[RC/CC] Climat / Changement climatique et effet de serre

Discussions concernant les conséquences sur l'environnement de la course aux ressources.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
greenchris
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 1231
Inscription : 02 août 2005, 12:00
Localisation : 91 Essonne
Contact :

Message par greenchris » 01 nov. 2005, 21:37

Oui, mais, il y a d'autres choses beaucoup plus efficaces pour démontrer le réchauffement climatique, comme les glaciers que tu cites ou les mesures de températures.

De toute manière, il faut agir maintenant, ne surtout pas attendre une confirmation qui ne viendra que trop tard.
Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
Dans l'ordre, Sobriété, Efficacité et enfin Renouvelables (negawatt).
Attention aux utopies techniques (Global Chance)

Avatar de l’utilisateur
phylippe
Modérateur
Modérateur
Messages : 813
Inscription : 19 mai 2005, 09:04
Localisation : Belgique, Bruxelles

Message par phylippe » 09 nov. 2005, 16:32

L'épaisseur de la glace au Groenland serait en augmentation


Image


Alors que la banquise arctique fond à une vitesse alarmante, l'épaisseur de la glace présente sur le plateau du Groenland aurait augmenté de 5,4 cm par an

Deux satellites, ERS-1 et 2 de l'Agence spatiale européenne (ESA) ont permis à une équipe de chercheurs dirigée par Ola Johannessen (NERSC) de mesurer les variations d'altitude et donc d'épaisseur de la couche de glace au Groenland, cette gigantesque île de près de 1,9 million de km2. Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Science.

Ainsi, des relevés précis pris entre 1992 et 2003 montrent que la couche de glace a augmenté de 6,4 cm par an au-dessus de 1 500 mètres d’altitude, et de 2 cm par an pour les altitudes inférieures à 1 500 m.
Notons que la calotte glaciaire du Groenland est par endroit très épaisse et peut atteindre plus de 3 km d'épaisseur pour une moyenne de 2,3 km. Ce sont les précipitations neigeuses qui se sont accumulées depuis des milliers d'années qui ont formé cette couche de glace.

Des résultats contradictoires ?
Un résultat qui semble en contradiction avec les estimations généralement admises qui prévoient au contraire la disparition progressive de la calotte glaciaire du Groenland avec le réchauffement en cours. En effet, une des conséquences attendues de la hausse des températures est la perte de superficie et d'épaisseur de la couverture neigeuse.
«Pas du tout, assure Ola Johannessen, de l'institut de géophysique de Bergen, en Norvège, l'un des principaux auteurs de l'étude, nos résultats ne sont pas en contradiction avec les précédentes publications. Ils relèvent une fonte sur tout le contour du Groenland, alors que nous observons une accumulation de glace sur l'intérieur des terres, dès que l'altitude dépasse 1 500 mètres.»
En fait, les mesures d'altimétrie opérés par cette équipe ne concernent que des reliefs relativement plats puisque les instruments utilisés ne peuvent pas être exploités sur des pentes trop fortes présentes notamment sur les côtes.
Il y a donc bien une fonte accélérée des glaces sur les littoraux de l'île comme en témoignent les impressionnantes avalachances glaciaires dans l'océan.
Le Pr Johannessen et ses deux collègues russes du centre Nansen de Saint-Pétersbourg estiment par contre, qu'avec la hausse des précipitations neigeuses, la formation de glace qui en résulte compenserait plus que largement les pertes enregistrées tout en nuançant leurs résultats qui ne portent que sur onze années et qui manquent donc de recul.
D'ailleurs, selon Philippe Huybrechts, de l'université libre néerlandophone de Bruxelles (2), "cette différence n'est finalement pas très importante. L'écart ne contribue qu'à une augmentation de la glace de 20 km3 par an, alors que les pertes totales à cause de la fonte des zones côtières sont estimées à 80 km3 par an. Même avec ces nouvelles mesures, le bilan est très négatif.»

Les franges de la calotte glaciaire du Groenland fondent bien
Une importante étude menée l'année dernière sous l'égide de l'Arctic Climate Impact Assessment (ACIA) notait que les régions arctiques connaissent "certains des changements climatiques le plus rapides et sévères sur Terre" et que la fonte des glaces dans cette zone avait contribué à augmenter le niveau de la mer dans le monde de 7,6 centimètres ces vingt dernières années.
De plus, des scientifiques du Climate Change Institute de l'Université du Maine aux Etats-Unis, ont mené une étude au Groenland sur l'évolution des glaciers en août 2005. Leurs premiers résultats indiquaient que le glacier Kangerdlugssuaq, situé sur la côte est du Groenland, pourrait être l'un des glaciers les plus rapides au monde avec une vitesse de déplacement (de l'intérieur de l'île vers la mer) atteignant environ les 14 kilomètres par an au lieu de 5 km par an en 1988. En fait, le glacier "glisse" sur son lit à cause de l'infiltration d'eau de fonte de surface, due au réchauffement climatique. D'autre part, le glacier de Kangerdlugssuaq a perdu en surface : sa longueur s'est restreinte de cinq kilomètres depuis 2001 alors qu'il avait une position stable ces 40 dernières années.

Enfin, "des mesures effectuées par des avions de la Nasa avec des altimètres lasers au-dessus du Groenland avaient également mis en évidence un épaississement de la calotte. Mais cette augmentation n'était que de 1,5 cm par an, soit moins que les 5,5 cm mesurés par les satellites européens, et cela à partir d'une altitude de 2 000 m au lieu de 1 500 m" précise Cyrille Vanlerberghe dans un article paru dans le Figaro du 8 novembre.

Le GIEC (Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat), dans son bilan de 2001 indiquait que "selon les modèles, un réchauffement annuel moyen local de plus de 3 °C se prolongeant pendant des millénaires entraînerait la fonte quasi totale de la nappe glaciaire du Groenland, ce qui ferait monter le niveau de la mer d’environ 7 mètres." Une catastrophe dont l'ampleur défie notre imagination...

Auteur : notre-planete.info (Christophe Magdelaine)
«Lorsque le dernier arbre aura été abattu, le dernier fleuve pollué, le dernier poisson capturé, vous vous rendrez compte que l'argent ne se mange pas» - Proverbe Cree

n.g
Charbon
Charbon
Messages : 250
Inscription : 01 déc. 2004, 23:25

Message par n.g » 09 nov. 2005, 23:36

Un moyen efficace et élégant de séquestrer une grosse partie du surplus de carbone atmosphérique : la couverture végétale permanente des sols agricoles. (attention le document pèse lourd)
C'est vraiment un truc qui n'a que des avantages, et pas des moindres : grosse séquestration de CO2 atmosphérique, augmentation de la fertilité des sols (et donc de la productivité agricole), de la biodiversité et de la biomasse vivante dans le sol, baisse des besoins en eau, arrêt de l'érosion et aggradation des sols, ...

Avatar de l’utilisateur
mahiahi
Modérateur
Modérateur
Messages : 7243
Inscription : 14 sept. 2004, 14:01
Localisation : île de France

Message par mahiahi » 10 nov. 2005, 06:55

Il n'y a qu'un moyen vraiment efficace de piéger le carbone : l'enfouir sous le plancher océanique, d'où il ne pourra s'évader qu'après que ce dernier soit avalé par le manteau terrestre (subduction), via des volcans, au bout de quelques centaines de millions d'années!
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux

n.g
Charbon
Charbon
Messages : 250
Inscription : 01 déc. 2004, 23:25

Message par n.g » 10 nov. 2005, 13:12

C'est quand même vachement plus compliqué, plus coûteux en énergie et plus long à mettre en oeuvre que l'humification des sols, et ça n'a pas d'avantage collatéral. Je ne sais pas si tu as vu les chiffres donnés à la page 5 du document en question, pour ma part je trouve que les quantités de carbone séquestrées sont assez conséquentes, c'est autre chose que le potentiel des forêts (qu'explique J-M Jancovici), surtout qu'ici on n'a pas besoin de "réquisitionner" des terres agricoles puisqu'au contraire on s'en sert en les améliorant.

Avatar de l’utilisateur
thorgal
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1954
Inscription : 05 nov. 2005, 17:55
Localisation : Copenhague

une vue alternative

Message par thorgal » 12 nov. 2005, 16:21

http://geocraft.com/geocraft/WVFossils/ice_ages.html

très intéressant à mon avis. Restons ouverts aux données expérimentales, sans succomber à des conclusions hâtives. Peut-être que comme ils disent, la température globale n'est pas un bon indicateur de changement climatique, qu'il faut plus regarder la configuration terres/mers + fluctuations orbitales de la Terre + activités solaires pour expliquer que les périodes glaciaires ont été dominantes durant les 120000 dernières années, que nous sommes en fait vers la fin de la courte période tiède, et que la production industrielle de CO2 n'est qu'une part infime de la quantité de CO2 dans l'atmosphère. Y a même un graph dans ce site montrant qu'il y a eu une période glaciaire y a quelques millions d'années alors que le taux de CO2 était 4 fois plus élevé qu'aujourd'hui.

http://geocraft.com/geocraft/WVFossils/ ... age277.gif


Personnellement, je ne sais pas, je suis pas un expert, mais j'aime pas être pris pour un débile à force qu'on me répète des scénarios catastrophes à droite à gauche. Pourquoi ne pas simplement dire la vérité pour une fois ? du genre : les données sont telles, on comprend pas vraiment ce qui va se passer mais une chose est sûre, le climat global n'est pas constant, alors préparons-nous de manière intelligente aux fluctuations climatiques.

Avatar de l’utilisateur
nopasaran
Goudron
Goudron
Messages : 178
Inscription : 23 avr. 2005, 00:35

Re: une vue alternative

Message par nopasaran » 15 nov. 2005, 22:18

thorgal a écrit : et que la production industrielle de CO2 n'est qu'une part infime de la quantité de CO2 dans l'atmosphère.
Depuis 1850, nous avons augmenté la concentration atmosphérique de gaz carbonique de 30 %, et nous l'avons doublée pour le méthane, ces deux faits étant sans précédent depuis au moins 400.000 ans.

Avatar de l’utilisateur
lionstone
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 916
Inscription : 08 avr. 2005, 18:40
Localisation : nulpart

Message par lionstone » 13 déc. 2005, 19:17

http://www.futura-sciences.com/news-ten ... s_7682.php
Teneur en gaz carbonique de l’atmosphère : un record depuis 650.000 ans

Des équipes françaises, du CEA et du CNRS, dans le cadre d’une collaboration internationale, ont mesuré la teneur en gaz carbonique de l’atmosphère depuis 650.000 ans. Ces analyses représentent 210.000 ans, soit deux cycles glaciaires, de plus que les précédentes.

Les résultats de cette collaboration internationale sont publiés dans la revue Science. Ils font l’historique de la relation stable liant climat et cycle du carbone sur la période allant de 390.000 à 650.000 ans avant le présent (appelée aussi Pléistocène). Ils relatent aussi les taux atmosphériques en méthane et en oxyde nitreux sur la même période.

Cet allongement dans le passé de 210.000 ans, soit deux cycles glaciaires complets, des données concernant le gaz carbonique et le méthane atmosphériques devrait aider les scientifiques à mieux comprendre les changements climatiques et la nature de la période chaude actuelle sur Terre. Cet enregistrement pourrait aussi aider les chercheurs à réduire les incertitudes dans leur prédiction des changements climatiques à venir et à déterminer quand les hommes ont commencé à influencer sérieusement les concentrations en gaz à effet de serre sur la planète.

L’analyse fait ressortir que la concentration en dioxyde de carbone ne cesse de croître et se trouve déjà actuellement, à 380 parties par million en volume, un niveau plus élevé de 27 % que le maximum atteint au cours de ces 650.000 dernières années.

Les analyses de teneur en deutérium, paramètre qui a permis de reconstituer la température en Antarctique ont été réalisées au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (LSCE, CEA/CNRS) situé sur le site du CEA Saclay.


Les orques ont le taux le plus élevé de toxines parmi les mammifères de l'Arctique | 12.12.05 | 19:35

OSLO (AP) -- De tous les mammifères de l'Arctique examinés en Europe, ce sont les orques (ou épaulards) qui présentent le plus fort taux de toxines fabriquées par l'homme en raison de leur goût prononcé pour les poissons gras, selon une étude publiée lundi.
Les toxines comme les PCB s'accumulent dans la graisse des animaux et sont plus concentrées en remontant la chaîne alimentaire. La plupart sont transportées dans les eaux de l'Arctique par les courants, le vent ou des animaux migrateurs.
"Les épaulards peuvent être considérés comme des indicateurs de la santé de notre environnement marin", souligne Hans Wolkers, un chercheur de l'Institut polaire norvégien. "Les taux élevés de polluants sont très alarmants", a-t-il ajouté dans un communiqué. "Ils montrent que les eaux de l'Arctique ne sont pas aussi propres qu'elles le devraient, affectant en particulier les animaux au sommet de la chaîne alimentaire."
Durant l'hiver, les orques migrent dans les fjords de l'ouest de la Norvège pour se nourrir de harengs qui présentent un taux élevé de dioxine, montre l'étude financée par le WWF. L'étude est basée sur des échantillons prélevés en 2002.
Moderacene: le site de la moderation brut

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97873
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 19 déc. 2005, 20:48

A lire l' article "Bientôt, des millions de réfugiés chassés par l'océan" du monde ce jour :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 189,0.html

Avatar de l’utilisateur
mehdiclean
Brut léger
Brut léger
Messages : 405
Inscription : 12 oct. 2005, 16:16
Localisation : 93

Message par mehdiclean » 20 déc. 2005, 10:31

ça fait froid dans le dos...fin du pétrole et du gaz, montée des eaux, désertification, ça va faire beaucoup à la fois... :-(
ce qu'il y a de terrible quand on cherche la vérité... c'est qu'on la trouve !

Avatar de l’utilisateur
Tiennel
Modérateur
Modérateur
Messages : 4959
Inscription : 12 mars 2005, 00:37

Message par Tiennel » 20 déc. 2005, 11:35

Image
Méfiez-vous des biais cognitifs

Geispe
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1550
Inscription : 09 mars 2005, 17:16
Localisation : Vosges du Nord

Message par Geispe » 20 déc. 2005, 11:58

je l'aime bien cette image et je la fais mienne :-)
on me la sort souvent quand je viens avec mes arguments...

Avatar de l’utilisateur
MadMax
Modérateur
Modérateur
Messages : 2971
Inscription : 12 août 2005, 08:58
Localisation : Dans un cul-de-sac gazier

Message par MadMax » 25 déc. 2005, 20:27

Météo. Canicule 2003 : elle pourrait coûter 2,5 milliards d'€ si le gouvernement reconnaissait l'état de catastrophe aux 7 377 communes qui l'ont demandé. Records : 25,8 oC sur la France le 28-6-2005 (record depuis 1950). 36,6 oC à Kuujjuarapik (Canada) le 11-7-2005 (moyenne normale 10,6 oC). Intempéries : mi-juin 2005 records de pluie sur Bulgarie et Roumanie.

Avatar de l’utilisateur
lionstone
Gaz naturel
Gaz naturel
Messages : 916
Inscription : 08 avr. 2005, 18:40
Localisation : nulpart

Message par lionstone » 28 déc. 2005, 20:20

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_802.php

La température moyenne à la surface du globe en 2005 présente actuellement une anomalie positive de 0,48°C par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990 (14°C), d'après les relevés des Membres de l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

À ce jour, 2005 se place au deuxième rang des années les plus chaudes depuis 1861, date du début des relevés, et il est probable que cette année fera partie des quatre années les plus chaudes qu'ait connues l'humanité depuis cette date, mais les chiffres officiels ne seront publiés qu'en février. Le record est toujours détenu par 1998, année où, selon des estimations précises, la température globale en surface était supérieure de 0,54°C à la moyenne relative à cette même période. L'incertitude afférente à la moyenne mondiale des températures, qui découle essentiellement des lacunes du réseau d'observation, est telle que 2005 pourrait être l'année la plus chaude mais pourrait aussi se placer au huitième rang des années les plus chaudes depuis le début des relevés. À l'exception de 1996, les dix dernières années (1996-2005) font partie des années les plus chaudes jamais observées.

http://www.swissinfo.org/sfr/swissinfo. ... 5735276000

De violents incendies font rage au Texas et dans l'Oklahoma

OKLAHOMA CITY - Les pompiers du Texas et de l'Oklahoma luttaient mardi contre de violents incendies portés par des vents soutenus et de fortes chaleurs. Des enfants jouant avec des pétard auraient provoqué une partie de ces feux.

Les incendies se sont répandus dans les campagnes ou la végétation a été grillée par des mois de sécheresse. "C'est sec comme un os", a déclaré le porte-parole des sapeurs-pompiers de l'Oklohama, Brian Stanaland. "Le feu se déplace très rapidement."

Effet de serre: record d’émissions aux Etats-Unis en 2004

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) des Etats-Unis ont atteint en 2004 un niveau record, selon un rapport du Département américain de l’énergie rendu public cette semaine. Ces émissions ont augmenté de 2% par rapport à 2003, passant de 6.98 millions à 7.12 millions de tonnes d’équivalent CO2. Ce taux de 2% est supérieur à la moyenne enregistrée depuis 1990 pour la progression annuelle des émissions de GES, qui est de 1,1%. Le rapport souligne cependant que les rejets de GES ont augmenté moins vite que la croissance et que, ramenée au PIB, la hausse est moindre qu’en 2003.
Dernière modification par lionstone le 29 déc. 2005, 09:30, modifié 1 fois.
Moderacene: le site de la moderation brut

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 97873
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Message par energy_isere » 28 déc. 2005, 20:23

Image

Verrouillé