Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... disparait !

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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energy_isere
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Message par energy_isere » 27 janv. 2008, 13:45

Hier sur ARTE il y eu une émission intéressante sur l' age du cuivre, et l' age de bronze, trés interessant.

On y apprend que l' Ile de Chypre tait un trés important site minier et de transformation du Cuivre il y a 6 millénaires.

Cuivre et Chypre on la méme racine linguistique, et c' est de la que ca vient.

Pour réduire le Cuivre (le passer de minerais à métal) il avaient découvert qu' il fallait le faire avec le charbon de bois, qui apporte les 1100 °C necessaire pour atteindre le point de fusion, mais aussi pour réduire avec le CO issu de la combustion du charbon de bois à cette température.

Et donc, il fallait plein de bois ...... et donc l' ile était deforesté massivement.

Tiens, tiens , ca me rapelle quelque chose .... :-D

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée

Message par franck1968 » 31 janv. 2008, 20:48

Le russe Nornickel, un des grands producteurs mondiaux de nickel, de palladium et de platine, prévoit une augmentation de sa production comprise entre 1,7 et 3,4% en 2008, a annoncé la société dans un communiqué jeudi.
Pour 2008, Nornickel projette de porter la production marchande de nickel à 300.000 ou 305.000 tonnes, contre 295.000 tonnes en 2007.
La production de palladium devrait atteindre 3,0 à 3,05 millions d'onces (93 à 95 tonnes) en 2008, celle de platine à 710.000 à 720.000 onces (près de 22 tonnes).
Nornickel est un des grands producteurs de métaux précieux et non ferreux dans le monde. La société assure plus de 20% de la production mondiale de nickel, plus de 10% de celle de cobalt et 3% de celle de cuivre. En Russie, Nornickel contrôle 96% du marché du nickel, 55% de celui du cuivre et 95% de celui du cobalt.
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Saratoga Elensar
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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée

Message par Saratoga Elensar » 15 févr. 2008, 09:16

Cobalt, galium, magnesium : les « petits métaux » ont la cote

Alors que l'or jaune et l'or noir tiennent le haut du pavé, d'autres matières premières plus "discrètes" mènent parallèlement leur "petit bonhomme de chemin", tout en sachant se faire apprécier.

Cobalt, gallium et autres "petits métaux" stratégiques voient en effet leurs prix s'envoler, portés par la demande des industries high tech et des fluctuations de l'offre chinoise.

Pour mémoire, les "petits métaux", dits aussi "stratégiques", ou "rares", réunit une bonne trentaine d'éléments tels que cobalt, cadmium, bismuth, antimoine, gallium, germanium, magnésium, manganèse, mercure, tantale. "Ils ont en commun d'être des sous-produits d'autres métaux, extraits en très faibles quantités, et difficiles à remplacer", définit Roland Chavasse, président du Minor Metal Trade Association (MMTA).


"Le germanium est au plus haut depuis la fin des années 1990, le ferrochrome à un prix record, le cobalt au mieux depuis 1978 et le magnesium proche de ses plus hauts depuis 13 ans", souligne Perrine Faye, analyste de MinorMetals, un site consacré aux métaux stratégiques.

Cette situation n'a pas échappé au London Metal Exchange (LME), la Bourse des métaux de Londres qui étudie actuellement la faisabilité d'un contrat à terme sur les prix du cobalt et du molybdène. Si le projet se concrétise, cela constituerait une première pour les "petits métaux". Car contrairement aux métaux industriels (cuivre, aluminium...), dont le prix est coté sur les Bourses de métaux (Comex, LME), ceux des petits métaux sont négociés de gré à gré entre producteurs, grossistes et consommateurs et publiés dans des revues spécialisées.

Souvent utilisés en pharmacopée, ces matières connues parfois depuis l'Antiquité font dorénavant partie intégrante des produits high tech. Ainsi, les écrans plats contiennent de l'indium, les téléphones mobiles du gallium, les fibres optiques de l'antimoine, les ordinateurs portables du tantale... Et le véhicule hybride (la Prius) du constructeur automobile Toyota, regorge de cobalt.

Prix de sa rareté, entre 2001 et 2005, l'indium entrant dans la fabrication des écrans plats est passé de 65 à 1.000 dollars le kilo.

Le cobalt pourrait bien franchir cette année un record vieux de 1978, à près de 50 dollars la livre. Son prix a même doublé depuis cinq mois sur le marché international. Il se vendait fin janvier à 48 dollars la livre.

La hausse fait suite à l'expansion du secteur aéronautique qui l'utilise en alliage dans les moteurs, et la croissance chinoise, selon les analystes.

La société canadienne Caledonia Mining vient ainsi de signer un accord sur la fourniture à un transformateur chinois, dont le nom n’a pas été précisé, d’un minimum de 21 000 tonnes d’équivalent-cobalt sous forme d’hydroxide de cobalt issu du gisement de Nama en Zambie sur une période de six ans.

Cette augmentation des prix est saluée notamment par les entreprises congolaises. Celles-ci s’attendent à des gros bénéfices et montent des stratégies pour accroître leurs productions. Tel est le cas des deux sociétés Kamoto Cooper Company (KCC) et DRC Cooper and Cobalt Project (DCP ) qui se sont fusionnées pour devenir Katanga Mining.

Les experts estiment par ailleurs que l'Empire du Milieu « tient les clés de 75% des petits métaux". Mais du fait du niveau élevé de leur prix, ces derniers s'avèrent peu intéressants à stocker et donc vulnérables face à tout problème d'approvisionnement. Un simple retard dans les acheminements par bateau en provenance de la Chine a fait s'envoler les cours du magnesium - utilisé dans l'automobile - de 2.000 dollars début 2007 à plus de 4.000 dollars fin janvier.

Et les tensions sur l'offre pourraient encore se renforcer si les contraintes environnementales s'intensifiaient. Les autorités chinoises tentent actuellement de mieux contrôler la production des métaux dangereux ou nocifs pour l'environnement.
http://www.leblogfinance.com/2008/02/co ... ium-m.html
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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée

Message par MadMax » 19 févr. 2008, 00:47

Minerai de fer : forte hausse des prix en vue
Le plus gros producteur du monde de minerai de fer, le brésilien Vale (ex CVRD), a réussi à imposer une hausse de prix de 65% aux trois plus grands sidérurgistes asiatiques, les japonais Nippon Steel et JFE Holdings ainsi que le sud-coréen Posco.
http://www.latribune.fr/info/Minerai-de ... F30063455C

Ouch :-o

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée

Message par energy_isere » 06 mars 2008, 12:41

Avec la Chine, cuivre et plomb valent de nouveau de l'or

PARIS (Reuters) - Les cours des métaux de base connaissent un net rebond en premier trimestre 2008, notamment ceux du cuivre, du plomb et de l'étain dont la Chine reste friande, mais fait nouveau, observent les économistes, la demande chinoise n'est plus le seul facteur à l'oeuvre.

Après avoir déjà enchaîné les records l'année dernière, à l'image des autres marchés des matières premières, les métaux de base étaient brutalement retombés à l'automne. Ils retrouvent maintenant leurs plus hauts de 2007 et s'aventurent même au-delà.

Le cuivre, très utilisé en électricité, vient d'atteindre les 8.700 dollars la tonne, son plus haut niveau en 22 mois. Le plomb, dont l'industrie des batteries représente 70% des débouchés, se négocie autour de 3.400 dollars, revenant vers son pic historique de 3.890 la tonne inscrit en octobre 2007. La tonne d'aluminium a rebondi d'environ 20% depuis le début de l'année et dépasse maintenant 3.200 dollars. Le nickel lorgne les 34.000 dollars la tonne tandis que l'étain touche des plus hauts records à plus de 19.000 dollars la tonne, soit un rebond de 17% depuis le début de l'année.

"Les importations en provenance de Chine sont toujours relativement vigoureuses, surtout pour ces métaux de base qui répondent à des besoins économiques de base", commente David Thurtell, analyste métaux chez BNP Paribas.

"Mais il est inédit de voir la machine chinoise jouer sur les deux tableaux, en influant autant sur la demande, mais aussi sur l'offre."

"Le fait nouveau, c'est que l'envolée des cours a été déclenchée par les très mauvaises conditions climatiques qu'a connues la Chine en janvier et février", souligne de son côté Jean-Charles Sambor, économiste chez TCW, filiale de SGAM (Société générale Asset Management). "Celles-ci ont fait fortement chuter la production locale. Il y a eu un choc d'offre temporaire".

Inquiets de la faiblesse des cours à l'automne, plusieurs groupes chinois avaient suspendu fin décembre une partie de leurs capacités de raffinage de plomb pour protester contre la baisse des prix et tenter de convaincre Pékin de réintroduire les exonérations fiscales dont le secteur bénéficiait jusqu'ici. Les tempêtes de neige qui ont frappé la Chine en janvier ont à cet égard eu un effet plutôt inattendu.

MOINS DE TROIS JOURS DE CONSOMMATION MONDIALE EN RÉSERVE

Le cuivre a ainsi rebondi après l'annonce d'une forte baisse des stocks dans les entrepôts agréés du LME (London Metal Exchange), la Bourse des métaux de Londres. Ils ne représentaient plus alors que trois jours au plus de consommation mondiale, ce qui a relancé les craintes de pénurie malgré le risque de ralentissement qui guette l'économie mondiale.

La Chine occupe désormais une position si centrale que l'arrêt de la production sur plusieurs sites de cuivre - dont le pays est le premier producteur et consommateur mondial - à cause des vastes pannes d'électricité provoquées par les pires tempêtes de neige que les Chinois aient connues depuis plusieurs décennies, a suffi à tendre considérablement le marché.

La production du pays pour la plupart des métaux de base représente déjà entre 10 et 20% de celle de la planète, et jusqu'à un tiers pour l'étain. Malgré cela, les importations chinoises d'étain raffiné ont plus que doublé entre janvier 2007 et 2008, phénomène accentué davantage encore par les tempêtes.

"La Chine est loin d'expliquer tout ", nuance toutefois Sambor. "L'investissement purement financier est aussi très fortement en hausse."

C'est également ainsi que Thurtell explique le paradoxe actuel, avec d'un côté une flambée des matières premières et de l'autre le spectre d'une récession américaine. "Les marchés de crédit sont à la peine, les Bourses ont plutôt mal commencé l'année. Les investisseurs ne savent plus trop où placer leur argent, alors il se rabattent sur les matières premières, d'autant que la faiblesse du dollar les y encourage", dit-il.

"La demande en métaux de base restera forte en 2008, mais va néanmoins se modérer en deuxième partie d'année", ajoute Sambor. "Le poids du facteur Chine est un facteur structurel de long terme, mais la demande cyclique sera moins forte au second semestre avec la modération de la croissance économique."

La demande chinoise en plomb a par exemple triplé en cinq ans, portée notamment par les batteries automobiles, pour le marché chinois ou la réexportation.
D'autres facteurs haussiers peuvent aussi prendre la relève, notamment en cas de conflits sociaux sur les principaux sites miniers du monde. Après la courte grève organisée il y a peu en Zambie sur le site de cuivre de Chambishi, propriété chinoise, les regards se tournent vers le Canada où une renégociation des salaires sur un site plomb-zinc de Teck-Cominco est programmée pour mai.

L'impact de ces paramètres reste toutefois variable. Si la fermeture de la mine géante de Magellan, en Australie, pour raisons environnementales, a contribué à la hausse du plomb l'an dernier, la perspective de sa réouverture - toujours en suspens - a suffi à faire redégringoler le métal à l'automne dernier.

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée

Message par GillesH38 » 06 mars 2008, 13:35

en comparant cette info à celle du haut de la page, je ne peux pas m'empêcher de penser à ce proverbe, qui sert souvent en ce moment : "Un expert, c'est quelqu'un qui saura demain pourquoi ce qu'il prédisait hier n'est pas arrivé aujourd'hui" ! =D>
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Message par energy_isere » 23 avr. 2008, 13:20

Dans Les Echos :

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée

Message par energy_isere » 03 mai 2008, 13:23

Dimanche 4 Mai sur M6 "Zone interdite" 20h50 :

emission sur les trafics (vols) de métaux.

"Avec la hausse des cours, les vols de métaux ont explosé. Enquéte sur un trafic trés lucratif." (TeléObs)

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée

Message par energy_isere » 29 août 2008, 20:15

il va falloir changer le titre du fil !
La baisse des prix du nickel risque de continuer

LONDRES (Reuters) - Les prix du nickel pourraient encore chuter de 25% d'ici la fin de l'année à moins que le marché européen de l'acier inoxydable reparte dans les deux ou trois prochaines semaines, estiment des analystes et des sources proches des milieux industriels.

Le nickel a déjà fortement dévissé sur le London Metal Exchange : le contrat à trois mois a perdu 23% et la tonne se traitait vendredi aux alentours de 20.060 dollars (13600 euros environ) alors qu'elle en valait 51.800 en mai 2007.

Le marché a souffert du recul inattendu de la demande de la part de l'industrie de l'acier inoxydable, qui utilise à elle seule les deux tiers de la production mondiale de nickel.

Notamment utilisé dans la fabrication d'ustensiles de cuisine et dans la coutellerie, l'inox pâtit du recul de la consommation des ménages, tandis que les distributeurs reportent le renouvellement de leurs stocks en tablant sur une chute plus abrupte encore des prix.

La demande en nickel de la part de l'industrie de l'inox devrait augmenter de 3% à 5% cette année alors que les marchés anticipaient initialement une hausse comprise entre 8% et 11%, a déclaré à Reuters Jim Lennon, analyste à la Macquarie Bank.

Les prix devraient poursuivre leur glissade à moins d'une reprise rapide du marché de l'inox, estime pour sa part Michael Wright, qui dirige ELG, un groupe spécialisé dans le recyclage de l'alliage.

"Si la demande en provenance des aciéries ne montre pas de signe de reprise au quatrième trimestre, les prix pourraient revenir aux alentours de 15.000 dollars", a-t-il dit. "Il y a un léger suspense sur les marchés. Les prix pourraient aller dans un sens comme dans l'autre."

Les stocks dans les ports chinois montrent que la demande y a été faible cette année, tandis que les stocks sur le London Metal Exchange restent très élevés.

En l'absence de reprise sur le marché de l'inox, les aciéries reviendront sur le marché en 2009, après deux années passées à liquider leurs stocks, prédit Jim Lennon.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5825999

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée

Message par franck1968 » 06 oct. 2008, 19:17

Londres (AWP International) - Les prix des métaux de base ont continué leur dégringolade sur le London Metal Exchange, tombant à des niveaux plus vus depuis des mois ou des années, alors que les perspectives de demande étaient plombées par la perspective d'un ralentissement économique mondial, dans le sillage de la crise.

Dans le sillage du pétrole -- passé pour la première fois depuis février sous la barre des 90 dollars à New York -- les autres matières premières ont souffert.

Considéré comme la baromètre des métaux, le cuivre a touché lundi 5499 dollars, un nouveau plus bas depuis février 2007.

Le nickel a plongé à 14'200 dollars, un niveau plus vu depuis janvier 2006, le zinc s'est écroulé à 1544 dollars, renouant avec les prix de novembre 2005, l'aluminium est descendu jusqu'à 2235 dollars, un plus bas depuis janvier 2006.

"Les prix ont chuté lourdement, alors que la volatilité des marchés financiers et les inquiétudes sur la croissance économique mondiale continuent à saper le moral des investisseurs et peser sur les prix", ont commenté les analystes de la banque Barclays Capital.

"Les marchés de matières premières sont en passe d'enregistrer leur plus fort déclin annuel depuis 2001", ajoutait John Reade, de la banque UBS.

rp
(AWP/06 octobre 2008 19h10)

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée

Message par pat43 » 06 oct. 2008, 21:59

je confirme.
j'ai fait un appel d'offre pour du cuivre, la baisse depuis septembre atteint 10 % sur le cuivre de plomberie.
Les gitans me l'ont confirmé aussi.
- avec ça, il a décimé une panzer-divizion.
- il était dans l'artillerie ?
- Mais non, tu suit pas, il etait dans la LI-MO-NA-DE.
michel Audiard a propos d'une boisson d'homme au gout de pomme.

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée

Message par energy_isere » 29 oct. 2008, 20:44

Métaux non - ferreux : Les cours fondent

23/10/2008 L' Usine Nouvelle

Le « supercycle » initié en 2002 est fini. La reprise n'est pas attendue avant fin 2009.
Certains analystes ont rapidement rebaptisé cruellement la semaine des métaux de base qui vient de se dérouler à Londres en « LME Weak » (« faible LME »). Depuis la dernière édition en 2007, le cuivre a baissé de 35 % alors que les nickel, zinc et plomb ont reculé de plus de 50 %. Si l’aluminium a mieux résisté avec 6 % de baisse, il ne s’agit plus d’une correction mais de la fin d’un cycle haussier entamé en 2002. L’indice synthétique des métaux de base cotés au LME, le LMEX, a perdu 45 % de sa valeur depuis
mars, retombant autour de 2 400 points, son niveau de décembre 2005. En octobre 2002, lorsque le cycle des matières premières a commencé, l’indice stagnait à 1 000.

L’économie mondiale asphyxiée

« Les perspectives de l’économie mondiale se sont vite détériorées ces six derniers mois », affirme Michael Lewis de la Deutsche Bank, qui n’attend plus la progression du PIB en 2009 qu’à 1,2 % contre 3,4 % il y a six mois et prévoit un ralentissement de la croissance chinoise. L’énergie et les métaux industriels devraient être particulièrement touchés. Ne pronostiquant pas d’amélioration avant novembre 2009, l’analyste a revu à la baisse ses prévisions pour 2009. L’aluminium devrait descendre à 1 800 dollars, le cuivre à 3 800 et le nickel à 9 600. Mais, comme le souligne Lewis, les marchés ont tendance à surréagir, à la hausse comme à la baisse et le cuivre pourrait toucher les 3 550 dollars.

La baisse de la demande de métaux a été ressentie par le transport maritime en surchauffe jusqu’à peu. Depuis le record établi en mai, l’indice synthétique du transport maritime en vrac Baltic Dry Index (BDI) a baissé de 88 %. L’envolée du BDI avait été provoquée par la soif grandissante de minerai, en particulier pour alimenter la sidérurgie chinoise. La moindre croissance de la production d’acier en Chine (la Deutsche Bank attend même un recul de 2 % l’an prochain) a plombé les tarifs du fret maritime.

Malgré des annonces de fermetures de mines non rentables devenues quasi-quotidiennes (dernières en date, Caribou et Restigouche au Canada), la cotation du zinc a plongé en deux ans de 4 500 dollars à moins de 1 200. En l’absence d’annonces d’arrêts programmés d’activité dans le cuivre, deux géants, Codelco et Escondida, prévoient cependant des baisses de production en 2009. S’il n’a pas l’intention de diminuer sa production de nickel en Russie, Norilsk étudie néanmoins de près ses actifs australiens. Après Alcoa, les annonces de fermetures provisoires se multiplient dans l’aluminium et plus encore dans l’alumine. « En Chine, ce sont plus de 900 000 tonnes de capacité dans l’aluminium et 6,2 Mt dans l’alumine qui sont affectées », estime Adam Rowley de Macquarie Bank.

Délais et annulations touchent aussi les nouveaux projets, frappés par une crise du crédit qui a liquidé la moitié des petites firmes minières, sur lesquelles repose une grande partie de l’exploration.

Vale ne connaît pas la crise

Le numéro deux mondial des mineurs diversifiés ne se laisse pas impressionner par la crise et maintient son colossal plan d’investissement de 14,2 milliards de dollars en 2009. « Malgré le choc financier et ses répercussions sur l’économie réelle, Vale est toujours confiant dans les fondamentaux à long-terme des marchés de minerais et de métaux », indique la firme brésilienne qui table toujours sur les inextinguibles besoins de la Chine. BHP Billiton estime lui aussi que la croissance chinoise va se poursuivre à un rythme de 6 à 9 %. Plus « bullish », Tom Albanese, le directeur de Rio Tinto, qui réexamine son programme de développement, en particulier dans l’aluminium, parie sur une croissance d’au moins 8 %. Si elle pronostique une hausse de 8,4 % du PIB chinois en 2009, la Deutsche Bank table sur seulement 7 % en 2010. Deux tiers des participants à la semaine du LME interrogés par la banque Macquarie estiment que des réductions de production seront nécessaires en 2009 pour rééquilibrer les marchés.

http://indices.usinenouvelle.com/articl ... doc=149660

:idea:
J' ai changé le titre du fil : "Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée "
devient
"Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée .. est finie"

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... est finie

Message par hyperion » 29 oct. 2008, 23:06

Philippe a écrit :La date du Peak Oil est un événement important, mais encore plus importante est la date du décrochage de l’offre et de la demande. La courbe de demande est convexe (la courbe est au-dessus de sa tangente). La courbe de l’offre se superpose à celle de la demande puisque la variation des stocks est faible. En revanche, la courbe correspondant à la somme de l’offre et des capacités de production excédentaires est concave (la courbe est au-dessous de sa tangente). Il viendra un moment où ces deux courbes vont se rencontrer. A ce moment-là la demande ne pourra plus être satisfaite en totalité, le moindre incident (un ouragan dans les Caraïbes, des troubles dans un pays producteur) prendra des proportions considérables, et le rythme d’augmentation de la demande de pétrole sera définitivement cassé. Le prix du pétrole n’aura plus rien à voir avec les prix que nous connaissons encore maintenant.

La date de rencontre de ces deux courbes n’est pas non plus connue avec précision, mais elle est forcément antérieure à la date du Peak Oil, puisque le Peak Oil est, par définition, dans une partie de courbe concave.
http://forums.oleocene.org/viewtopic.php?t=304
dans 1984, la novlangue; mais surtout la double pensée: la guerre c'est la paix, la liberté c'est l'esclavage, l'ignorance c'est la force, l'hcq c'est hautement toxique

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... est finie

Message par energy_isere » 15 janv. 2009, 21:27

C'est pas Phyvette qui stockait quelques batteries ?
Mal barré pour se faire de la tune avec en ce moment:

Plomb dans l'aile ou des ailes pour le plomb ?

Le plomb fait aujourd'hui partie de ces pâles anges déchus qui hantent désormais la classe d'actifs des matières premières...

De fait, il paye aujourd'hui chèrement ses envolées lyriques passées ; un passé proche en l'occurrence car ne flirtait-il pas encore avec les 4 000 dollars la tonne à la fin de l'été 2007 ?...Ses cours végètent aujourd'hui dans la zone des 1 000 dollars la tonne et avec une dégringolade de près de 60 % de ses cours en année glissante, il figure clairement parmi les plus mauvais élèves du compartiment des métaux industriels.
Certes, il s'est bien repris récemment, rebondissant de plus de 15 % par rapport à ses plus bas (en deçà de la barre cruciale, psychologiquement surtout, des 1 000 dollars) du mois de décembre. Mais pour notable que soit ce rebond, il n'en demeure pas moins très relatif à l'aune de la brutale chute des cours observée depuis un an...
Rétrospectivement, cette chute doit beaucoup à la nette augmentation des stocks mondiaux consécutivement à la reprise de la production dans d'importantes mines australiennes (suite à divers problèmes techniques et réglementaires). La dynamique baissière des marchés financiers a, depuis l'été dernier, largement amplifié cette logique consolidation.
Mais le plomb pâtit surtout au premier chef du très fort ralentissement de l'industrie automobile . Exprimé en d'autres termes, prendre une position sur le plomb aujourd'hui revient à anticiper un rebond des actions du secteur automobile, ce qui, en l'état actuel des choses demeure un pari certes cohérent, mais néanmoins relativement audacieux si ce n'est téméraire...
Le potentiel de rebond est cependant important et ce d'autant plus que le marché apparait aujourd'hui considérablement assaini et que les stocks du LME demeurent historiquement faibles.
De là à croire qu'il est prêt à s'envoler à nouveau vers les cieux à tire d'ailes, il y a un pas que nous ne franchirons cependant pas, ou pas encore...

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Re: Cuivre, zinc et autres métaux : la flambée ... est finie

Message par vincent128 » 16 janv. 2009, 11:34

Le particulier doit ramener ses batteries à la déchetterie et ne reçoit rien en échange !

Les logisticiens du déchet ne traitent pas avec le particulier, surtout pour deux batteries. Il y a quelques mois, celui qui avait 10 ou 20 batteries pouvait essayer de négocier un prix de reprise. Avec les tarifs actuels, ça ne les intéresse plus.
Le fond de l'air est frais.

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