Ce n'est pas parce que au début (au tout début même) d'un boulversement majeur on a de la peine (beaucoup de peine même) à imaginer une issue favorable et pérenne, que cette issue n'existe pas.
Et arrêter de croire que demain tout va changer en pire, forcément. Il y aura du bon et du moins bon, mais tout ne sera pas uniformément noir. Maintenant la décroissance peut être plus ou moins accentuée suivant la courbe de déclin de la production: si l'on décline de 2% par an pendant un certain laps de temps; cela signifie qu'il faudra se serrer la ceinture graduellement. Si l'on décline de 20% par an et que cela ne fait que s'accentuer à cause d'une surproduction passée, alors là, effectivement, ça risque d'être un peu plus difficile de trouver des marges de manoeuvre. Mais l'écroulement de la civilisation etc etc...c'est pas pour demain. C'est ce genre de vision qui contribue à décrédibiliser les peakistes: ce sera forcément pire tout simplement parce que, eux, sont incapables d'imaginer autre chose. Espérons juste que des personnes créatives sauront imaginer une voie de sortie...
Extrait d'un livre que je vous recommande:
500 pages pour en arriver là...''Much more likely than a doomsday scenario involving human extinction or an apocalyptic collapse of industrial civilization 'would be 'just' a future of significantly lower living standards, chronically higher risks and the undermining of what we now consider some of our key values. Such a collapse could assume various forms, such as the worldwide spread of diseases or else of wars, triggered ultimately by scarcity of environmental resources.''