groupe sillonne d'ailleurs le pays à la recherche de main-d'oeuvre. De l'automobile aux charbonnages en passant par les brasseries qui utilisent des technologies proches de celles du forage, tous les secteurs sont démarchés. Il y a un an encore, certains concurrents, plus directs, n'hésitaient pas à aller directement sur l'héliport d'Aberdeen débaucher les ouvriers de Total qui s'apprêtaient à embarquer en leur offrant 20% de salaire en plus... «Des méthodes sans foi ni loi, on n'avait jamais vu ça», soupire Thierry Bourgeois... Il a fallu y mettre bon ordre, conclure un gentleman's agreement. Difficilement car, il y a un an encore 40% des salariés travaillant pour Total, à Alwyn, avaient moins d'un an d'ancienneté ! Un sacré problème, dans un métier où il faut compter plusieurs mois de formation avant d'être réellement opérationnel et rompu aux techniques, drastiques, de sécurité. Depuis, le groupe s'est adapté et a amélioré son offre : chaque salarié passant deux semaines offshore a désormais droit à trois semaines de repos compensateur au lieu de deux... «En fait, les compagnies récoltent ce qu'elles ont semé», confie un cadre de Total. En licenciant des talents en période de crise, en entraînant la disparition des petits sous-traitants, elles ont favorisé les concentrations et se sont mises à leur merci.»
Combien de temps cette surchauffe va-t-elle durer ? Considérés comme «matures», les puits de la mer du Nord, qui représentaient 4% de la production mondiale il y a dix ans encore, montrent leurs limites. Comme ces villes du Far West désertées après la ruée vers l'or, Aberdeen deviendra-t-elle demain une cité fantôme ? Chez Total, on est confiant. Conçues pour une durée de vie de vingt ans, les installations d'Alwyn auraient déjà dû fermer en 2006. Elles ont bénéficié d'un programme d'investissements et de renforcement qui va les prolonger de vingt ans encore. A quelques miles d'Alwyn, le gisement de Jura, découvert en 2006, devrait, moyennant 800 millions d'euros d'investissement, prolonger cette success story. Toujours plus loin, toujours plus profond, jusqu'à 5 580 kilomètres de fond, pour les dernières découvertes de Total... Au centre de la terre, là où les températures défient toutes les lois de composition des métaux. A coups de prouesses techniques et d'investissements faramineux, les majors espèrent ainsi faire face à l'assèchement des réserves. A plus de 100 dollars le baril, le jeu en vaut la chandelle. Encore un instant, monsieur le bourreau.
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/paruti ... 4283-.html
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par Fish2 » 09 mai 2008, 15:53

Trop bon, cet article, osas09 !
Surtout pour la description des symptômes de la fièvre de l'or noir :
nouvel obs a écrit :Toujours plus loin, toujours plus profond, jusqu'à 5 580 kilomètres de fond, pour les dernières découvertes de Total... Au centre de la terre, là où les températures défient toutes les lois de composition des métaux ...
Où comment retomber sur ses pieds, en défiant toutes les lois du journalisme :-D
One more scotch ?
« Sauf événements majeurs, la probabilité est forte que le prix du baril redescende vers 30 dollars l’an prochain. » Thierry Desmaret, Le Figaro, novembre 2004

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par osas09 » 09 mai 2008, 15:59

Dans la version papier du journal il y a même un encart ou il situe le PO en 2017 2018 selon des spécialistes qu'il se garde bien de nommer. Il protége ses sources bien sur. :roll:
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par Caraco » 09 mai 2008, 16:00

Toujours plus loin, toujours plus profond, jusqu'à 5 580 kilomètres de fond, pour les dernières découvertes de Total... Au centre de la terre, là où les températures défient toutes les lois de composition des métaux.
Tu m'étonnes que c'est profond, 5580 bornes, c'est même le noyau il me semble. Bref c'est moi qui n'y connais rien ou bien le journaliste qui aura confondu mètre et kilomètre ?
Dernière modification par Caraco le 09 mai 2008, 16:03, modifié 1 fois.

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par Mathieu G. » 09 mai 2008, 16:03

Caraco a écrit :C'est moi qui n'y connais rien ou bien le journaliste qui a confondu mètre et kilomètre ?
bof, on n'est pas à 3 zéros près. Franchement, je vous trouve pinailleurs :-D

Juste pour info, la terre fait environ 40 000 km de circonférence, soit environ 40000/2/3.14 = 6300 km de rayon.
donc quand on fore à 5000 m, on n'est pas près d'approcher le centre de la terre.
Prix du pétrole affiché dans Google Chrome : http://sites.google.com/site/oilpricechromeextension/

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 09 mai 2008, 19:38

EDF a déposé son offre sur BRITISH ENERGY

AOF) - EDF a soumis, seul, une offre sur l'opérateur des centrales nucléaires britannique British Energy à un prix "sensiblement inférieur" à 700 pence par action, a appris l'agence Reuters de sources proches du dossier. La presse britannique tablait ces derniers jours sur des offres inférieures au cours de Bourse, entre 600 et 700 pence par action. Vendredi, le cours de British Energy a clôturé en repli de 1,96% à 701 pence. Le groupe français d'électricité n'exclut toutefois pas de s'allier ultérieurement avec d'autres dans ce dossier, comme avec le britannique Centrica, a rapporté Reuters.

En mars, le gouvernement britannique a annoncé, via sa banque conseil UBS, qu'il ne s'opposerait pas à une OPA ou une prise de participation d'un groupe étranger sur British Energy. Le Trésor britannique détient encore 35,2% du groupe, héritage de l'intervention de l'Etat en 2002, quand British Energy, alors privatisé, était au bord de la banqueroute.

L'acquisition de British Energy offrirait à EDF un accès privilégié à la relance de l'atome en Grande-Bretagne. Le groupe possède et exploite en effet la plupart des centrales nucléaires du pays.

Par ailleurs, EDF aurait acquis des terrains proches de deux sites nucléaires en Angleterre et au Pays de Galles afin de se trouver en position de construire de nouvelles centrales en cas d'échec de l'offre.


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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par sceptique » 09 mai 2008, 21:58

Mathieu G. a écrit :
Caraco a écrit :C'est moi qui n'y connais rien ou bien le journaliste qui a confondu mètre et kilomètre ?
bof, on n'est pas à 3 zéros près. Franchement, je vous trouve pinailleurs :-D

Juste pour info, la terre fait environ 40 000 km de circonférence, soit environ 40000/2/3.14 = 6300 km de rayon.
donc quand on fore à 5000 m, on n'est pas près d'approcher le centre de la terre.
Ce serait plutôt exactement ! De mémoire, c'était même la première définition du mètre à l'époque de la Révolution (elle a bien évoluée depuis). 1/10 000 000 du 1/4 de la circonférence.

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 07 juin 2008, 11:42

EDF réunit un crédit de 14,4 mds d'euros pour racheter British Energy (presse)

Le groupe français d'électricité EDF est en train de réunir un crédit de 14,4 milliards d'euros (11,5 milliards de livres sterling) afin de racheter l'opérateur nucléaire British Energy, écrit le Figaro samedi, citant des sources bancaires.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5581366

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par cicero » 08 juin 2008, 00:17

Caraco a écrit :
Toujours plus loin, toujours plus profond, jusqu'à 5 580 kilomètres de fond, pour les dernières découvertes de Total... Au centre de la terre, là où les températures défient toutes les lois de composition des métaux.
Tu m'étonnes que c'est profond, 5580 bornes, c'est même le noyau il me semble. Bref c'est moi qui n'y connais rien ou bien le journaliste qui aura confondu mètre et kilomètre ?
Il te semble fort bien mon cher! C'est en fait même le noyau interne!
Le noyau externe débute au tour de 2900km et le noyau interne lui au environs de 4700 km... Et comme ils ont foré à 5580km il pompe du magma à quelque chose comme 7000°C...

C'est très crédible tout ça... :roll:
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par energy_isere » 09 juin 2008, 19:39

British Energy : n'a pas reçu d'offre intéressante.

(CercleFinance.com) - British Energy a annoncé que sur l'ensemble des offres reçues, aucune ne propose un prix de rachat supérieur au cours de clôture de vendredi. L'exploitant britannique de centrale nucléaire ajoute que les propositions ne sont pas intéressantes pour les actionnaires car elle ne prennent pas en compte de la valorisation de l'entreprise étant donné le prix de l'électricité et des sites détenus par le groupe.

La direction ajoute qu'il n'y a aucune certitude quant à la réalisation de la vente de ses actifs si aucune entente n'est trouvée.

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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par Saratoga Elensar » 11 juil. 2008, 01:56

British Energy, the UK's largest nuclear power plant operator, said that its electricity output fell by 17 per cent in the second quarter. A glitch at Sizewell B, the nuclear power station, triggered blackouts that hit up to 500,000 homes in May. Figures yesterday showed that the company's entire electricity output was only 11.4Terawatt hours (TWh), down from 13.8 TWh in the same quarter last year.

Lower nuclear power output, which fell from 13.0 TWh in the second quarter of 2007 to 9.5 TWh in the same period this year, was partly offset by an increase in production at its coal-fired power plant at Eggborough from 0.8 TWh to 1.9TWh.

Declining output was in line with expectations, the company said. Its power generation has been limited by planned maintenance and long-term repairs. Yesterday, half of its eight nuclear power stations were running.

Operational problems have made the sale of the Government's stake in the nuclear group more difficult, deterring potential buyers
L'Angletterre, celle que nos politiques prenaient pour modèle économique il y a pas si longtemps de cela, entre dans une phase de Berezina économique et énergétique. Vive la crédibilité des exemples...
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Re: Les Britanniques en difficulté énergétique

Message par Alturiak » 11 juil. 2008, 10:48

Saratoga Elensar a écrit :
British Energy, the UK's largest nuclear power plant operator, said that its electricity output fell by 17 per cent in the second quarter. A glitch at Sizewell B, the nuclear power station, triggered blackouts that hit up to 500,000 homes in May. Figures yesterday showed that the company's entire electricity output was only 11.4Terawatt hours (TWh), down from 13.8 TWh in the same quarter last year.

Lower nuclear power output, which fell from 13.0 TWh in the second quarter of 2007 to 9.5 TWh in the same period this year, was partly offset by an increase in production at its coal-fired power plant at Eggborough from 0.8 TWh to 1.9TWh.

Declining output was in line with expectations, the company said. Its power generation has been limited by planned maintenance and long-term repairs. Yesterday, half of its eight nuclear power stations were running.

Operational problems have made the sale of the Government's stake in the nuclear group more difficult, deterring potential buyers
L'Angletterre, celle que nos politiques prenaient pour modèle économique il y a pas si longtemps de cela, entre dans une phase de Berezina économique et énergétique. Vive la crédibilité des exemples...
"Declining output was in line with expectations, the company said. Its power generation has been limited by planned maintenance and long-term repairs."

So what ? Berezina or not ?

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