Angola
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Angola
http://fr.allafrica.com/stories/200508140054.html
Cabinda, l'enclave de l'or noir
A moins de 200 kilomètres de Pointe-Noire, de jeunes « Angolais « se morfondent en regardant le pétrole brûler au large des côtes...
Au large, comme autant de feux follets, les torchères éclairent la nuit d'un pâle halo. Les plates-formes de forage s'alignent de loin en loin, minuscules structures de lumière au milieu de l'océan. Cabinda : la ville s'étale en pente douce vers la mer, comme attirée par ces phares lointains. Alors que le soleil vient à peine de se coucher, les magasins se ferment aux derniers clients.
Bourgade proprette, Cabinda est un petit morceau d'Angola coincé entre l'océan Atlantique, le Congo et la Rdc. Quelque 7.270 kilomètres carrés, avec une ville, la forêt autour et quelques villages reliés entre eux par de méchantes pistes de latérite, mais surtout la mer, qui recèle de fabuleux gisements pétroliers. Des ressources qui ont permis au régime de Luanda de survivre depuis l'indépendance.
Tenue par la compagnie pétrolière américaine Chevron, l'exploitation de l'offshore cabindais représente près de 60 % de la production pétrolière de l'Angola, soit environ 500.000 barils par jour. Chevron verse d'ailleurs chaque mois 12 millions de dollars au gouvernement provincial de Cabinda, sans parler des sommes qui reviennent directement à l'État angolais.
Des millions de dollars ? Un mirage pour les 152.000 habitants qui vivent dans le même dénuement que leurs compatriotes. «Nous, les jeunes, on veut tous travailler pour les grandes compagnies pétrolières, confie Carlos, étudiant de vingt et un ans. C'est le seul moyen de gagner de l'argent. Et puis après, on peut partir à l'étranger et vivre bien.
De toute façon, le pays ne me manquera pas.» Une ambition qui sera difficile à réaliser car la grande majorité des employés de Chevron sont américains. Ils sont un millier à vivre à l'écart, dans le compound de Malongo, véritable petite ville américaine construite il y a trente ans, à seulement quinze kilomètres de Cabinda. Interdite aux journalistes, surprotégée, la base a son cinéma, ses magasins, son propre réseau de communication, un héliport qui permet la rotation des employés américains tous les vingt-huit jours. Aucun ne vit à Cabinda et les hélicoptères les déposent directement à l'aéroport. Mais les quelques employés angolais entretiennent le rêve d'une vie meilleure grâce au pétrole. Pourtant rien ne laisse penser que l'argent du pétrole est utilisé pour développer l'enclave. Au contraire...
«SI TU TE REBELLES, ON TE TUE»
«Tu vois ce sable comme il est noir. Avec toutes ces plates-formes, l'environnement en prend un coup !», s'insurge Pedro, Cabindais de vingt-deux ans. Et c'est vrai que le sable de la plage est particulièrement noir et gras ici. L'odeur d'huile est forte et l'eau a ces reflets bleuâtres des flaques de vidange. «Officiellement, il n'y a pas de pollution, explique Pedro. Lorsqu'on a fait une pétition qui demandait des comptes à la compagnie pétrolière, Chevron n'a pas répondu. Alors, on a la pollution et pas l'argent. Seulement quelques-uns ont accès aux kwanzas (la monnaie angolaise, Ndlr) et à l'aisance. A nous, il ne nous laisse que la souffrance ».
Pas de bourses pour les étudiants ni d'université - la plus proche est à Luanda -, les routes sont en mauvais état, l'éclairage public est illusoire. Quand on pose des questions, les gens se méfient : la police est très présente.
Pendant ce temps les Chinois pratiquent le troc, pétrole contre hôpitaux, pétrole contre routes, pétrole contre infrastructures, pétrole contre... armes ... et ça marche!
Et les USA préparent la protection militaire de leurs intérêts dans le Golfe de Guinée... c'est vrai qu'avec ces sauvages on ne sait jamais, un Ben Laden Black serait si vite arrivé... on se demande pourquoi?
Cabinda, l'enclave de l'or noir
A moins de 200 kilomètres de Pointe-Noire, de jeunes « Angolais « se morfondent en regardant le pétrole brûler au large des côtes...
Au large, comme autant de feux follets, les torchères éclairent la nuit d'un pâle halo. Les plates-formes de forage s'alignent de loin en loin, minuscules structures de lumière au milieu de l'océan. Cabinda : la ville s'étale en pente douce vers la mer, comme attirée par ces phares lointains. Alors que le soleil vient à peine de se coucher, les magasins se ferment aux derniers clients.
Bourgade proprette, Cabinda est un petit morceau d'Angola coincé entre l'océan Atlantique, le Congo et la Rdc. Quelque 7.270 kilomètres carrés, avec une ville, la forêt autour et quelques villages reliés entre eux par de méchantes pistes de latérite, mais surtout la mer, qui recèle de fabuleux gisements pétroliers. Des ressources qui ont permis au régime de Luanda de survivre depuis l'indépendance.
Tenue par la compagnie pétrolière américaine Chevron, l'exploitation de l'offshore cabindais représente près de 60 % de la production pétrolière de l'Angola, soit environ 500.000 barils par jour. Chevron verse d'ailleurs chaque mois 12 millions de dollars au gouvernement provincial de Cabinda, sans parler des sommes qui reviennent directement à l'État angolais.
Des millions de dollars ? Un mirage pour les 152.000 habitants qui vivent dans le même dénuement que leurs compatriotes. «Nous, les jeunes, on veut tous travailler pour les grandes compagnies pétrolières, confie Carlos, étudiant de vingt et un ans. C'est le seul moyen de gagner de l'argent. Et puis après, on peut partir à l'étranger et vivre bien.
De toute façon, le pays ne me manquera pas.» Une ambition qui sera difficile à réaliser car la grande majorité des employés de Chevron sont américains. Ils sont un millier à vivre à l'écart, dans le compound de Malongo, véritable petite ville américaine construite il y a trente ans, à seulement quinze kilomètres de Cabinda. Interdite aux journalistes, surprotégée, la base a son cinéma, ses magasins, son propre réseau de communication, un héliport qui permet la rotation des employés américains tous les vingt-huit jours. Aucun ne vit à Cabinda et les hélicoptères les déposent directement à l'aéroport. Mais les quelques employés angolais entretiennent le rêve d'une vie meilleure grâce au pétrole. Pourtant rien ne laisse penser que l'argent du pétrole est utilisé pour développer l'enclave. Au contraire...
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«Tu vois ce sable comme il est noir. Avec toutes ces plates-formes, l'environnement en prend un coup !», s'insurge Pedro, Cabindais de vingt-deux ans. Et c'est vrai que le sable de la plage est particulièrement noir et gras ici. L'odeur d'huile est forte et l'eau a ces reflets bleuâtres des flaques de vidange. «Officiellement, il n'y a pas de pollution, explique Pedro. Lorsqu'on a fait une pétition qui demandait des comptes à la compagnie pétrolière, Chevron n'a pas répondu. Alors, on a la pollution et pas l'argent. Seulement quelques-uns ont accès aux kwanzas (la monnaie angolaise, Ndlr) et à l'aisance. A nous, il ne nous laisse que la souffrance ».
Pas de bourses pour les étudiants ni d'université - la plus proche est à Luanda -, les routes sont en mauvais état, l'éclairage public est illusoire. Quand on pose des questions, les gens se méfient : la police est très présente.
Pendant ce temps les Chinois pratiquent le troc, pétrole contre hôpitaux, pétrole contre routes, pétrole contre infrastructures, pétrole contre... armes ... et ça marche!
Et les USA préparent la protection militaire de leurs intérêts dans le Golfe de Guinée... c'est vrai qu'avec ces sauvages on ne sait jamais, un Ben Laden Black serait si vite arrivé... on se demande pourquoi?
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
Les Shadoks
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sur le même sujet http://fr.allafrica.com/stories/200508140064.html
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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Re:
Peak oil probable en ANGOLA avant 2014.
(en tout il est annoncé une baisse certaine aprés 2014)
(en tout il est annoncé une baisse certaine aprés 2014)
http://www.reuters.com/article/rbssEner ... 1720080318Sonangol expects to reach 2 mln bpd this year
(Reuters) - Angola's state-owned oil company Sonangol is expected to reach 2 million barrels per day output later this year, maintaining production to 2014 before tapering off, a senior official said on Tuesday.
"It's possible to reach that production still this year ... this for sure may occur in the last quarter of this year," Syanga Abilio, a board member and vice-president of Sonangol, told Reuters on the sidelines of an oil and gas conference.
Sonangol currently produces 1.9 bpd, making former Portugese colony Angola the African continent's second-largest oil producer after Nigeria.
"We are doing our best to maintain our plateau of 2 million barrels, probably until 2014. Our production profile does indicate normal decline (after 2014) which we will be fulfilling with our exploration programme," Abilio said.
Angola is slowly emerging from a devastating civil war and is benefiting from a booming economy, spurred primarily by revenue from the southern African country's burgeoning oil sector.
Abilio said the company would get a boost from three new deep-water exploration fields off Angola's coast, but did not provide details of when they were expected to come on line or how much they were expected to produce.
"We are discussing and very soon we are going to tell the industry," Abilio said.
The three offshore fields were "Pazflor" and "Clove" in block 17, with France's Total (TOTF.PA: Quote, Profile, Research) involved in both, and the "PSVM" field in block 31 operated by British Petroleum (BP) (BP.L: Quote, Profile, Research).
Established in 1976, Sonangol is the exclusive operating company in Angola for the exploration of gas and oil and its activities include prospecting, production and refining. (Reporting by Wendell Roelf; editing by James Jukwey)
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Re: Re:
L' Angola passe devant le Nigéria en terme de production d' or noir avec 1.873 millions de baril/jour :
http://www.reuters.com/article/rbssEner ... 3520080515Angola surpasses Nigeria as top Africa oil producer
LONDON, May 15 (Reuters) - Angola became Africa's largest oil producer last month, OPEC said on Thursday, as unrest sharply cut Nigerian output.
Angola, one of OPEC's newest members, claimed the top spot for the first time pumping 1.873 million barrels per day in April, 55,000 bpd more than Nigeria.
While Angola has gradually increased its production with new offshore oilfields, Nigeria has been plagued by persistent supply disruptions.
Production in Nigeria, Africa's top producer since 1978 on an annual basis, tumbled by as much as 1.36 million bpd in late April or more than 40 percent of its installed output capacity.
Militant groups have been on a violent campaign in the oil-producing Niger Delta since 2006 to press for greater local control over oil revenues and development for the impoverished region, where they say five decades of oil extraction have polluted the land and water, and enriched corrupt politicians.
Most analysts believe Nigeria will retake the top position this month as much of its shut-in production has been restored.
Some 800,000 bpd has since come back online after Exxon Mobil (XOM.N: Quote, Profile, Research) and its union workers reached an agreement to end an eight-day strike.
Royal Dutch Shell (RDSa.L: Quote, Profile, Research) also said on Tuesday it has brought back some of its shut-in production, repairing two of four Bonny Light oil facilities damaged by militant attacks. (Reporting by Randy Fabi; editing by James Jukwey)
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Re: Re:
Dans le Nouvel Obs papier de cetet semaine il y a un article de 3 pages sur la production pétroliére de l' Angola et les retombés économiques.
Les derniers chiffres sont de 2 millions de bari par jour, ce qui fait placer l' Angola devant le Nigéria en terme de production.
On fore jusqu' à 2000m. Des projets vont démarer à 3000m.
PIB de l' Angola s' envole de 21 % par an.
Luanda en pleine construction avec des grues partout, et il y a un projet de tour de 325 m de haut, qui sera la plus haute d' Afrique.
Les derniers chiffres sont de 2 millions de bari par jour, ce qui fait placer l' Angola devant le Nigéria en terme de production.
On fore jusqu' à 2000m. Des projets vont démarer à 3000m.
PIB de l' Angola s' envole de 21 % par an.
Luanda en pleine construction avec des grues partout, et il y a un projet de tour de 325 m de haut, qui sera la plus haute d' Afrique.
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Re: Angola
Quand on sait dans quel état est l'Angola c'est sûr que des tours de 300 mètres vont améliorer les choses. Les conneries continuent.
Patrick
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Re: Angola
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autre carte
Cette production de 344 kb/j inclue le très récent projet Sanha/Bomboco, qui exploite le gisement de gaz très riche en condensats Sanha et le gisement de pétrole bomboco, mais aussi traite le gaz associé de gisements de pétrole voisins. Les liquides associés (GPL, condensats) de ce gaz est traité, et le gaz 'sec' (presque que du méthane) est réinjecté dans sanha. Ce projet a permis de réduire de 50% la destruction de gaz en torchère, le gaz est "mis de coté" par réinjection au lieu d'être brulé inutilement.
Ce projet produit 90 kb/j de GPL, pétrole et condensats.
On lit ici
Celà confirme que les taux de déclin en Afrique de l'ouest sont très élevés.
edit-
On apprend sur une veille page oublié dans un coin du site de l'ambassade d'angola en grande-bretagne la liste des grands gisements angolais en 1998
Le bloc 0 est la partie "offshore peu profond" au large de Cabinda, c'est le point de départ du développement des réserves pétrolières de l'angola, qui s'est ensuite étandu vers le sud, et surtout vers des eaux plus profondes (et vers le nord, au congo).Chevron operates the Block 0 concession, located offshore adjacent to the Cabinda coastline. Working with our partners, Chevron is embarking on a major development program to significantly increase production. Chevron has a 39.2 percent interest.
The block is divided into Areas A and B. Together they contain 21 fields whose total production in 2008 of 344,000 barrels of liquids per day
autre carte
Cette production de 344 kb/j inclue le très récent projet Sanha/Bomboco, qui exploite le gisement de gaz très riche en condensats Sanha et le gisement de pétrole bomboco, mais aussi traite le gaz associé de gisements de pétrole voisins. Les liquides associés (GPL, condensats) de ce gaz est traité, et le gaz 'sec' (presque que du méthane) est réinjecté dans sanha. Ce projet a permis de réduire de 50% la destruction de gaz en torchère, le gaz est "mis de coté" par réinjection au lieu d'être brulé inutilement.
Ce projet produit 90 kb/j de GPL, pétrole et condensats.
On lit ici
iciIn 2007, Block 0 had a total production of 370,000 bpd, and drilling activity continues at a high level.
(pour l'année 2003)At the beginning of 2000, there were 29 offshore and onshore blocks under licence. Thirty companies held licences in Angola and of these 14 were operators. Since 1990 over 200 exploration and appraisal wells have been drilled. Block 0 (areas A, B and C) with an average output of 600,000 bpd remains Angola’s largest crude oil producer, accounting for 70% of production.
Celà confirme que les taux de déclin en Afrique de l'ouest sont très élevés.
edit-
On apprend sur une veille page oublié dans un coin du site de l'ambassade d'angola en grande-bretagne la liste des grands gisements angolais en 1998
ici (page dont l'accès devrait être payant, mais dispo gratos sur le cache de google) on apprend que Takula produisait 200 kb/j au début des années 90.Major Oil Fields (production bbl/d) (1998E)
Takula-Block Zero (135,158 bbl/d), Numbi-Block Zero (66,713 bbl/d), Kokongo-Block Zero (37,330 bbl/d), Pacassa-Block 3 (70,577 bbl/d), Cobo/Pambi- Block 3 (51,304 bbl/d)
Toujours moins.
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Re: Angola
Nouvelle découverte offshore en Angola par Chevron : 2550 barils par jour pour ce puits.
source : http://www.forbes.com/feeds/ap/2009/08/ ... 54699.htmlChevron discovers oil and gas off Angolan coast
Associated Press, 08.07.09,
SAN RAMON, Calif. --
Chevron Corp. on Friday said its affiliate struck oil and natural gas off the coast of Angola.
The second-largest U.S. oil company said its affiliate Cabinda Gulf Oil Co. Ltd. and its partners made the discovery in Block 0 with the 79-3XST1 well, which in March drilled in 397 feet of water to a total vertical depth of 13,000 feet.
Cabinda encountered more than 225 feet of net hydrocarbon pay, which is the thickness of the rock that can deliver oil and gas to the well.
The well flowed at a rate of 11.6 million cubic feet of natural gas and 2,550 barrels of liquid hydrocarbons per day.
Chevron, through Cabinda, has a 39.2 percent interest and is the operator of the Block 0 contractor group, which includes Sonangol EP, Total E&P and ENI Angola Production BV, each with a 41 percent, 10 percent and 9.8 percent stake, respectively.
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Re: Angola
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L'Angola se plaint des quotas de l'opep, expliquant qu'ils ont besoin d'argent pour leur reconstruction (faut pas oublier que le pays a connu 30 ans de guerre civile), et comparant ainsi sa situation à celle de l'iraq.
L'Angola se plaint des quotas de l'opep, expliquant qu'ils ont besoin d'argent pour leur reconstruction (faut pas oublier que le pays a connu 30 ans de guerre civile), et comparant ainsi sa situation à celle de l'iraq.
Toujours moins.
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Re: Angola
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... f39a5d17e2L'Afrique du Sud signe un accord pétrolier avec l'Angola :
Le président sud-africain Jacob Zuma a signé jeudi un accord pétrolier avec son homologue angolais, au cours d'une visite destinée à renforcer la coopération économique avec l'Angola, premier producteur de pétrole en Afrique sub-saharienne.
"Nous sommes tombés d'accord pour que Petro SA et Sonangol coopèrent dans le domaine du raffinage du pétrole", a déclaré le président angolais Jose Eduardo dos Santos.
Il a ajouté que les directions des ces compagnies pétrolières nationales allaient se rencontrer prochainement pour s'entretenir de différents formes de coopération, et qu'elles allaient travailler ensemble dans les domaines de l'exploration, du raffinage et de la distribution du pétrole.
"La sécurité énergétique est l'un des aspects les plus importants pour la paix et la stabilité", a ajouté M. Dos Santos devant des journalistes.
Des projets d'accords bilatéraux ont également été signés dans les domaines de la communication, du commerce et du transport.
Le président Zuma, accompagné d'une centaine d'hommes d'affaires, a déclaré jeudi qu'il souhaitait renforcer les liens économique, politique et social avec l'Angola lors de sa première visite d'Etat depuis son élection en mai.
"Nous voulons, a-t-il dit, que cette visite marque le début d'un renouveau, une étape importante et décisive dans l'histoire des relations entre nos deux pays".
............
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Re: Angola
TOTAL : entrée en production de deux gisements en Angola
(AOF)
Total a annoncé l'entrée en production le 19 août 2009 des gisements de Tombua et Landana, situés à 80 kilomètres des côtes de l'Angola.
Ces gisements, dont Chevron est l'opérateur, sont détenus à 20% par Total. Les deux gisements situés sur le Bloc 14 devraient atteindre un pic de production de 100 000 barils par jour en 2011. Les ressources récupérables des deux gisements sont estimées à plus de 350 millions de barils de pétrole. Le Bloc 14 est opéré par Chevron (31%), aux cotés de Total (20%), Sonangol P&P (20%), Eni (20%) et GALP (9%).
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Re: Angola
BP : découverte pétrolière au large de l'Angola.
(CercleFinance.com)
De concert avec la société pétrolière nationale d'Angola Sonangol, BP indique ce matin avoir réalisé une découverte en eaux profondes (à 3,3 kilomètres sous le niveau de la mer) dans le block pétrolier 31, au large des côtés angolaises. Il s'agit du champ de Tebe.
Le groupe pétrolier britannique ajoute qu'il s'agit de la 19ème découverte sur le block 31. 'Ce puits confirme que la capacité de la poche est supérieure à 5.000 barils par jour 'sous condition de production.'
Sonangol est le concessionnaire du block 31 dont BP est l'opérateur, et détient 26,67% des parts aux côtés d'Esso (25%), Sonangol P&P (20%), Statoil (13,33%), Marathon (10%) et TEPA (Total, 5%).
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Re: Angola
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... a16e0178f4Total : nouvelle découverte de pétrole en Angola.
Cercle Finance le 23/10/2009
Total annonce que sa filiale locale et la compagnie publique Sonangol EP ont fait une découverte de pétrole sur le Bloc 17/06, dans les eaux profondes de l'offshore angolais avec le puits Gardenia-1, le premier forage et première découverte réalisés dans ce permis.
Foré par 977 mètres de profondeur d'eau, ce puits a rencontré des réservoirs d'hydrocarbures dans les séries du Miocène et de l'Oligocène. Dans l'intervalle du Miocène, le puits a produit en test 4000 barils par jour (b/j) de pétrole à 25° API.
Cette première découverte de Gardenia-1 confirme le potentiel de la partie nord-ouest du Bloc 17/06. Une nouvelle campagne de forage sera lancée au quatrième trimestre 2009.
Sonangol E.P. est concessionnaire du Bloc 17/06. TEPA (Block 17/06) Limited, la filiale de Total, en est opérateur (30%) aux côtés de Sonangol Pesquisa e Produção (30%), SSI Seventeen Limited (27,5%), ACREP Bloco 17 (5%), Falcon Oil Holding Angola (5%) et PARTEX Oil and Gas (Holdings) Corporation (2,5%).
En 2008, la production opérée de le groupe pétrolier français en Angola a atteint 530.000 barils équivalents pétrole par jour (bep/j), et sa production en quote-part SEC a atteint environ 205.000 bep/j.
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Re: Angola
http://indices.usinenouvelle.com/energi ... hanol.2498L’Angola se lance dans le bioéthanol
Le 29 octobre 2009 l' Usine Nouvelle
Le pays africain cherche à redynamiser son secteur agricole.
Le géant brésilien de la construction Odebrecht vient d’annoncer la création d’un joint venture avec le pétrolier angolais Sonangol (Sociedade Nacional de Combustíveis de Angola) et Damer, un groupe privé local. Le projet, Biocom (Bioenergy Company of Angola), devrait recevoir un investissement de 220 millions de dollars afin d’aider l’Angola d’alléger sa dépendance au pétrole qui représente 90 % de ses revenus. L’Angola est le principal producteur africain d’hydrocarbures après le Nigeria. Il s’agit du premier projet majeur dans la production de sucre et d’éthanol depuis plusieurs décennies.
« Nous allons commencer la production dès 2010 et atteindre la vitesse de croisière en 2013 », se félicite Humberto Rangel, le directeur de la communication d’Odebrecht Angola. Biocom va ainsi cultiver 30 000 hectares de canne à sucre dans la province de Malanje, dans le centre-nord du pays. L’unité de transformation aura une capacité de production de 260 000 tonnes de sucre et de 30 millions de litres d’éthanol par an. D’autre part, la bagasse sera utilisée pour produire 47 mégawatts d’électricité par cogénération.
L’Angola était un exportateur majeur de café, de bananes et de sucre avant que n’éclate la guerre civile, qui a duré 27 ans, suivant l’indépendance obtenue en 1975. La plupart des agriculteurs avaient alors déserté la campagne pour fuir vers la ville. Aujourd’hui, le pays importe la majeure partie des produits alimentaires nécessaires aux besoins de sa population.