GillesH38 a écrit :Je ne crois pas avoir vu de fil (récent en tout cas) sur les manifestations de routiers un peu partout dans le monde.
Pour le moment, c'est au Portugal et en Espagne que ça chauffe le plus. Des pénuries commencent, mais surtout de produits frais (pas ceux qui se stockent hélas !

).
En mai, j'ai parlé de la Crête (et de la Grèce) : 10 jours de blocage des routiers, plus une goutte d'essense sur l'ile, plus rien dans les supermarchés. Certains touristes ont laissé leur voiture de location au bord de la route, et sont rentrés en bateau vers la Turquie, puis en avion. J'ai vécu cela vers la fin du séjour, et je peux dire que le ton monte vite. Les gens n'y croient pas tant que le 4 eme pompiste vous jure qu'il n'y a plus rien. Puis ils deviennent fous, en faisant des stocks de bouffe.
Cela promet.
Sur oleocene, on sera prévenu, mais attention à la rapidité de la rupture, c'est très impressionnant. Le moindre déplacement devient insurmontable suivant le degré de pénurie (transport en commun en fonctionnement ou pas).
Ma femme qui me dit que le PO la gonfle ne la ramenait pas large.

Moi même, j'ai eu les bons reflexes mais je me suis fait quelques sueurs froides.
Ce qui est drole, c'est la chute du nombre de véhicules sur les routes, et plus les jours passent, plus c'est visible.
Au contraire, des touristes qui avaient fait le plein au bon moment sans le savoir n'ont rien vu. C'est à peine s'ils nous croyaient.
C'est étonnant, mais c'est comme si j'avais fait un exercice "militaire", genre "attaque chimique". Pourtant, rien de simulé.
La crête est un peu préparé à ce type de situation pshycologiquement parlant, mais en France, j'imagine la panique des beaufs et de leurs 4x4.
Ce qui est étonnant, c'est que l'essence semble leur être dû. Une rupture leur parait inimaginable. Ils serait prêt à pendre le premier politique qui passerait par là. L'Irak ne semble pas suffir, comme expérience catastrophique.
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le
PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett