Pierre M. Boriliens a écrit :Yves a écrit :
C'est évident que dans l'immédiat, toutes les méthode "classiques" pour économiser seront utilisées plutôt que de remètre le modèle en cause. Une espèce de fuite en avant du modèle...
Le modèle ne peut pas économiser !
Le capitalisme ne peut fonctionner qu'à l'expansion perpétuelle. Sans elle, il est mort ! Il faudrait finir par le comprendre...
Sur le système Terre, tu as raison, mais localement et pour une période limité, en France pour les 10 prochaines années par exemple, j'ai raison.
Il ne faut pas oublier que l'ont est pas dans une réflexion "théorique", mais dans la perspective de l'application de la taxe Janco en France (et uniquement en France ...).
Pour ce que tu propose, comment fait tu pour fixer le prix du quota ? et celui du surplus ?
Dans une optique de transition, je serai plus enclin à fixer 3 catégories (plutôt que 2), peut-être même 4. Je m'explique :
Un quotat "prix normal" A.
Un quotat "prix surtaxé" B
Un sur-quotat "prix dissuasif" C
Un quotat "prix subventionné" D
En résumant, tu passe à la pompe, tu utilise tes "tickets A" et tu paye le prix du marché. La quantité A estfixée comme objectif de consommation, inférieure à la moyenne nationnale.
Si tu est un consommateur moyen, il te faudra aussi acheter du B, plus cher. A+B correspondent à la moyenne actuelle de consommation.
Si tu consomme encore plus, tu paye direct du C, hypertaxé.
L'idée est que dans la quantité consommée, il y a deux frontières : celle à ne pas dépasser, et celle de l'objectif visé de consommation. Deux frontières = 3 segments, donc 3 quotats.
Le dernier, je sais pas si c'est vraiment utile, c'est plus dans l'idée d'uniformiser les utilisateur professionnels, le fioul domestique etc etc.
Disons que chaque français majeur a "droit" à 500 litres ... qu'il achète 1 euro le litre ;
Il peut revendre son surplus ... à 1,5 euro le litre,.... [à] partager [entre] le citoyen économe et l'Etat
Y a un problème avec tes chiffres. Si je gagne 75 centime à revendre mon quota alors que ça coûte 1 euro pour l'acheter, alors c'est pas le quota que je vais revendre, mais le bidon direct (et l'état ne touchera rien). Mêm à prix coûtant je touche plus que dans ton exemple.
En fait, Il y même même impossibilité de taxer le marché d'échange des quotat. Il suffit que j'utilise tout mon quotat dans ma voiture, mais que je revende "au noir" en siphonant le réservoir le surplus que je n'utilise pas.
En fait ce que je crée en catégorie B est ce qui s'échappe dans le marché noir dans ton hypothèse de départ. En méttant A suffisament bas, on s'assure que le marché noir sur ce produit représente des quantités négligeables.
Bien évidement il y a de la revente au noir sur le marché B, mais l'état s'est déjà servi avant, donc ça va. (dans ton hypothèse il tente de se servire après ...)
Bon je suis pas trop en situation de réfléchir, là, c'est un sujet vaste. On en reparle.
J'aimerai bien aussi des remarques sur mes "contres-arguments" au système de taxe. merci.