OGM
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Re: OGM
là:
http://www.radiofrance.fr/chaines/franc ... sion_id=40
mais pas encore disponible si on clique sur "écouter"
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La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
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Re: OGM
ça ne marchera pas , parce que c'est une rediffusion du mois de mars .
Il faut faire :(site TaT ou c'est stocké)
voilà
http://terreaterre.ww7.be/-2008-.html
Il faut faire :(site TaT ou c'est stocké)
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L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: OGM
OGM : huit mois ferme requis contre José Bové.
Un maïsiculteur était également poursuivi pour avoir tiré un coup de feu sur les militants qui avaient dévasté son silo en novembre 2006.
28/08/2008
OGM : huit mois ferme requis contre José Bové
Un maïsiculteur était également poursuivi pour avoir tiré un coup de feu sur les militants qui avaient dévasté son silo en novembre 2006.
Image insolite, mercredi, au tribunal correctionnel de Bordeaux, José Bové comparaissait au côté de Marc Giblet, un agriculteur belge pro-OGM, installé dans le sud de la Gironde. Deux hommes que tout oppose, assis à proximité l'un de l'autre, sur le banc des prévenus. José Bové et onze faucheurs volontaires étaient poursuivis pour «dégradation en réunion», tandis que Marc Giblet, qui dirige depuis 1999 une exploitation de 1 500 hectares à cheval sur la Gironde et les Landes, devait répondre de faits de «violence avec arme».
Le 4 novembre 2006, le sang de l'agriculteur belge n'avait fait qu'un tour lorsqu'il avait découvert qu'il était la cible d'une opération des faucheurs volontaires un mois après avoir eu l'une de ses parcelles de maïs détruite. Cent cinquante manifestants venaient de «neutraliser» un silo de maïs en versant un produit «coloré».
«J'ai tiré en l'air des plombs qui ne pouvaient blesser personne», s'est défendu Marc Giblet, à la barre, pour justifier son geste de colère. De son côté, José Bové est persuadé que l'agriculteur les a visés. Il avait d'ailleurs porté plainte pour tentative de meurtre. L'exploitant agricole ne s'était pas contenté de tirer. Une fois désarmé, il avait embouti avec son 4 × 4 plusieurs véhicules appartenant à des manifestants. «C'est pour qu'il y ait des traces pour la gendarmerie», a affirmé Marc Giblet, indiquant qu'il avait eu peur que les faucheurs prennent la fuite.
Au-delà des faits reprochés aux uns et aux autres, l'audience bordelaise a eu le mérite de confronter deux logiques : «Moi, je suis un producteur de nourriture et il y a en face des casseurs, a lancé Marc Giblet à la présidente. Dans le camp des faucheurs, les prévenus se sont défendus de toute violence et ont affirmé, à l'instar de José Bové, «n'avoir d'autre choix que ce type d'action». «Notre objectif, c'est de dénoncer la culture en plein champ», a affirmé le leader altermondialiste. L'ensemble des faucheurs ont déploré la tournure qu'a prise la manifestation du 4 novembre 2006. Bûcheron, apiculteur, paysagiste ou ancien journaliste, les prévenus souhaitaient que leur action soit «non violente» .
Se manifester par des actions positives
José Bové a profité de l'audience pour donner des nouvelles des faucheurs volontaires, qui n'ont pas cessé leur activité avec la mise en place du moratoire sur les OGM (lire ci-contre). Il a signalé qu'ils avaient participé à des opérations de «testing» pour vérifier que des OGM n'étaient pas mis en culture. «On a trouvé plusieurs parcelles OGM dans le Tarn-et-Garonne, a affirmé l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne, précisant qu'ils avaient intenté des actions en référé pour dénoncer ces «cultures illégales».
Dans un sévère réquisitoire, le ministère public a finalement réclamé huit mois de prison ferme et quatre ans de privation des droits civiques à l'encontre du leader altermondialiste. «Il est temps pour José Bové de mettre fin à des agissements compulsifs qui résultent d'un œdipe mal négocié», a notamment déclaré le procureur, en allusion au père du prévenu, ancien chercheur en agronomie. De quatre à six mois de prison avec sursis ont été requis contre ses onze comparses, et dix mois contre Marc Giblet.
Le Figaro
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Re: Documentaire sur Monsanto
Petit rafraichissement sur Monsanto :

http://www.actu-environnement.com/ae/ne ... _6106.php4Monsanto condamné pour publicité mensongère
Actu-Environnement.com - 30/10/2008
La Cour d'Appel de Lyon a confirmé hier un jugement de janvier 2007 et condamné la société Monsanto à 15.000 euros d'amende pour ''publicité mensongère''. L'herbicide Roundup, produit par Monsanto, était présenté comme étant biodégradable et protégeant l'environnement sur l'emballage du produit et dans un spot TV.
Selon la cour d'Appel de Lyon, le mensonge publicitaire résulte pour les emballages d'une présentation qui élude le danger potentiel du produit par l'utilisation de mots rassurants et induit le consommateur en erreur en diminuant le souci de précaution et de prévention qui devraient normalement l'inciter à une consommation prudente.
Le roundup est présenté sous un jour trompeur d'un produit totalement inoffensif, ce qui ne peut être le cas d'un désherbant même s'il est moins nocif que d'autres pesticides, souligne également la Cour d'appel à propos du spot TV.
Dans un communiqué, l'association Eau & Rivières de Bretagne, dont la plainte déposée en 2000 est à l'origine de ce procès, se félicite de la condamnation de Monsanto qui permet d'ouvrir les yeux des consommateurs sur la dangerosité environnementale et sanitaire du Roundup. Pour Jean-François Piquot, porte-parole de l'association, l'engagement du Grenelle de réduire de moitié l'usage des pesticides d'ici 2015 ne sera tenu que si le consommateur est dissuadé d'employer ces poisons et encouragé à désherber autrement.
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Re: Documentaire sur Monsanto
Il faut savoir qui nous dirige... droit dans le mur.
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2298
Je crois qu'il ne reste plus que ressortir la guillotine et faire la révolution!](./images/smilies/eusa_wall.gif)
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2298
Je crois qu'il ne reste plus que ressortir la guillotine et faire la révolution!
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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort len....ente,d'accord mais de mort len.... en en te. Georges Brassens
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Re: Documentaire sur Monsanto
Suite sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2 ... _3244.htmlL'UE s'attaque à l'embargo français sur les OGM
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 31.10.08 | 20h07 • Mis à jour le 31.10.08 | 20h17
Paris et l'autorité européenne chargée de la sécurité alimentaire ont croisé le fer, vendredi 31 octobre, avec comme toile de fond la position française sur les OGM. L'Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) a estimé que l'interdiction française du maïs génétiquement modifié MON810 produit par la firme américaine Monsanto n'était pas justifiée. Elle répondait à une demande de la Commission européenne sur la validité de l'invocation, en début d'année, d'une clause de sauvegarde contre son utilisation en France.
Voilà que Monsanto passe par notre tant sacrée Union Européenne... A quoi sert-elle vraiment? A faire accepter tout et n'importe quoi (comme ces OGM), puisque personne ne sait qui décide quoi, où et comment. Ce sont des anonyme non élus par le peuple, et ça rend un bon service aux hommes politiques élus démocratiquement qui garde leur image sauve...
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Re: OGM
http://www.univers-nature.com/inf/inf_a ... gi?id=3441L’interdiction de culture du maïs OGM en France est menacée par l’Europe
A la demande de la Commission européenne, l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) vient de rendre son avis sur la suspension de culture du maïs Mon 810 en France, prise par le gouvernement en février 2008.
Comme à son accoutumée, lorsqu’il s’agit d’OGM, l’EFSA s’est prononcée en faveur du maïs transgénique de Monsanto, considérant que 'Aucune preuve scientifique, en termes de risques pour la santé humaine ou animale ou pour l’environnement, n’a été fournie pour justifier l’invocation d’une clause de sauvegarde'. En clair, cet avis trace une voie royale à la Commission européenne pour imposer à la France de lever son interdiction de culture.
L’EFSA n’aura pas eu longtemps à attendre la réaction française. En fin de journée, dans un communiqué, Jean-Louis Borloo, le ministre de l’écologie, et Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d’Etat en charge de l’écologie, ont rappelé que la clause de sauvegarde, invoquée par la France pour interdire la culture du maïs Mon 810 sur son territoire, avait été décidée dans le cadre du droit européen et que 'si l’avis de l’EFSA constitue une étape du processus, la décision revient au Conseil des ministres européens puis éventuellement à la Commission européenne'. Le ministre et sa secrétaire d’Etat regrettent aussi que 'l’Agence n’ait pas publié de compte rendu de la rencontre qui a eu lieu début octobre entre les scientifiques français et une partie du panel OGM de l’EFSA'. En conséquence, toujours selon le communiqué, 'La France maintient sa position sur la clause de sauvegarde et elle la soutiendra au Conseil des ministres européens'.
Parallèlement à cette réaction ferme, Greenpeace note dans l’avis de l’EFSA une nouvelle preuve de l'incapacité de l'agence et de la nécessité urgente de la réformer. L’association relève également le paradoxe entre cette décision et le fait que l’agence, elle-même, reconnaît qu’il lui faudrait deux ans minimum pour évaluer les effets à long terme d’un OGM… De son côté, France Nature Environnement 'condamne cette absence totale de prise en compte du principe de précaution' et considère qu’il serait 'impensable qu’un comité d’experts largement acquis à la cause des OGM l’emporte sur une décision politique'.
Au-delà de ces déclarations, il n’est pas inintéressant de souligner que cette évaluation, rendue publique hier, intervient alors que le dernier Conseil des ministres de l’environnement de l’Union européenne, le 20 octobre dernier, s’est prononcé en faveur d’un renforcement de l’évaluation environnementale des plantes transgéniques…
- kercoz
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Re: OGM
A quand les suicides de milliers de nos cultivateurs ?
"""""""""""""""""""""""""""""""""""
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2321
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http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2321
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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suicide en inde à cause de ogm
Inde : Des milliers de cultivateurs se suicident, ruinés par les OGM 5 novembre 2008
http://contreinfo.info/article.php3...
***lien déjà présent sur le sujet déjà existant des OGM
sujets fusionnés***
mrlargo
Andrew Malone a rencontré les proches de Shankara Mandaukar, un cultivateur indien qui a choisi de mettre fin à ses jours, incapable de rembourser les dettes qu’il avait souscrites pour acheter des semences OGM. Certains estiment à 125 000 le nombre de paysans indiens qui auraient choisis eux aussi de mettre fin à leurs jours.] Récolte après récolte, en raison des aléas climatiques mais également du rendement inférieur à ce que promettaient les vendeurs de semences, le fardeau de la dette accumulée a acculé ces hommes au désespoir.
Lorsque le Prince Charles a affirmé que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre cette enquête, c’est encore pire que ce que l’on craignait.
Par Andrew Malone, Daily Mail, 3 novembre 2008
Les enfants étaient inconsolables. Prostrés dans le silence, sous le choc, et luttant pour retenir leurs larmes, ils se blottissaient contre leur mère, tandis que les amis et voisins préparaient le corps de leur père pour la crémation sur le bûcher embrasé, situé sur le sol craquelé et nu des champ derrière leur maison.
Tandis que les flammes consumaient le cadavre, l’avenir qui attend Gajanan, 12 ans et Kalpana, 14 ans est très sombre. Alors que Shankara Mandaukar avait espéré que son fils et sa fille auraient une vie meilleure grâce au boom économique que connaît l’Inde, ce qui les attend, c’est un travail d’esclave pour quelques centimes par jours. Désormais sans terre et sans toit, ils feront partie des plus pauvres, parmi les pauvres.
Shankara était un paysan respecté, un bon mari et un bon père, mais il s’est suicidé. Moins de 48 heures auparavant, et confronté à la perte de ses terres pour cause de dettes, il a bu un pesticide chimique.
Dans l’incapacité de payer l’équivalent de deux années de revenus, il était désespéré et ne voyait plus aucune issue
Sur le sol, on pouvait encore voir les traces qu’il avait laissées lorsqu’il se tordait, agonisant. D’autres paysans avaient regardé - sachant par expérience que toute intervention serait vaine - plié en deux sur le sol, hurlant de douleurs et vomissant.
Gémissant, il avait rampé jusque sur un banc devant sa petite maison située à 180 km de Nagpur en Inde Centrale. Une heure plus tard, tout son cessa et sa respiration s’est arrêtée. A 5 heures, ce dimanche la vie de Shandakar Mandaukar avait cessé.
Alors que les voisins se rassemblaient pour prier devant la maison familiale, Nirmanan Mandaukar, 50 ans, leur raconta comment elle était revenue précipitamment des champs pour trouver son mari mort. « C’était un mari aimant et attentionné » dit elle en pleurant. « Mais il n’en pouvait plus. L’angoisse psychologique était trop forte. Nous avons tout perdu. »
La récole de Shankara a été mauvaise deux fois. Bien sûr la famine et les épidémies font partie de la vieille histoire de l’Inde. Mais la mort de ce paysan respecté est due à quelque chose de bien plus moderne et sinistre : les plantes modifiées génétiquement.
On a promis à Shandakar comme à des millions d’autres paysans comme lui, des récoltes et des rentrées d’argent incroyables, s’il passait de la culture de semences traditionnelles à la culture de semences GM. Séduit par ces promesses de richesses futures, il a emprunté l’argent afin d’acheter des semences transgéniques. Mais les récoltes ne furent pas au rendez-vous et il se retrouva dans la spirale de l’endettement et sans revenu.
Shankara n’est qu’un de ces fermiers - on estime leur nombre à 125 000 - à se suicider à cause de cette offensive brutale qui utilise l’Inde comme champ d’essais pour OGM.
Cette crise appelée « Génocide OGM » par les militants a reçu un coup de projecteur lorsque récemment, le Prince Charles affirma que la question des OGM était « une question morale mondiale » et que le moment de mettre une fin à son avancée inexorable était venu.
S’adressant par vidéo à une conférence qui se tenait dans la capitale indienne New Delhi, il provoqua la colère des dirigeants des biotechnologies et de certains politiciens en condamnant « le taux vraiment effroyable et tragique de suicides chez les petits paysans indiens ayant pour cause... l’échec de nombreuses variétés d’OGM ».
En face du Prince, on trouve de puissants lobbyistes pro-OGM et des homme politiques importants qui prétendent que les plantes modifiées génétiquement ont transformé l’agriculture indienne en donnant des rendements plus élevés que jamais. Le reste du monde devrait choisir « l’avenir » et suivre cet exemple.
Alors qui dit la vérité ? Pour le savoir, je suis allé dans la « ceinture des suicides », dans l’état de Maharashtra.
Ce que j’ai découvert est extrêmement dérangeant et a de profondes implications pour les pays - y compris la Grande-Bretagne - où l’on débat pour savoir si on autorise ou pas la culture de semences manipulées par des scientifiques pour contourner les lois de la nature
Car même les chiffres officiels du Ministère Indien de l’Agriculture confirment que, dans un contexte de crise humanitaire immense, plus de 1000 paysans se suicident chaque mois.
Des petites gens de zones rurales, qui meurent dans une lente agonie. La plupart ingurgite de l’insecticide - une substance bon marché dont on leur avait pourtant promis lorsqu’ils furent obligés de cultiver des plantes GM coûteuses, qu’ils n’en auraient plus besoin.
Il apparaît qu’ils sont très nombreux à être endettés massivement auprès des prêteurs de fonds locaux, après avoir sur-empruntés pour acheter les semences OGM.
Pour les pro-OGM, les vraies raisons de ce chiffre épouvantable sont la pauvreté rurale, l’alcoolisme, les sécheresses et le « désespoir agraire ».
Mais comme j’ai pu le découvrir lors de mon voyage de 4 jours dans l’épicentre de la catastrophe, ce n’est qu’une partie de l’histoire.
Dans un petit village que je visitais, 18 paysans s’étaient suicidés après avoir été engloutis dans les dettes dues aux OGM. Dans certains cas, les femmes ont repris le ferme de leur mari défunt, mais pour finalement se suicider elles-mêmes.
Latta Ramesh, 38 ans but de l’insecticide, après une mauvaise récolte - deux ans après que son mari ne disparaisse lorsque les dettes OGM étaient devenues trop importantes. Elle a laissé un fils de 10 ans, Rashan, confié à des parents. La tante de la défunte, assise sans énergie à l’ombre près des champs, raconte « qu’il pleure lorsqu’il pense à sa mère ».
Village après village, des familles me racontent comment elles se sont endettées après qu’on les ait convaincues d’acheter des semences GM au lieu des semences de coton traditionnelles. La différence de prix est vertigineuse : 15 euros pour 100 grammes de semences OGM, par rapport à moins de 15 euros pour 100 kilos fois de semences traditionnelles
Mais les vendeurs ainsi que les représentants du gouvernement avaient promis aux paysans qu’il s’agissait de « semences magiques » avec de meilleurs plantes, sans parasites ni insectes.
En fait, dans une tentative pour promouvoir l’adoption des semences OGM, les variétés traditionnelles ont été interdites dans de nombreuses banques de semences gouvernementales.
Les autorités avaient un intérêt matériel dans la promotion de cette nouvelle biotechnologie. En essayant désespérément d’échapper à l’extrême pauvreté des années qui succédèrent à l’indépendance, le gouvernement avait accepté d’autoriser les nouveaux géants des biotechnologies comme le numéro un du marché, l’états-unien Monsanto à vendre leur nouvelles créations semencières
Déjà dans les années 80 et 90, l’Inde qui avait autorisé l’accès au marché du second pays le plus peuplé de la planète avec plus d’un milliard d’habitants, s’était vu garantir en contre-partie des crédits du fond Monétaire International, ce qui l’a aidé à lancé une révolution économique
Mais si des villes comme Mumbay et Delhi ont vécu un boum économique, la vie des paysans est retombée dans une période sombre.
Bien que la surface indienne plantée en OGM ait doublé en 2 ans - passant à 17 millions d’ha - pour de nombreux paysans, le prix à payer est terrible.
Les semences de coton GM, garanties protégées contre les parasites, se sont révélées ne pas être les semences magiques promises, mais ont été infestées par le vers de la capsule, un parasite vorace.
On n’avait pas prévenu les paysans non plus que ces variétés nécessitaient deux plus d’eau. C’est ce qui a fait la différence entre la vie et la mort. Avec l’absence de pluie, ces deux dernières années, les plantes GM ont tout simplement séché et sont mortes, laissant les paysans paralysés par les dettes et sans moyen pour les rembourser.
Comme l’argent a été emprunté à des prêteurs locaux à des taux d’usuriers, des centaines de milliers de petits paysans se sont vus perdre leurs terres lorsque les semences coûteuses ont été un échec.
Dans le passé, lorsqu’une récolte était mauvaise, les paysans pouvaient toujours conserver des graines et les replanter l’année suivante.
Par contre cela n’est pas possible avec les semences GM qui contiennent la technologie « Terminator », ce qui signifie qu’elles ont été modifiées génétiquement afin que la plante ne puisse plus produire de semences viables.
De ce fait, les paysans doivent chaque année acheter de nouvelles semences au même prix exorbitant. Pour certains il s’agit là aussi de la différence entre la vie et la mort.
Prenez le cas de Suresh Bhalasa, un autre paysan qui était incinéré cette semaine, laissant derrière lui une femme et deux enfants.
Lorsque la nuit fut tombée après la cérémonie et que les voisins se regroupèrent dehors, tandis que les vaches sacrées étaient ramenées des champs, il ne faisait aucun doute pour sa famille que tous les ennuis avaient commencé au moment où on les avait encouragés à acheter du coton Bt, une plante modifiée génétiquement par Monsanto.
« Nous sommes ruinés maintenant » dit la femme du défunt, âgée de 38 ans. « Nous avons acheté 100 grammes de coton Bt. Notre récolte a été mauvaise deux fois. Mon mari est devenu dépressif. Il est parti dans les champs, s’est allongé et a bu de l’insecticide. »
Les villageois le mirent sur un rickshaw et se dirigèrent sur des chemins ruraux cahoteux, vers l’hôpital. Alors que sa famille et les voisins s’amassaient dans la maison pour lui rendre un dernier hommage, elle racontait : « Il a crié qu’il avait pris de l’insecticide et qu’il était désolé ».
Interrogée pour savoir si le défunt était un ivrogne ou souffrait de « problèmes sociaux » comme l’affirment les responsables pro-OGM, cette assemblée calme et digne explosa de colère. Un des frères du défunt nous expliqua « Non ! Non ! Suresh était un brave homme. Il envoyait ses enfants à l’école et payait ses impôts ».
« Ce sont ces semences magiques qui l’ont étranglé. Ils nous vendent ces semences en nous disant qu’elles n’ont plus besoin de pesticides coûteux, mais ce n’est pas vrai. Nous devons acheter les mêmes semences aux mêmes compagnies chaque année. Ca nous tue. S’il vous plait, dites au monde ce qui se passe ici. »
Monsanto a reconnu que la croissance de la dette était « un facteur de cette tragédie ». Mais, en pointant sur le fait que la production de coton avait doublé ces 7 dernières années, un porte-parole ajoutait qu’il y a d’autres raisons pour la crise récente, comme « des pluies au mauvais moment » ou des sécheresses, soulignant que les suicides avaient toujours fait partie de la vie de l’Inde rurale.
Les responsables soulignaient aussi le fait que de nombreuses études d’opinions montraient que les paysans indiens voulaient des semences GM - sans aucun doute encouragés qu’ils sont par des stratégies de marketing agressive
Durant le cours de mes enquêtes au Maharashtra, je rencontrai trois observateurs « indépendants » parcourant les villages pour se renseigner sur les suicides. Ils insistèrent sur le fait que les semences GM n’étaient que 50% plus chères - mais admettaient plus tard que la différence était de 1000%.
(Un porte-parole de Monsanto insistait ensuite, affirmant que leurs semences ne coûtaient que le double du prix « officiel » des semences traditionnelles, mais admettait que la différence pouvait être beaucoup plus grande, si les semences traditionnelles étaient vendues par des marchands « sans scrupules » qui vendent souvent aussi de « fausses » semences GM qui sont sujettes aux maladies.)
Alors qu’il y des rumeurs comme quoi le gouvernement proposerait de façon imminente des compensations pour stoper la vague de suicides, de nombreux paysans disaient qu’ils ont un besoin désespéré de toute forme d’assistance. « Nous voulons juste nous sortir de nos problèmes. Nous voulons de l’aide pour que plus aucun d’entre nous ne doive mourir ».
Le Prince Charles était si frappé par la détresse des paysans qui se sont suicidés qu’il a lancé une association caritative, la Fondation Bhumi Vaardan, pour aider ceux qui sont touchés et afin de promouvoir des plantes biologiques indiennes au lieu des OGM.
Les paysans indiens commencent aussi à se battre. Alors qu’ils ont pris en hôtage des distributeurs de semences et organisé des protestations de masse, un gouvernement attaque Monsanto en justice à cause du prix exorbitant de ses semenes.
Tout cela arrive trop tard pour Shandakar Mandaukar qui devait 80 000 roupies (1 500 euros) lorsqu’il s’est suicidé. « Je lui ai dit que nous pouvons survivre » nous dit sa veuve, ses deux enfants toujours à ses côtés, alors que la nuit tombe. « Je lui ai dit qu’on trouverait un moyen de s’en sortir. Il a juste répondu qu’il valait mieux qu’il meure ».
Mais la dette ne meurt pas avec lui : à moins qu’elle ne trouve un moyen de la rembourser, elle ne pourra plus payer l’éducation des enfants. Ils vont perdre leur terre et rejoindre les hordes que l’ont voit mendier par milliers, le long des routes de ce pays immense et chaotique.
Il est cruel de voir que ce sont les jeunes qui souffrent le plus de ce « génocide OGM », cette même génération censée pouvoir sortir de cette vie dure et miséreuse, grâce aux « semences magiques ».
Ici, dans la ceinture indienne des suicides, le coût de l’avenir modifié génétiquement est meurtrièrement élevé.
Publication originale Daily Mail, traduction Les Amis de la Terre
Illustration : orphelins d’un cultivateur de la région de Vidarbha, dans l’état du Maharashtra
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Andrew Malone a rencontré les proches de Shankara Mandaukar, un cultivateur indien qui a choisi de mettre fin à ses jours, incapable de rembourser les dettes qu’il avait souscrites pour acheter des semences OGM. Certains estiment à 125 000 le nombre de paysans indiens qui auraient choisis eux aussi de mettre fin à leurs jours.] Récolte après récolte, en raison des aléas climatiques mais également du rendement inférieur à ce que promettaient les vendeurs de semences, le fardeau de la dette accumulée a acculé ces hommes au désespoir.
Lorsque le Prince Charles a affirmé que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre cette enquête, c’est encore pire que ce que l’on craignait.
Par Andrew Malone, Daily Mail, 3 novembre 2008
Les enfants étaient inconsolables. Prostrés dans le silence, sous le choc, et luttant pour retenir leurs larmes, ils se blottissaient contre leur mère, tandis que les amis et voisins préparaient le corps de leur père pour la crémation sur le bûcher embrasé, situé sur le sol craquelé et nu des champ derrière leur maison.
Tandis que les flammes consumaient le cadavre, l’avenir qui attend Gajanan, 12 ans et Kalpana, 14 ans est très sombre. Alors que Shankara Mandaukar avait espéré que son fils et sa fille auraient une vie meilleure grâce au boom économique que connaît l’Inde, ce qui les attend, c’est un travail d’esclave pour quelques centimes par jours. Désormais sans terre et sans toit, ils feront partie des plus pauvres, parmi les pauvres.
Shankara était un paysan respecté, un bon mari et un bon père, mais il s’est suicidé. Moins de 48 heures auparavant, et confronté à la perte de ses terres pour cause de dettes, il a bu un pesticide chimique.
Dans l’incapacité de payer l’équivalent de deux années de revenus, il était désespéré et ne voyait plus aucune issue
Sur le sol, on pouvait encore voir les traces qu’il avait laissées lorsqu’il se tordait, agonisant. D’autres paysans avaient regardé - sachant par expérience que toute intervention serait vaine - plié en deux sur le sol, hurlant de douleurs et vomissant.
Gémissant, il avait rampé jusque sur un banc devant sa petite maison située à 180 km de Nagpur en Inde Centrale. Une heure plus tard, tout son cessa et sa respiration s’est arrêtée. A 5 heures, ce dimanche la vie de Shandakar Mandaukar avait cessé.
Alors que les voisins se rassemblaient pour prier devant la maison familiale, Nirmanan Mandaukar, 50 ans, leur raconta comment elle était revenue précipitamment des champs pour trouver son mari mort. « C’était un mari aimant et attentionné » dit elle en pleurant. « Mais il n’en pouvait plus. L’angoisse psychologique était trop forte. Nous avons tout perdu. »
La récole de Shankara a été mauvaise deux fois. Bien sûr la famine et les épidémies font partie de la vieille histoire de l’Inde. Mais la mort de ce paysan respecté est due à quelque chose de bien plus moderne et sinistre : les plantes modifiées génétiquement.
On a promis à Shandakar comme à des millions d’autres paysans comme lui, des récoltes et des rentrées d’argent incroyables, s’il passait de la culture de semences traditionnelles à la culture de semences GM. Séduit par ces promesses de richesses futures, il a emprunté l’argent afin d’acheter des semences transgéniques. Mais les récoltes ne furent pas au rendez-vous et il se retrouva dans la spirale de l’endettement et sans revenu.
Shankara n’est qu’un de ces fermiers - on estime leur nombre à 125 000 - à se suicider à cause de cette offensive brutale qui utilise l’Inde comme champ d’essais pour OGM.
Cette crise appelée « Génocide OGM » par les militants a reçu un coup de projecteur lorsque récemment, le Prince Charles affirma que la question des OGM était « une question morale mondiale » et que le moment de mettre une fin à son avancée inexorable était venu.
S’adressant par vidéo à une conférence qui se tenait dans la capitale indienne New Delhi, il provoqua la colère des dirigeants des biotechnologies et de certains politiciens en condamnant « le taux vraiment effroyable et tragique de suicides chez les petits paysans indiens ayant pour cause... l’échec de nombreuses variétés d’OGM ».
En face du Prince, on trouve de puissants lobbyistes pro-OGM et des homme politiques importants qui prétendent que les plantes modifiées génétiquement ont transformé l’agriculture indienne en donnant des rendements plus élevés que jamais. Le reste du monde devrait choisir « l’avenir » et suivre cet exemple.
Alors qui dit la vérité ? Pour le savoir, je suis allé dans la « ceinture des suicides », dans l’état de Maharashtra.
Ce que j’ai découvert est extrêmement dérangeant et a de profondes implications pour les pays - y compris la Grande-Bretagne - où l’on débat pour savoir si on autorise ou pas la culture de semences manipulées par des scientifiques pour contourner les lois de la nature
Car même les chiffres officiels du Ministère Indien de l’Agriculture confirment que, dans un contexte de crise humanitaire immense, plus de 1000 paysans se suicident chaque mois.
Des petites gens de zones rurales, qui meurent dans une lente agonie. La plupart ingurgite de l’insecticide - une substance bon marché dont on leur avait pourtant promis lorsqu’ils furent obligés de cultiver des plantes GM coûteuses, qu’ils n’en auraient plus besoin.
Il apparaît qu’ils sont très nombreux à être endettés massivement auprès des prêteurs de fonds locaux, après avoir sur-empruntés pour acheter les semences OGM.
Pour les pro-OGM, les vraies raisons de ce chiffre épouvantable sont la pauvreté rurale, l’alcoolisme, les sécheresses et le « désespoir agraire ».
Mais comme j’ai pu le découvrir lors de mon voyage de 4 jours dans l’épicentre de la catastrophe, ce n’est qu’une partie de l’histoire.
Dans un petit village que je visitais, 18 paysans s’étaient suicidés après avoir été engloutis dans les dettes dues aux OGM. Dans certains cas, les femmes ont repris le ferme de leur mari défunt, mais pour finalement se suicider elles-mêmes.
Latta Ramesh, 38 ans but de l’insecticide, après une mauvaise récolte - deux ans après que son mari ne disparaisse lorsque les dettes OGM étaient devenues trop importantes. Elle a laissé un fils de 10 ans, Rashan, confié à des parents. La tante de la défunte, assise sans énergie à l’ombre près des champs, raconte « qu’il pleure lorsqu’il pense à sa mère ».
Village après village, des familles me racontent comment elles se sont endettées après qu’on les ait convaincues d’acheter des semences GM au lieu des semences de coton traditionnelles. La différence de prix est vertigineuse : 15 euros pour 100 grammes de semences OGM, par rapport à moins de 15 euros pour 100 kilos fois de semences traditionnelles
Mais les vendeurs ainsi que les représentants du gouvernement avaient promis aux paysans qu’il s’agissait de « semences magiques » avec de meilleurs plantes, sans parasites ni insectes.
En fait, dans une tentative pour promouvoir l’adoption des semences OGM, les variétés traditionnelles ont été interdites dans de nombreuses banques de semences gouvernementales.
Les autorités avaient un intérêt matériel dans la promotion de cette nouvelle biotechnologie. En essayant désespérément d’échapper à l’extrême pauvreté des années qui succédèrent à l’indépendance, le gouvernement avait accepté d’autoriser les nouveaux géants des biotechnologies comme le numéro un du marché, l’états-unien Monsanto à vendre leur nouvelles créations semencières
Déjà dans les années 80 et 90, l’Inde qui avait autorisé l’accès au marché du second pays le plus peuplé de la planète avec plus d’un milliard d’habitants, s’était vu garantir en contre-partie des crédits du fond Monétaire International, ce qui l’a aidé à lancé une révolution économique
Mais si des villes comme Mumbay et Delhi ont vécu un boum économique, la vie des paysans est retombée dans une période sombre.
Bien que la surface indienne plantée en OGM ait doublé en 2 ans - passant à 17 millions d’ha - pour de nombreux paysans, le prix à payer est terrible.
Les semences de coton GM, garanties protégées contre les parasites, se sont révélées ne pas être les semences magiques promises, mais ont été infestées par le vers de la capsule, un parasite vorace.
On n’avait pas prévenu les paysans non plus que ces variétés nécessitaient deux plus d’eau. C’est ce qui a fait la différence entre la vie et la mort. Avec l’absence de pluie, ces deux dernières années, les plantes GM ont tout simplement séché et sont mortes, laissant les paysans paralysés par les dettes et sans moyen pour les rembourser.
Comme l’argent a été emprunté à des prêteurs locaux à des taux d’usuriers, des centaines de milliers de petits paysans se sont vus perdre leurs terres lorsque les semences coûteuses ont été un échec.
Dans le passé, lorsqu’une récolte était mauvaise, les paysans pouvaient toujours conserver des graines et les replanter l’année suivante.
Par contre cela n’est pas possible avec les semences GM qui contiennent la technologie « Terminator », ce qui signifie qu’elles ont été modifiées génétiquement afin que la plante ne puisse plus produire de semences viables.
De ce fait, les paysans doivent chaque année acheter de nouvelles semences au même prix exorbitant. Pour certains il s’agit là aussi de la différence entre la vie et la mort.
Prenez le cas de Suresh Bhalasa, un autre paysan qui était incinéré cette semaine, laissant derrière lui une femme et deux enfants.
Lorsque la nuit fut tombée après la cérémonie et que les voisins se regroupèrent dehors, tandis que les vaches sacrées étaient ramenées des champs, il ne faisait aucun doute pour sa famille que tous les ennuis avaient commencé au moment où on les avait encouragés à acheter du coton Bt, une plante modifiée génétiquement par Monsanto.
« Nous sommes ruinés maintenant » dit la femme du défunt, âgée de 38 ans. « Nous avons acheté 100 grammes de coton Bt. Notre récolte a été mauvaise deux fois. Mon mari est devenu dépressif. Il est parti dans les champs, s’est allongé et a bu de l’insecticide. »
Les villageois le mirent sur un rickshaw et se dirigèrent sur des chemins ruraux cahoteux, vers l’hôpital. Alors que sa famille et les voisins s’amassaient dans la maison pour lui rendre un dernier hommage, elle racontait : « Il a crié qu’il avait pris de l’insecticide et qu’il était désolé ».
Interrogée pour savoir si le défunt était un ivrogne ou souffrait de « problèmes sociaux » comme l’affirment les responsables pro-OGM, cette assemblée calme et digne explosa de colère. Un des frères du défunt nous expliqua « Non ! Non ! Suresh était un brave homme. Il envoyait ses enfants à l’école et payait ses impôts ».
« Ce sont ces semences magiques qui l’ont étranglé. Ils nous vendent ces semences en nous disant qu’elles n’ont plus besoin de pesticides coûteux, mais ce n’est pas vrai. Nous devons acheter les mêmes semences aux mêmes compagnies chaque année. Ca nous tue. S’il vous plait, dites au monde ce qui se passe ici. »
Monsanto a reconnu que la croissance de la dette était « un facteur de cette tragédie ». Mais, en pointant sur le fait que la production de coton avait doublé ces 7 dernières années, un porte-parole ajoutait qu’il y a d’autres raisons pour la crise récente, comme « des pluies au mauvais moment » ou des sécheresses, soulignant que les suicides avaient toujours fait partie de la vie de l’Inde rurale.
Les responsables soulignaient aussi le fait que de nombreuses études d’opinions montraient que les paysans indiens voulaient des semences GM - sans aucun doute encouragés qu’ils sont par des stratégies de marketing agressive
Durant le cours de mes enquêtes au Maharashtra, je rencontrai trois observateurs « indépendants » parcourant les villages pour se renseigner sur les suicides. Ils insistèrent sur le fait que les semences GM n’étaient que 50% plus chères - mais admettaient plus tard que la différence était de 1000%.
(Un porte-parole de Monsanto insistait ensuite, affirmant que leurs semences ne coûtaient que le double du prix « officiel » des semences traditionnelles, mais admettait que la différence pouvait être beaucoup plus grande, si les semences traditionnelles étaient vendues par des marchands « sans scrupules » qui vendent souvent aussi de « fausses » semences GM qui sont sujettes aux maladies.)
Alors qu’il y des rumeurs comme quoi le gouvernement proposerait de façon imminente des compensations pour stoper la vague de suicides, de nombreux paysans disaient qu’ils ont un besoin désespéré de toute forme d’assistance. « Nous voulons juste nous sortir de nos problèmes. Nous voulons de l’aide pour que plus aucun d’entre nous ne doive mourir ».
Le Prince Charles était si frappé par la détresse des paysans qui se sont suicidés qu’il a lancé une association caritative, la Fondation Bhumi Vaardan, pour aider ceux qui sont touchés et afin de promouvoir des plantes biologiques indiennes au lieu des OGM.
Les paysans indiens commencent aussi à se battre. Alors qu’ils ont pris en hôtage des distributeurs de semences et organisé des protestations de masse, un gouvernement attaque Monsanto en justice à cause du prix exorbitant de ses semenes.
Tout cela arrive trop tard pour Shandakar Mandaukar qui devait 80 000 roupies (1 500 euros) lorsqu’il s’est suicidé. « Je lui ai dit que nous pouvons survivre » nous dit sa veuve, ses deux enfants toujours à ses côtés, alors que la nuit tombe. « Je lui ai dit qu’on trouverait un moyen de s’en sortir. Il a juste répondu qu’il valait mieux qu’il meure ».
Mais la dette ne meurt pas avec lui : à moins qu’elle ne trouve un moyen de la rembourser, elle ne pourra plus payer l’éducation des enfants. Ils vont perdre leur terre et rejoindre les hordes que l’ont voit mendier par milliers, le long des routes de ce pays immense et chaotique.
Il est cruel de voir que ce sont les jeunes qui souffrent le plus de ce « génocide OGM », cette même génération censée pouvoir sortir de cette vie dure et miséreuse, grâce aux « semences magiques ».
Ici, dans la ceinture indienne des suicides, le coût de l’avenir modifié génétiquement est meurtrièrement élevé.
Publication originale Daily Mail, traduction Les Amis de la Terre
Illustration : orphelins d’un cultivateur de la région de Vidarbha, dans l’état du Maharashtra
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Re: suicide en inde à cause de ogm
C'est exactement les conséquences des germes terminator que dénoncent depuis toujours les anti OGM. On a fait semblant de ne pas les écouter, il serais peut-être temps de les aider à imposer leur vues.
Patrick
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Re: suicide en inde à cause de ogm
Ca c'est un argument anti OGM qui ne tient pas la route par excellence: dans le cas ou il ne faudrait pas les acheter tous les ans des semences d'OGM je suis sur que ça crierait encore plus fort.sacado a écrit :Et en plus il faut en racheter tous les ans...
Car ça implique quand même que des plante transgénique serrait libre de se reproduire dans la nature...
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Re: suicide en inde à cause de ogm
N'importe quoi !!!Spiritatus a écrit :Ca c'est un argument anti OGM qui ne tient pas la route par excellence: dans le cas ou il ne faudrait pas les acheter tous les ans des semences d'OGM je suis sur que ça crierait encore plus fort.sacado a écrit :Et en plus il faut en racheter tous les ans...
Car ça implique quand même que des plante transgénique serrait libre de se reproduire dans la nature...
Dans le cas ou il ne faudrait pas les acheter tous les ans des semences d'OGM je suis sur que la terre serait plate !!
J'halucine de voir un mec intelligent écrire des inepsie pareilles.
Mais elles sont déjà libres de se reproduire espèce de screugneugneu

C'est juste que Monsanto vien te demander des sous si elles poussent toutes seules dans ton champs !!!
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...
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- Brut lourd
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Re: suicide en inde à cause de ogm
Attends, qu'on soit clair j'ai de sérieux doute sur le bienfait des OGM
maintenant aucun OGM cultivé n'est sensé être autoreproducteur, donc t'es pas sensé pouvoir faire des graines à partie de tes plantes OGM. Ce système à été mis en place comme sécurité (pour que Monsento & Co aient le monopole sur les graines ou pour que les OGM ne se balade pas partout voir pour les 2 tout dépends sous quel angle tu regardes le truc)
Apres que cette sécurité soit +- foireuse, je suis d'accord
que du polen OGM du paysan X sont allé contaminé le champ voisin du paysan Y, il y a des exemples
que le paysan Y a été poursuivi par Mossento car après contamination il cultivait de l'OGM sans permission, ca c'est aussi vu
Mais là n'est pas là question
Râler car tu dois acheter tes graines OGM tous les ans pour moi c'est râler pour râler, comme il y a 1001 autres argument plus pertinent à opposer aux OGM autant en prendre qui tienne la route...
maintenant aucun OGM cultivé n'est sensé être autoreproducteur, donc t'es pas sensé pouvoir faire des graines à partie de tes plantes OGM. Ce système à été mis en place comme sécurité (pour que Monsento & Co aient le monopole sur les graines ou pour que les OGM ne se balade pas partout voir pour les 2 tout dépends sous quel angle tu regardes le truc)
Apres que cette sécurité soit +- foireuse, je suis d'accord
que du polen OGM du paysan X sont allé contaminé le champ voisin du paysan Y, il y a des exemples
que le paysan Y a été poursuivi par Mossento car après contamination il cultivait de l'OGM sans permission, ca c'est aussi vu
Mais là n'est pas là question
Râler car tu dois acheter tes graines OGM tous les ans pour moi c'est râler pour râler, comme il y a 1001 autres argument plus pertinent à opposer aux OGM autant en prendre qui tienne la route...
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Re: suicide en inde à cause de ogm
Alors là franchement Spiritatus tu as perdu une bonne occasion de te taire. Ou alors tu n'as pas du tout réfléchis aux implications.Spiritatus a écrit :Ca c'est un argument anti OGM qui ne tient pas la route par excellence: dans le cas ou il ne faudrait pas les acheter tous les ans des semences d'OGM je suis sur que ça crierait encore plus fort.sacado a écrit :Et en plus il faut en racheter tous les ans...
Car ça implique quand même que des plante transgénique serrait libre de se reproduire dans la nature...
Patrick
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Re: suicide en inde à cause de ogm
Mais non, c'est faux, il y a eu une tentative pour mettre en place un gène terminator, mais les essais ont été stoppés. Tous les OGM existant sont parfaitement fertilesSpiritatus a écrit :maintenant aucun OGM cultivé n'est sensé être autoreproducteur, donc t'es pas sensé pouvoir faire des graines à partie de tes plantes OGM.
Comme cette "sécurité" n'existe pas, forcément c'est foireuxSpiritatus a écrit :Apres que cette sécurité soit +- foireuse, je suis d'accord
que du polen OGM du paysan X sont allé contaminé le champ voisin du paysan Y, il y a des exemples
que le paysan Y a été poursuivi par Mossento car après contamination il cultivait de l'OGM sans permission, ca c'est aussi vu

Et les contaminations ne sont pas "des exemples", elles sont systématiques et systématiquements utilisées au USA par Monsanto (via un "numéro vert" de dénonciation, via des prélèvements frisant l'illégalité par des équipes de "chasseurs") pour contraindre les agriculteurs qui continuent le conventionnel de leur payer des sous. Qu'un ou deux exemple (en particulier au Canada) aient filtrer des média cache que de très nombreux agriculteurs, par crainte d'aller au proces contre Monsanto, paye sans discuter.
Je le répète : Le gène TERMINATOR n'est pas en place sur les OGM de Monsanto. la Firme utilise des procédès législatifs et judiciaires pour contraindre à acheter ses graines chaque année.
Tout comme il y a un siècle l'invention des hybride a permi aux grainetier d'obtenir un marché qui leur échapais.
Pour finir, la lutte contre l'obligation qui est faite d'acheter les graines chaques année, c'est la lutte pour le droit du paysans à ressemer une partie de sa récolte, à l'échanger ou la vendre à des voisins. A ne pas être dans un circuit d'agro bussness où l'objectif est le profit et non la récolte.
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...
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