Saudi Aramco va investir huit milliards d'euros dans une nouvelle raffinerie
Selon le journal Middle East Economic Digest, la compagnie pétrolière saoudienne veut construire une nouvelle raffinerie d'une capacité de 400.000 barils par jour pour près de 8 milliards de dollars.
La compagnie pétrolière publique Saudi Aramco a lancé un projet de construction d'une nouvelle raffinerie de 400.000 barils par jour pour une facture estimée entre sept et huit milliards de dollars, selon le journal local Middle East Economic Digest (MEED).
Le nouveau site devrait permettre à l'Arabie Saoudite, le plus gros exportateur mondial de pétrole, de développer ses capacités de 1,6 million de barils par jours à près de 3,8 millions.
La raffinerie devrait entrer en service début 2012 sur le site de Ras Tanura, sur la côte est du royaume où se situe déjà le plus grand complexe pétrolier du pays.
De fait, Saudi Aramco investit pleinement dans une stratégie de développement. La compagnie pétrolière a déjà signé avec le français Total et avec l'américain ConocoPhillips pour deux raffineries dédiées à l'exportation, et dont le coût devrait avoisiner pour chacune les six milliards de dollars.
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Projet de construction d' une raffinerie de 8-10 milliards de $ aux USA pour raffiner du pétrole issu des sables bitumineux de l' Alberta.
Ca serait le premiere nouvelle rafinerie aux USA depuis 30 ans.
Ca serait le premiere nouvelle rafinerie aux USA depuis 30 ans.
source : http://www.purchasing.com/article/CA6452329.htmlNew oil refinery planned in Midwest U.S.
Plans for the first new oil refinery in the U.S. in more than 30 years are underway. Hyperion Resources plans to build an $8 billion oil refinery in the Midwest which will refine crude from the Canadian oil sands in Alberta to feed the U.S. market, the company said.
The announcement came as something as a surprise to energy market gurus, as most new capacity is being targeted for the Middle East, not the Midwest. "Gas prices are the highest in U.S. history and the U.S. refining industry hasn't seen a significant change since 1976," said Hyperion Project Executive J.L. "Corky" Frank, a former Marathon Ashland Petroleum president, in a Reuters report. "The fact is refining capacity in this country has not kept pace with demand." Construction is expected to take four years and cost between $8-$10 billion.
The Wall Street Journal points out that “Refineries face high regulatory barriers, are expensive to build and often face heavy opposition from local residents. Investors often shun the projects because of their historically low profit margins. Arizona Clean Fuels Yuma, a Phoenix company, has been planning a refinery in Arizona since 1989. It plans to break ground on that project next year.”
- tolosa
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article de libération d'aujourd'hui :
Des groupes pétroliers trop riches pour investir
Aux Etats-Unis, le manque d’entretien des raffineries favorise la hausse des cours.
Par Thomas Dévry
Quand le prix de l’essence augmente à la pompe, les Américains ont l’habitude de blâmer les suspects habituels : Iraniens, pays arabes, cartel de l’Opep, Chavez. Pourtant, il existe un autre responsable, bien de chez eux : les entreprises pétrolières qui possèdent des capacités de raffinage insuffisantes. Le New York Times a récemment fait sa Une sur «les défaillances records des raffineries nationales» qui contribuent au prix élevé de l’essence (+ 35 % depuis le début de l’année). Selon le quotidien, un tiers des 150 raffineries américaines ont connu des «perturbations» ces six derniers mois : incendies, pannes mécaniques à répétition, et même une inondation. Au mieux, elles ne tournent qu’à 90 % de leur capacité totale.
«Ouragan invisible». Pour les responsables de l’industrie de l’or noir, il s’agit d’un «ouragan invisible», qui crée un goulet d’étranglement dans l’approvisionnement de carburant aux Etats-Unis. Mais, pour les détracteurs des sociétés pétrolières, ce problème ne découle pas de catastrophes naturelles imprévisibles, mais d’un sous-investissement chronique et volontaire dans les infrastructures de raffinage. L’Energy Information Administration, qui s’occupe de recenser les stocks, doit annoncer aujourd’hui des chiffres en progression (une capacité de raffinage à 91,8 % et des réserves de carburant en hausse), mais le fond du problème reste inchangé. D’après Raymond Learsy, un spécialiste du secteur, «il est difficile de croire qu’autant de désastres se sont abattus sur cette malheureuse industrie qui fait de son mieux pour nous fournir un produit au prix le plus élevé possible».
En trente ans, aucune nouvelle raffinerie n’a été construite aux Etats-Unis, les pétroliers se contentant de réparer et d’augmenter la capacité de celles déjà existantes. Du coup, comme l’a récemment expliqué Carolyn Merritt, la directrice du Chemical safety board, « le déficit d’équipements modernes entraîne des défaillances et accroît le risque de catastrophes». Ces dernières années, la marge de profit liée au raffinage est passée en moyenne de 5 à 25 dollars par baril. Les entreprises pétrolières, qui engrangent des bénéfices records, auraient donc les moyens de se payer de nouveaux équipements. Mais «en créant une situation d’approvisionnement tendu, elles contrôlent les prix et n’ont aucun intérêt à augmenter la capacité de raffinage», se lamente Mark Cooper, de la Consumer Federation of America. D’autant que les consommateurs n’ont pas diminué leur nombre d’arrêts à la pompe. Début juillet, avec des prix supérieurs à 0,60 euro le litre contre 0,40 il y a un an, les Américains ont pourtant failli battre le record du nombre de barils brûlés en un mois.
Imparable. Même s’il continue de faire le plein, l’automobiliste râle. et les politiciens se réveillent. Plusieurs élus du Congrès se sont alarmés de la mauvaise volonté des pétroliers pour remédier au manque de capacité de raffinage. Ces derniers ont trouvé l’argument imparable : puisque le président Bush lui-même a annoncé un objectif de réduction de la consommation de 20 % sur la décennie, et puisqu’on ne cesse de répéter que l’avenir est aux carburants bio, ils n’ont aucune raison d’investir dans une industrie en déclin. En attendant, le renard est toujours chargé de l’entretien du poulailler.
Des groupes pétroliers trop riches pour investir
Aux Etats-Unis, le manque d’entretien des raffineries favorise la hausse des cours.
Par Thomas Dévry
Quand le prix de l’essence augmente à la pompe, les Américains ont l’habitude de blâmer les suspects habituels : Iraniens, pays arabes, cartel de l’Opep, Chavez. Pourtant, il existe un autre responsable, bien de chez eux : les entreprises pétrolières qui possèdent des capacités de raffinage insuffisantes. Le New York Times a récemment fait sa Une sur «les défaillances records des raffineries nationales» qui contribuent au prix élevé de l’essence (+ 35 % depuis le début de l’année). Selon le quotidien, un tiers des 150 raffineries américaines ont connu des «perturbations» ces six derniers mois : incendies, pannes mécaniques à répétition, et même une inondation. Au mieux, elles ne tournent qu’à 90 % de leur capacité totale.
«Ouragan invisible». Pour les responsables de l’industrie de l’or noir, il s’agit d’un «ouragan invisible», qui crée un goulet d’étranglement dans l’approvisionnement de carburant aux Etats-Unis. Mais, pour les détracteurs des sociétés pétrolières, ce problème ne découle pas de catastrophes naturelles imprévisibles, mais d’un sous-investissement chronique et volontaire dans les infrastructures de raffinage. L’Energy Information Administration, qui s’occupe de recenser les stocks, doit annoncer aujourd’hui des chiffres en progression (une capacité de raffinage à 91,8 % et des réserves de carburant en hausse), mais le fond du problème reste inchangé. D’après Raymond Learsy, un spécialiste du secteur, «il est difficile de croire qu’autant de désastres se sont abattus sur cette malheureuse industrie qui fait de son mieux pour nous fournir un produit au prix le plus élevé possible».
En trente ans, aucune nouvelle raffinerie n’a été construite aux Etats-Unis, les pétroliers se contentant de réparer et d’augmenter la capacité de celles déjà existantes. Du coup, comme l’a récemment expliqué Carolyn Merritt, la directrice du Chemical safety board, « le déficit d’équipements modernes entraîne des défaillances et accroît le risque de catastrophes». Ces dernières années, la marge de profit liée au raffinage est passée en moyenne de 5 à 25 dollars par baril. Les entreprises pétrolières, qui engrangent des bénéfices records, auraient donc les moyens de se payer de nouveaux équipements. Mais «en créant une situation d’approvisionnement tendu, elles contrôlent les prix et n’ont aucun intérêt à augmenter la capacité de raffinage», se lamente Mark Cooper, de la Consumer Federation of America. D’autant que les consommateurs n’ont pas diminué leur nombre d’arrêts à la pompe. Début juillet, avec des prix supérieurs à 0,60 euro le litre contre 0,40 il y a un an, les Américains ont pourtant failli battre le record du nombre de barils brûlés en un mois.
Imparable. Même s’il continue de faire le plein, l’automobiliste râle. et les politiciens se réveillent. Plusieurs élus du Congrès se sont alarmés de la mauvaise volonté des pétroliers pour remédier au manque de capacité de raffinage. Ces derniers ont trouvé l’argument imparable : puisque le président Bush lui-même a annoncé un objectif de réduction de la consommation de 20 % sur la décennie, et puisqu’on ne cesse de répéter que l’avenir est aux carburants bio, ils n’ont aucune raison d’investir dans une industrie en déclin. En attendant, le renard est toujours chargé de l’entretien du poulailler.
- mobar
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Ce que l'article ne dit pas c'est que les big boss des groupes pétroliers sont convaincus que d'investir dans des nouvelles raffineries n'est pas une bonne affaire.tolosa a écrit :article de libération d'aujourd'hui :
Des groupes pétroliers trop riches pour investir
Aux Etats-Unis, le manque d’entretien des raffineries favorise la hausse des cours.
Par Thomas Dévry
En trente ans, aucune nouvelle raffinerie n’a été construite aux Etats-Unis, les pétroliers se contentant de réparer et d’augmenter la capacité de celles déjà existantes. Du coup, comme l’a récemment expliqué Carolyn Merritt, la directrice du Chemical safety board, « le déficit d’équipements modernes entraîne des défaillances et accroît le risque de catastrophes». Ces dernières années, la marge de profit liée au raffinage est passée en moyenne de 5 à 25 dollars par baril. Les entreprises pétrolières, qui engrangent des bénéfices records, auraient donc les moyens de se payer de nouveaux équipements.
Du fait de la raréfaction de l'offre, un raffinerie construite aujourd'hui devra s'adapter en permanence à des qualités de brut différentes et sa durée d'approvisionnement sur 40 ans n'est plus du tout assurée (en cas de crash de l'économie ou de récession).
Les investissements de rewamping sont beaucoup plus surs et rémunérateur, ils permettent de plus de s'adapter à la qualité de l'offre tout en mobilisant beaucoup moins de liquidités.
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Re:
Repsol injecte 3,2 MDs dans sa raffinerie à Carthagène (Espagne)
Repsol YPF, le premier groupe pétrolier espagnol a l'intention d'investir 3,2 milliards d'euros dans l'agrandissement et la modernisation de sa raffinerie à Carthagène, une ville située dans le sud-est de l'Espagne.
Ce projet considéré comme le "plus important investissement industriel jamais réalisé en Espagne" a été soumis et approuvé hier par le conseil d'administration.
Dans un communiqué, Repsol "prévoit de doubler la capacité de production de ce site pour la porter à 220 000 barils/jour" et indique vouloir employer "plus de 6 000 personnes". Ce site deviendra "l'un des plus modernes au monde" et sera mis en service en 2011.
Cette raffinerie permettra à l'Espagne de combler une partie de son déficit en matière de gasoil affirme pour finir le groupe.
Enerzine
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Re: Re:
Projet de construction d' une rafinnerie sur la cote Equatorienne.
Cout prévu 5 milliards de $.
l' Equateur est le plus petit acteur de l' OPEP.
Cout prévu 5 milliards de $.
l' Equateur est le plus petit acteur de l' OPEP.
Ecuador, Venezuela join hands to build huge oil refinery
QUITO, Feb. 1 (Xinhua) -- Ecuador and Venezuela have planned to jointly build a huge oil refinery with a daily processing capacity of 300,000 barrels in Ecuador's coastal province of Manabi, said Ecuador's Mines and Oil Ministry Friday.
Delegates of both countries' state oil companies, Petroecuador and PDVSA (of Venezuela), met in Ecuadorian capital Quito to discuss the details of the project, said Ecuador's Mines and Oil Ministry in a communique.
"The group analyzed the legal aspects to constitute the mixed economies enterprise and drafted the schedule for preparing the documents," to make sure that the representatives of both companies could sign the contract in March, the Ministry added.
The Ecuadorian government announced in January that it would speed up construction of the refinery which will cost at least 5 billion U.S. dollars to build.
Ecuador is the Organization of Oil Exporting Countries' (OPEC) smallest member and in 2007 it produced an average of 508,000 barrels per day of crude. Half the production was carried out by foreign enterprises.
- energy_isere
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Re: Re:
Total: projet de construction d'un coker au Texas
Total annonce que sa raffinerie de Port Arthur au Texas (Etats-Unis) a lancé un projet de construction d'un coker d'une capacité de 50 000 barils par jour, d'une unité de désulfuration, d'une unité de distillation sous vide et d'unités associées.
L'investissement s'élève à 2,2 milliards de dollars. Il mobilisera jusqu'à 2 200 personnes dans la raffinerie pour un démarrage prévu en 2011.
' Ces nouvelles unités renforceront la capacité de conversion de l'usine tout en y augmentant les possibilités de traitements de bruts lourds à haute teneur en soufre. Elles ajouteront 3 millions de tonnes par an de gazole moteur à très basse teneur en soufre à la production actuelle du site, portant celle-ci à environ 12 millions de tonnes par an tous produits ' indique le groupe français.
' Après l'hydrocraqueur de distillats mis en service en 2006 dans sa raffinerie de Normandie au Havre (France) et la construction en cours d'unités de désulfuration dans ses raffineries de Lindsey (Royaume-Uni) et de Leuna (Allemagne), Total poursuit ainsi l'adaptation de son outil de raffinage aux marchés ' conclut le pétrolier.
Boursoram^
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Re: Re:
Technip remporte un contrat pour une raffinerie en Grèce
PARIS (Reuters) - Technip annonce avoir remporté, auprès du groupe grec Motor Oil (Hellas) Corinth Refineries, un contrat d'ingénierie, fourniture des équipements et supervision de la construction (EPCM) pour une unité de distillation de pétrole brut au sein de la raffinerie de Corinthe.
"Cette unité aura une capacité de production de 60.000 barils par jour. Elle devrait être opérationnelle début 2010", indique le groupe d'ingénierie dans un communiqué, ajoutant que l'investissement total sera d'environ 180 millions d'euros.
Boursoram^
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Re: Re:
UP, pour les quelques personnes qui sont en train de parler raffinage dans un autre fil.
et puis Total va construire une raffinerie avec ARAMCO en Arabie Saoudite :
http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 63#p182863

et puis Total va construire une raffinerie avec ARAMCO en Arabie Saoudite :
http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 63#p182863
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Re: Re:
et regardez le petit communiqué suivant ! Ils font pas les fiers :energy_isere a écrit :
et puis Total va construire une raffinerie avec ARAMCO en Arabie Saoudite :
http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 63#p182863
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5499357Arabie: le coût de la raffinerie de Jubaïl (Total-Aramco) a doublé (source)
Le coût du projet de la raffinerie de Jubaïl, en Arabie saoudite, qui doit être construite par les groupes pétroliers français Total et saoudien Aramco, a doublé, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.
et oui, le pétrole augmentant il entraine dans son sillage l' augmentation de l' acier, du béton et de tous autres métaux utilisé dans une raffinerie ...., je ne vous apprend rien.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5499070Total et le géant saoudien Aramco ont confirmé leur décision d'investir dans une raffinerie de 400 000 barils par jour, dotée d'une conversion profonde, à Jubail, en Arabie Saoudite. La raffinerie traitera du brut lourd Arabian Heavy et le transformera en produits raffinés de très haute qualité, adaptés aux normes les plus strictes. Son démarrage est prévu fin 2012. La raffinerie bénéficiera de la proximité de champs de brut lourd et des infrastructures de qualité de la ville de Jubail, notamment un port industriel, des réseaux électriques et d'alimentation en eau et une zone résidentielle.
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Re: Re:
Aprés deux jours de suspense infernal, voici le cout de cette raffinerie :
Pour ceux qui ont du mal avec les gros chiffres, c'est le cout de deux EPR de Flamenville. Oups !Arabie: le coût de la raffinerie de Jubaïl supérieur à 10 mds USD (Total)
Le coût du projet de la raffinerie de Jubaïl, en Arabie saoudite, qui doit être construite par les groupes pétroliers français Total et saoudien Aramco, est supérieur à 10 milliards de dollars, a affirmé vendredi le patron de Total, Christophe de Margerie.
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Re: Re:
Oui tout à fait.
J' aurais du écrire, le cout de deux EPR de Flamenville selon le cout initialement établi.
Je doute fort qu' on arrive à obtenir l' info publique de comment cela est en train de dériver.
De plus je ne connait pas les termes contractuels. Donc est ce que c' est EDF qui va payer davantage, ou est ce que c' est les constructeurs et sous traitant qui vont voir leur marges fondre comme neige au soleil ? Ou une combinaison des deux.
J' aurais du écrire, le cout de deux EPR de Flamenville selon le cout initialement établi.

Je doute fort qu' on arrive à obtenir l' info publique de comment cela est en train de dériver.
De plus je ne connait pas les termes contractuels. Donc est ce que c' est EDF qui va payer davantage, ou est ce que c' est les constructeurs et sous traitant qui vont voir leur marges fondre comme neige au soleil ? Ou une combinaison des deux.
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Re: Raffinage : la question qui tue ?
Donc cette raffinerie coûte 10 G$ pour une capacité de 400 kb/j
Si on amortit sur 10 ans avec un cumul d'intérêts sur 10 ans de 50% (5 G$) cela fait donc :
15 G / (10 * 360 * 400 k) = 10$ d'amortissement par baril produit.
Pour le projet de Total plus haut (2.2 G$ pour 50 kb/j avec 50% de cumul d'intérêt)
2.2 * 1.5 G / (10 * 360 * 50 k) = 18$
pour celui de Technip en Grèce (180 M Euros soit 280 M$ pour 60 kb avec 50% de cumul d'intérêt)
0.28 * 1.5 G / (10 * 360 * 60 k) = 1.9$
J'ai comme un doute ...
il faudrait accorder les
Quel est donc le vrai coût du raffinage d'un baril ?
il faudrait distinguer l'amortissement, le coût marginal, et pondérer tout cela avec la nature du brut et du produit fini.
Si on amortit sur 10 ans avec un cumul d'intérêts sur 10 ans de 50% (5 G$) cela fait donc :
15 G / (10 * 360 * 400 k) = 10$ d'amortissement par baril produit.
Pour le projet de Total plus haut (2.2 G$ pour 50 kb/j avec 50% de cumul d'intérêt)
2.2 * 1.5 G / (10 * 360 * 50 k) = 18$
pour celui de Technip en Grèce (180 M Euros soit 280 M$ pour 60 kb avec 50% de cumul d'intérêt)
0.28 * 1.5 G / (10 * 360 * 60 k) = 1.9$
J'ai comme un doute ...
il faudrait accorder les

Quel est donc le vrai coût du raffinage d'un baril ?
il faudrait distinguer l'amortissement, le coût marginal, et pondérer tout cela avec la nature du brut et du produit fini.
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Re: Raffinage : la question qui tue ?
Est-ce que toutes les raffineries se valent ? Par exemple il me semble me souvenir que les saoudiens voulaient construire une raffinerie pour raffiner des bruts lourds ou sulphureux dont personne ne voulait. J'imagine que ce genre de raffinerie coûte plus cher.Quel est donc le vrai coût du raffinage d'un baril ?
J'imagine aussi que le moment où les constructeur passent commande de l'acier nécessaire et fixent les prix a aussi son importance (pas trouvé les cours de l'acier, mais depuis le début d'année une mine de charbon qui produisait 40% de la consommation mondiale de coke à acier est inondée lien en anglais).
Ca pourrait, entre beaucoup d'autres, expliquer ces différences de coûts d'amortissement.
- energy_isere
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Re: Raffinage : la question qui tue ?
C' est ce que jai souligné en rouge six post plus haut.Goupil666 a écrit : Est-ce que toutes les raffineries se valent ? Par exemple il me semble me souvenir que les saoudiens voulaient construire une raffinerie pour raffiner des bruts lourds ou sulphureux dont personne ne voulait. J'imagine que ce genre de raffinerie coûte plus cher.

Faudrait voir à lire les fils sans se limiter au dernier.

Dans un élan de grande mansuétude, je reposte :
Total et le géant saoudien Aramco ont confirmé leur décision d'investir dans une raffinerie de 400 000 barils par jour, dotée d'une conversion profonde, à Jubail, en Arabie Saoudite. La raffinerie traitera du brut lourd Arabian Heavy et le transformera en produits raffinés de très haute qualité, adaptés aux normes les plus strictes. Son démarrage est prévu fin 2012. La raffinerie bénéficiera de la proximité de champs de brut lourd et des infrastructures de qualité de la ville de Jubail, notamment un port industriel, des réseaux électriques et d'alimentation en eau et une zone résidentielle.