[Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
Déjà mentionné ici, mais c'est bien que ce soit aussi présent dans ce fil (normalement, c'est le fil "ils l'ont dit" qui reçoit des copies de post publiés initialement dans le fil adéquat).
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
C'est pas le bon lienRon a écrit :http://video.google.fr/videosearch?q=kh ... ch=#q=opepJuly 30 (Bloomberg) OPEC President Chakib Khelil said yesterday in Jakarta should the dollar strengthen and political tensions in the Middle East ease, then the long-term oil price will be about $70 to $80 a barrel.

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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
L’Opep pourrait baisser sa production si la demande ralentit
PETROLE | 17h50 L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait peut-être ajuster à la baisse sa production "si la demande ralentit", a déclaré samedi Abdallah al-Attiyah, ministre de l’Energie du Qatar.
AFP | 02 Août 2008 | 17h50
PETROLE | 17h50 L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait peut-être ajuster à la baisse sa production "si la demande ralentit", a déclaré samedi Abdallah al-Attiyah, ministre de l’Energie du Qatar.
AFP | 02 Août 2008 | 17h50
"Nous discuterons en septembre de l’offre et de la demande, et si la demande ralentit nous discuterons du besoin d’ajuster l’offre" à la baisse, a-t-il dit, joint par téléphone, précisant toutefois qu’il était encore "trop tôt pour juger".
La prochaine réunion de l’Opep se tiendra à Vienne le 9 septembre. Les prix du pétrole ont chuté de quelque 20 dollars depuis leur record historique du 11 juillet, à plus de 147 dollars le baril, principalement en raison des craintes que la consommation pétrolière dans le monde ralentisse plus que prévu.
Le ministre iranien du pétrole, Gholam Hossein Nozari, a déclaré samedi qu’il souhaitait que les pays membres du cartel pétrolier, dont il fait également partie, contrôlent plus strictement leur production, notamment dans la perspective d’une poursuite de la baisse des prix.
"Si la tendance à la baisse des prix du pétrole se poursuit", l’Opep devra "être plus méticuleux sur le contrôle des quotas", a-t-il ajouté, soulignant que certains pays dépassent leur quota de production officiel.
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
Quand il s'agit de l'augmenter, ils ne sont pas pressé ! Quand il s'agit de la baisser, ils sont rapides sur la balle !
Quelles conclusions en tirer ?

Quelles conclusions en tirer ?
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
Possible qu'ils soient dans une situation d'exploitation pas vraiment confortable.
Il me semble qu'il est possible de forcer l'exploitation d'un puit pétrolier, mais celà a des conséquences négatives sur sa longévité.
Il me semble qu'il est possible de forcer l'exploitation d'un puit pétrolier, mais celà a des conséquences négatives sur sa longévité.
Daniel Pennac (La fée Carabine)
"Le bonheur individuel se doit de produire des retombées collectives, faute de quoi la société n'est qu'un rêve de prédateur."
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
Je vais défendre EKELAND pour son boulot sur la théorie du Chaos. Il s'est oplanté sur les 100 dollars , Ok . Mais il prenait cette valeur comme exemple limite , comme "Peak" en chiffre et non en date .
Son raisonnement me semble qd meme tenir la route . Aucune raison d'étrangler la conso , mais on laisse monter jusqu'aux signe de resserrement de la conso ou de cassage de gueule de l'économie ....ou de concurence énergétique .
L'occident semble freiner sa conso ; Si les emmergeants plongent économiquement , ils baisseront la production pour maintenir les 100 Dollars (C'est ce que je ferais).
Son raisonnement me semble qd meme tenir la route . Aucune raison d'étrangler la conso , mais on laisse monter jusqu'aux signe de resserrement de la conso ou de cassage de gueule de l'économie ....ou de concurence énergétique .
L'occident semble freiner sa conso ; Si les emmergeants plongent économiquement , ils baisseront la production pour maintenir les 100 Dollars (C'est ce que je ferais).
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
Que chez TOTAL et consorts, c'est le contraire !Malmedy a écrit : Quelles conclusions en tirer ?


пошел на хуй пу́тин

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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
Le Vénézuela augmente ses réserves prouvées...
Pétrole/Venezuela: près de 135 mds de barils de réserves prouvées
CARACAS - Le Venezuela possède actuellement 134,866 milliards de barils de pétrole brut de réserves prouvées, soit pratiquement le double du total estimé il y a dix ans, selon un communiqué du ministère du Pétrole publié jeudi.
Actuellement, le Venezuela occupe la troisième place en termes de réserves pétrolières prouvées, derrière l'Arabie saoudite et le Canada, poursuit le communiqué.
Le ministère du Pétrole prévoit de certifier 235 milliards de barils de pétrole d'ici à 2009, ce qui placerait le pays derrière l'Arabie saoudite qui possède 264 milliards de barils de réserves prouvées.
La hausse de plus de 5,5 milliards de barils enregistrée aux cours des dernières semaines est due à une hausse des réserves prouvées dans plusieurs champs de Faja del Orinoco, une grande réserve d'hydrocarbures située à l'est du pays.
En 1998, les réserves prouvées s'élevaient à 76,108 milliards de barils.
(©AFP / 07 août 2008 20h55)
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
Opep: le ralentissement économique continue de peser sur la demande de brut
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a légèrement révisé vendredi ses prévisions de hausse de la demande de brut dans le monde à 1,17% en 2008 contre une précédente estimation de 1,20% à la suite de la persistance du ralentissement économique.
Dans son rapport mensuel d'août, publié vendredi à Vienne, le cartel a par ailleurs maintenu sa prévision pour 2009 d'une hausse de la demande de brut de 1,03%, soit 900.000 barils par jour (b/j) à 87,80 millions de barils par jour (mb/j). Il ajoute toutefois que le pourcentage estimé de la hausse en 2009 sera le plus faible depuis 2002.
"En raison d'un important ralentissement de la consommation de carburant pour les transports et pour l'industrie, non seulement en Amérique du nord, mais également dans les pays industrialisés d'Europe et du Pacifique, la croissance de la demande de brut dans le monde reculera en 2009 (comparé à 2008) à son niveau le plus bas depuis 2002", souligne le rapport.
Dans son analyse de la conjoncture mondiale, le cartel a révisé sa prévision de croissance de l'économie mondiale à 3,9% pour 2008, soit 0,1 point de moins qu'en juillet, et à 3,8% pour l'année prochaine, également en recul de 0,1 point "essentiellement en raison des révisions à la baisse des perspectives de croissance dans la plupart des grands pays industrialisés". En revanche, la croissance dans les pays en développement devrait toujours atteindre 5,6% l'an prochain selon l'Opep.
"La demande traditionnellement forte en été en Chine, au Proch e Orient et en Asie n'a pas suffi à contrebalancer l'énorme déclin de la demande de pétrole dans les pays de l'OCDE lors du deuxième trimestre (de 2008)", a encore noté le cartel.
Le rapport souligne également que la croissance de la demande de brut dans le monde prévue l'année prochaine sera due uniquement à la forte demande des pays en développement.
En ce qui concerne les récentes baisses du prix du pétrole, le cartel estime qu'il s'agit de la conséquence des prévisions économiques plus faibles que prévues dans les pays riches, qui vont peser sur la demande alors que les exportations de brut de l'Opep ont été augmentées et que le dollar américain s'est un peu ressaisi.
"Cela a aidé à calmer le marché", note le rapport, en soulignant "toutefois la tendance à la hausse a été ravivée après les récentes interruptions de livraisons dans les pays du Caucase".
Le prix du panier des 13 bruts des pays membres de l'Opep a atteint son niveau le plus bas depuis trois mois, à 109 dollars le baril, le 12 août dernier.
Sur les marchés vendredi, les prix du pétrole repartaient en direction du seuil de 110 dollars le baril, les modestes gains enregistrés en milieu de semaine ne résistant pas à la perspective d'une décélération de l'économie mondiale et d'un recul de la consommation mondiale d'or noir.
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent pour livraison en septembre cédait 1,63 dollar à 112,05 dollars, par rapport à la clôture de jeudi soir, sur l'InterContinental Exchange de Londres.
A la même heure, le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre perdait 2,04 dollars à 112,97 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Enfin, le rapport a noté que la demande en recul des pays industrialisés, en particulier aux Etats-Unis, combinée avec les prix élevés ont mis en difficulté le secteur du raffinage du pétrole en juillet.
Pourtant, la récente baisse des prix "pourrait aider à améliorer le secteur du raffinage", estime le rapport, tout en relevant que la saison des ouragans dans le golfe du Mexique pourrait entraîner d'autres interruptions des grandes raffineries dans cette région.
Les stocks commerciaux de pétrole au Etats-Unis ont augmenté en juillet de plus de 13 millions de barils à 988 M de barils, mais ils restent à 28 millions de barils en dessous de leur moyenne sur cinq ans.
Boursoram^
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
Opep: le ralentissement économique continue de peser sur la demande de brut
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a légèrement révisé vendredi ses prévisions de hausse de la demande de brut dans le monde à 1,17% en 2008 contre une précédente estimation de 1,20% à la suite de la persistance du ralentissement économique.
Dans son rapport mensuel d'août, publié vendredi à Vienne, le cartel a par ailleurs maintenu sa prévision pour 2009 d'une hausse de la demande de brut de 1,03%, soit 900.000 barils par jour (b/j) à 87,80 millions de barils par jour (mb/j). Il ajoute toutefois que le pourcentage estimé de la hausse en 2009 sera le plus faible depuis 2002.
"En raison d'un important ralentissement de la consommation de carburant pour les transports et pour l'industrie, non seulement en Amérique du nord, mais également dans les pays industrialisés d'Europe et du Pacifique, la croissance de la demande de brut dans le monde reculera en 2009 (comparé à 2008) à son niveau le plus bas depuis 2002", souligne le rapport.
Dans son analyse de la conjoncture mondiale, le cartel a révisé sa prévision de croissance de l'économie mondiale à 3,9% pour 2008, soit 0,1 point de moins qu'en juillet, et à 3,8% pour l'année prochaine, également en recul de 0,1 point "essentiellement en raison des révisions à la baisse des perspectives de croissance dans la plupart des grands pays industrialisés". En revanche, la croissance dans les pays en développement devrait toujours atteindre 5,6% l'an prochain selon l'Opep.
"La demande traditionnellement forte en été en Chine, au Proch e Orient et en Asie n'a pas suffi à contrebalancer l'énorme déclin de la demande de pétrole dans les pays de l'OCDE lors du deuxième trimestre (de 2008)", a encore noté le cartel.
Le rapport souligne également que la croissance de la demande de brut dans le monde prévue l'année prochaine sera due uniquement à la forte demande des pays en développement.
En ce qui concerne les récentes baisses du prix du pétrole, le cartel estime qu'il s'agit de la conséquence des prévisions économiques plus faibles que prévues dans les pays riches, qui vont peser sur la demande alors que les exportations de brut de l'Opep ont été augmentées et que le dollar américain s'est un peu ressaisi.
"Cela a aidé à calmer le marché", note le rapport, en soulignant "toutefois la tendance à la hausse a été ravivée après les récentes interruptions de livraisons dans les pays du Caucase".
Le prix du panier des 13 bruts des pays membres de l'Opep a atteint son niveau le plus bas depuis trois mois, à 109 dollars le baril, le 12 août dernier.
Sur les marchés vendredi, les prix du pétrole repartaient en direction du seuil de 110 dollars le baril, les modestes gains enregistrés en milieu de semaine ne résistant pas à la perspective d'une décélération de l'économie mondiale et d'un recul de la consommation mondiale d'or noir.
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent pour livraison en septembre cédait 1,63 dollar à 112,05 dollars, par rapport à la clôture de jeudi soir, sur l'InterContinental Exchange de Londres.
A la même heure, le baril de "light sweet crude" pour livraison en septembre perdait 2,04 dollars à 112,97 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Enfin, le rapport a noté que la demande en recul des pays industrialisés, en particulier aux Etats-Unis, combinée avec les prix élevés ont mis en difficulté le secteur du raffinage du pétrole en juillet.
Pourtant, la récente baisse des prix "pourrait aider à améliorer le secteur du raffinage", estime le rapport, tout en relevant que la saison des ouragans dans le golfe du Mexique pourrait entraîner d'autres interruptions des grandes raffineries dans cette région.
Les stocks commerciaux de pétrole au Etats-Unis ont augmenté en juillet de plus de 13 millions de barils à 988 M de barils, mais ils restent à 28 millions de barils en dessous de leur moyenne sur cinq ans.
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
L'Opep pourrait couper sa production pour stabiliser le prix du baril
AFP Par Véronique DUPONT AFP - il y a 37 minutes
VIENNE (AFP) - Les ministres du Pétrole de l'Opep qui arrivaient à Vienne lundi vont débattre d'une baisse de leur production lors de leur réunion mardi afin d'enrayer la chute des cours de l'or noir, avec en tête l'idée de défendre un seuil de prix minimum.
(Publicité)
"Il y a trop de pétrole sur le marché" a asséné le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, à son arrivée à Vienne lundi.
Le chef de la délégation lybienne, Choukri Ghanem, a, lui, affirmé dès dimanche que les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devaient mieux respecter leur quota.
Téhéran, Tripoli et Caracas s'inquiètent de la récente chute des prix du baril.
Le cours du baril était en hausse de plus de 2 dollars lundi matin à près de 109 dollars en raison de l'arrivée de l'ouragan Ike dans le Golfe du Mexique, mais reste inférieur de plus de 25% à son record du 11 juillet, à 147,50 dollars.
L'Iran, le Venezuela et la Libye jugent que l'Arabie saoudite, premier producteur mondial et chef de file de l'Opep, devrait réduire sa production pour enrayer ce déclin des cours.
Au printemps, l'Arabie avait augmenté unilatéralement de 500.000 barils par jour son offre pour donner un gage de bonne volonté aux pays consommateurs et tenter de freiner la flambée des prix pétroliers.
Au total, l'Opep dépasse d'un million de barils ses objectifs officiels de production.
Ryad pompait à des niveaux record, autour de 9,6 millions de barils par jour (mbj) en juillet, alors que son quota n'est que de 8,94 mbj.
Mais depuis, les prix ont chuté spectaculairement alors que le ralentissement économique mondial pèse sur la demande d'or noir.
Devant la menace d'une récession aux Etats-Unis et en Europe, les ministres de l'Opep s'inquiètent de voir les cours tomber davantage et gardent en mémoire le scénario catastrophe de 1998, quand le baril était tombé à 10 dollars dans la foulée de la crise asiatique.
Mais tous les membres de l'Opep ne s'accordent pas sur le plancher de prix à défendre. Les plus "durs" semblent déterminés à empêcher le baril de tomber sous 100 dollars.
Pour le ministre équatorien du Pétrole et des Mines, Galo Chiriboga, un prix "raisonnable" se situe entre 110 et 120 dollars, mais un prix inférieur à 100 dollars ne serait pas "adéquat".
Le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari, a récemment plaidé en faveur d'un plancher à 100 dollars.
Pour David Kirsh, analyste de PFC Energy, "le gouvernement iranien cherche à assoir sa popularité à l'approche d'une période électorale, et 100 dollars le baril lui donne plus de marge de manoeuvre pour injecter des fonds dans l'économie, même si un baril à 66 dollars est suffisant pour équilibrer son budget".
Le Venezuela, lui, "a besoin d'un baril à 100 dollars pour équilibrer ses comptes", ajoute-t-il.
A l'inverse, les riches monarchies du Golfe peuvent se contenter d'un prix beaucoup plus bas. Pierre Terzian, de Pétrostratégies, voit l'Arabie saoudite défendre un plancher de 80 dollars.
David Kirsch juge qu'ils pourraient se satisfaire d'un niveau plus bas. "Je ne pense pas que les pays du Golfe vont faire face à une crise budgétaire avec un baril à 70 dollars". Une baisse des cours pourrait aussi contribuer à calmer leur inflation galopante.
Tous s'accordent, selon lui, sur la nécessité de couper un peu la production pour éviter un surplus. La question est de savoir quand et comment.
L'option la plus probable est celle de retrancher l'excédent de production, et de maintenir les quotas officiels jusqu'à la prochaine réunion, prévue en décembre.
Une réunion extraordinaire pourrait être envisagée plus tôt si les prix reculaient trop vite.
moins vite, moins loin, moins souvent: le transport post PO
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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
Yes, on l'avait oublié cette réunion avec la chute du baril
Allez, s'ils pouvaient s'arranger pour booster le bril à 159$ d'ici demain, ça serait cool, histoire que je ne perde pas mon pari (contre personne de toute façon...).
Alors comme la récession en Asie a eu comme conséquence la chute du baril, l'OPEP se dit qu'en empêchant le baril de chuter, ça évitera la récession !
Raisonnement digne des shadocks !
Entre sa main invisible et ses lois opaques, difficile d'y voir clair dans ce marché

Allez, s'ils pouvaient s'arranger pour booster le bril à 159$ d'ici demain, ça serait cool, histoire que je ne perde pas mon pari (contre personne de toute façon...).
Trop bon l'argument !Rod a écrit :Devant la menace d'une récession aux Etats-Unis et en Europe, les ministres de l'Opep s'inquiètent de voir les cours tomber davantage et gardent en mémoire le scénario catastrophe de 1998, quand le baril était tombé à 10 dollars dans la foulée de la crise asiatique.
Alors comme la récession en Asie a eu comme conséquence la chute du baril, l'OPEP se dit qu'en empêchant le baril de chuter, ça évitera la récession !
Raisonnement digne des shadocks !
Ah lalala, Pierre, les lois du marché sont impénétrables !Pierre M. Boriliens a écrit :Le pétrole baisse à cause du ralentissement économique. Admettons. Mais comment se fait-il que la bourse a plutôt tendance à monter ? Car s'il y a ralentissement économique la bourse devrait baisser aussi. Non ?
Entre sa main invisible et ses lois opaques, difficile d'y voir clair dans ce marché

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Re: [Acteurs] OPEP : actualités de l'OPEP, quotas...
Réunion de l' OPEP de ce jour qui était programée depuis plusieurs mois :
Attendons le compte rendu officiel.
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... tas.146047L'Opep devrait maintenir ses quotas
Les membres du cartel se satisferaient d'un prix du baril autour des 100 dollars.
09/09/2008
Les 13 ministres du Pétrole des pays appartenant à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole - qui assurent 40% de l'offre mondiale de brut - vont se réunir ce soir à Vienne pour décider des mesures à prendre pour contrer la rapide chute des cours du brut qui ont perdu 30% de leur valeur depuis les records enregistrés il y a deux mois. Et encore, estiment les observateurs, seules les menaces de tempête qui se succèdent dans le Golfe du Mexique ont empêché les cours du baril de repasser sous le seuil très symbolique des 100 dollars.
« Il y a trop de pétrole sur le marché » répétait une fois de plus le ministre iranien du Pétrole, Gholam Hossein Nozari en arrivant à Vienne. Une position partagée comme de coutume par ses homologues libyens et vénézuéliens, responsables également d'industries pétrolières, qui, faute d'investissements, peinent à assurer leurs quotas de production et misent donc sur l'envol des cours pour pérenniser leur rente. Toutefois, le représentant de l'Iran au sein du cartel, Mohamed Ali Khatibi, admettait qu'il y avait un accord pour préserver les quotas actuels. « Tout le monde est d'accord sur le fait qu'il y aura un problème de surproduction de 500 000 à 1 million de barils par jour (b/j) d'ici à l'année prochaine », tentait de synthétiser Chakib Khelil, l'actuel président algérien de l'Organisation.
Les ministres du Golfe défendent pour leur part la décrue des cours, inquiets du ralentissement de l'économie mondiale. Le ministre koweïtien du Pétrole, Mohammad al-Olaim, soulignant la volonté de stabiliser les prix, a répété qu'il n'y avait pas lieu de réduire la production de l'Opep. Mais si pour l'Arabie Saoudite un cours de 80 dollars semble un niveau raisonnable, comme l'a affirmé le roi Abdallah, l'Iran ou le Venezuela auraient du mal à équilibrer leurs budgets avec un baril sous les 100 dollars.
Si l'hypothèse d'une baisse officielle des quotas semble exclue, se pose cependant la question du niveau réel de production des pays de l'Opep. Au printemps, l'Arabie Saoudite avait unilatéralement décidé d'augmenter son offre de 500 000 b/j afin de tenter de freiner la flambée des cours, tout en rassurant les pays consommateurs. En juillet le Royaume avait pompé 9,6 millions de b/j alors que son quota officiel ne dépasse pas 8,94 millions de b/j. Globalement, la production réelle du cartel est supérieure de 800 000 b/j à sa production théorique. C'est en réduisant progressivement cet excédent que l'Opep devrait tenter de rééquilibrer les marchés pétroliers, estiment la plupart des analystes, qui tablent sur un maintien des quotas officiels jusqu'à la prochaine réunion, en décembre. « Les stocks sont dans une situation confortable, tout est à l'équilibre », a surenchéri son homologue saoudien, Ali al-Naimi, rappelant qu'ils avaient « travaillé durement depuis la réunion de juin pour ramener les prix où ils se trouvent maintenant ».
Au cours des 15 dernières années le cartel a diminué à 15 reprises ses quotas, explique l'analyste de deutsche Bank, Adam Sieminski. Dans 70% des cas la manœuvre a réussi soit à stabiliser les cours soit à les faire grimper dans les 3 mois ayant suivi la décision. Toutefois, rappelle l'analyste, par deux fois, en 1998 et en 2001, les baisses de quotas n'ont pas réussi à enrayer la chute des cours. La demande de pétrole avait baissé plus vite que l'offre en raison d'un fort ralentissement de l'économie. La croissance globale du Pib était tombée à respectivement 2,7 et 2,2%. Cette fois-ci cependant la croissance mondiale ne devrait pas passer sous les 3%, ce qui donne à l'Opep une bonne chance de succès, conclut l'analyste.
Attendons le compte rendu officiel.
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[Chiffres] Ça monte ! (en dollar)
l'OPEP annonce une baisse-surprise de 520.000 barils par jour !
Réuni jusque tard dans la nuit, à Vienne, le cartel pétrolier a finalement décidé de réduire sa production de 520.000 barils par jour pour pallier la chute des cours du brut (-30% depuis le record de juillet à 147,50 $). La plupart des analystes s'attendaient à un maintien de la production, ce qui avait poussé un moment le baril de pétrole sous les 100$ hier en séance à Londres.
Dans un délai de 40 jours, les quotas de l'OPEP (qui produit un peu moins de 40% du pétrole mondial) vont revenir à leur niveau de septembre 2007, à 28,8 mbj, ce qui équivaut à une baisse de 520.000 bpj.
De plus, les membres sont priés de "respecter strictement leurs quotas de production". Une façon de rappeler à l'ordre l'Arabie Saoudite, qui avait augmenté unilatéralement sa production de 500.000 bpj cet été, pour calmer les prix.
Ce matin, l'or noir est logiquement reparti à la hausse sur les marchés asiatiques, où il cotait 103,8$ le baril. L'annonce ne rassurera pas certains secteurs, notamment celui des transports, mais elle devrait provoquer un rebond des valeurs pétrolières et énergétiques, encore très attaquées hier en Bourse.
Toutefois, reste à savoir si cette réduction de production suffira à soutenir durablement les cours du brut, alors que l'économie mondiale montre de plus en plus de signes de faiblesse, pour ne pas dire plus...

Dernière modification par braskc78 le 10 sept. 2008, 12:05, modifié 1 fois.