Black gold une série révélateur de la crise
Une fois n’est pas coutume, voici une série de télé-réalité qui mérite l’attention
. Black Gold, comme son nom l’indique, parle du pétrole et des moyens de s’en procurer coûte que coûte à un moment où le prix du baril flirte avec les 150 dollars.
Cette envolée de la valeur du brut a eu pour conséquence de relancer les forages pour décrouvrir toujours plus d’or noir, dont les réserves s’épuisent pourtant rapidement. Les plus pessimismes parlent d’une fin des gisements avant 2020 et les plus optimistes aux alentours de 2050.
Quoi qu’il en soit, et malgré la nécessité de trouver des solutions de remplacement au pétrole - ne serait-ce que pour des raisons écologiques - les Etats-Unis continuent de miser sur le précieux liquide fossile et les forages ont repris dans l’Ouest du Texas.
Black Gold se présente sous la forme d’une compétition (une sorte d’Interville, en quelque sorte) entre trois équipes qui doivent chacune forer un puits. Il y a l’équipe Longhorn (couleur marron), l’équipe Black Dog (couleur bleue) et l’équipe Viking (couleur rouge).
Toute l’émission est conçue comme une course de deux semaines pour creuser un puits de 10.000 pieds et être le premier à atteindre une nappe, rendant ainsi le forage rentable. La série est menée sur un rythme trépidant, montrant les conditions de travail extrêmement pénibles des ouvriers et les revers de fortune auxquels ils doivent faire face.
Des interviews des chef d’équipe et de leurs hommes viennent encore renforcer l’intensité dramatique. On suit la progression de chaque équipe avec des animations graphiques tandis que les explications techniques fournies par le narrateurs aident à la compréhension.
Petit reproche, l’insistance presque obsessionnelle accordée au coût d’un forage. Il est répété à l’envi qu’une journée de travail équivaut à un investissement de 45.000 dollars pour l’entreprise pétrolière qui a commandé les forages.
http://seriestv.blog.lemonde.fr/2008/07 ... une-crise/
Un changement radical de nos modes de vie et un renoncement au « progrès » est le prix à payer pour éviter le désastre. Comme cela paraît irréalisable, l’occultation du mal s’ensuit inévitablement (jean-Pierre Dupuy).