L'acier, le fer

[jimfells]

dans l' Usine Nouvelle :

Yes ! Ça va accélérer les cures d'amaigrissement des voitures

[energy_isere]

La Chine signe un contrat d’approvisionnement en minerai de fer avec un prix en augmentation de 96%

« Baosteel, le plus gros producteur de fer et d’acier de la Chine, a annoncé lundi qu’il s’était mis d’accord avec le groupe minier australien Rio Tinto sur une augmentation de prix du minerai de fer allant jusqu’à 96,5% en 2008, soit presque le double qu’en 2007. » Voici une nouvelle pièce versée au débat actuel sur les causes de l’augmentation des cours des matières premières. La Chine acquiert aujourd’hui 42% de la production de minerai de fer mondiale. Elle est prête à payer le prix fort pour sécuriser ses approvisionnements. Et comme le rappelait hier Doug Noland, elle peut se le permettre grâce aux montagnes de dollars accumulées en raison des déséquilibres commerciaux des USA.

Le Quotidien du Peuple, 25 juin 2008

Baosteel, qui avait négocié pour l’industrie d’acier du pays, a accepté une croissance de prix de 79,88% pour les fines Pilbara et Yandicoogina, ainsi qu’une hausse de 96,5% du prix pour les calibrés de Pilara pour l’année contractuelle démarrant le 1er avril.

Les prix seront de 144,66 centimes de dollar par tonne métrique sèche d’unité pour les fines Pilbara et Yandicoogina, et de 201,69 centimes de dollar pour les calibrés de Pilbara.

"Les entreprises chinoises du secteur soutiendront la croissance de l’investissement et de la production de Rio Tinto pour répondre à la demande du marché", a indiqué Baosteel.

Baosteel a accepté en février une progression de 65% du prix du minerai de fer importé du mineur brésilien Vale, la plus grande entreprise du monde dans ce secteur.

La Chine a importé 1,34 milliard de tonnes de minerai de fer entre 2003 et 2007, représentant 42% du total des cargaisons mondiales.

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2097

[energy_isere]

Vale : 3,3 Mds$ d'investissement pour une nouvelle aciérie au Brésil

15/08/08

Vale annonce son intention de construire une aciérie à Maraba au Brésil. L'usine aura une capacité de 2,5 millions de tonnes métriques par an d'acier semi-fini. L'investissement atteindra quelque 3,3 Milliards de Dollars pour cette unité dont la production démarrera en 2013. Le projet mobilisera 16.000 personnes durant la construction et 3.500 personnes en ce qui concerne la phase opérationnelle.

Aussi cher qu' une centrale nucléaire !

Et je lisais dans le Nouvel obs de cette semaine, que Vale est la 2iéme entreprise du Brésil. Aprés ........ Pétrobras.

[energy_isere]

Acier : ArcelorMittal réduit sa production face à la baisse de la demande

La Tribune.fr - 17/10/2008

La baisse pourrait atteindre 15% de la production mondiale. Le sidérurgiste veut réagir face au repli de la demande d'acier.
Premiers signes de ralentissement de l'activité pour ArcelorMittal. Le groupe a annoncé ce vendredi qu'il abaissait sa production mondiale en raison d'une faiblesse accrue de la demande.

"Face à une réduction de la demande, et de façon temporaire, nous sommes en train de mettre en place des réductions de la production, qui pourraient aller jusqu'à 15%", a ainsi déclaré un porte-parole.

"Cette réduction ne sera pas uniforme sur tous nos marchés", a-t-il précisé, mais touchera davantage "les zones où la demande a le plus diminué". Mardi, le groupe a déjà annoncé une réduction de sa production en Pologne de 10 à 15% par rapport au niveau de 2007.

Le 9 octobre dernier, ArcelorMittal avait néanmoins confirmé s'attendre à une progression de son excédent brut d'exploitation au troisième trimestre 2008, à hauteur de plus de 8,5 milliards de dollars.

Par ailleurs, le PDG Lakshmi Mittal avait affirmé dans un communiqué du groupe que "malgré la crise financière actuelle, le ralentissement économique en Chine et la forte réduction des stocks sur les marchés de l'acier, nous nous réjouissons de prévoir une progression de la rentabilité au second semestre de cette année».


latribune.fr

[energy_isere]

ArcelorMittal: baisses de production de 50% en France et Belgique

ArcelorMittal, le numéro un mondial de l'acier, a annoncé mercredi que les réductions de production atteindraient 50% en moyenne en France et en Belgique au quatrième trimestre, soit nettement plus que la baisse moyenne envisagée au niveau mondial.

En Europe, où la situation est généralement "plus difficile", ces réductions de production atteindront 50% en France et en Belgique au quatrième trimestre, notamment dans la production d'acier inoxydable, a indiqué la direction lors d'une conférence téléphonique.

C'est plus que la baisse moyenne de 30% de la production mondiale annoncée mercredi matin par le groupe, une réduction elle-même deux fois supérieure à celle de 15% dévoilée il y a quelques semaines.

Ces baisses de production, qu'ArcelorMittal veut "temporaires", sont destinées à faire face à la baisse de la demande mondiale d'acier.

ArcelorMittal, qui prévoit un rebond de la demande début 2009, ne prévoit "aucune fermeture définitive d'installations en Europe", a confirmé Michel Wurth, membre de la direction générale.

Après avoir annoncé des réductions de production de 15%, ArcelorMittal avait précisé fin octobre qu'il arrêtait pour au moins deux trimestres des hauts-fourneaux sur "une douzaine" de ses sites européens de production d'aciers plats à destination de l'industrie automobile, frappée de plein fouet par la crise économique.

Sur ces douze sites, certains sont en Belgique, et trois sont en France: à Dunkerque (Nord), Florange (Moselle) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône).

Boursorama

[energy_isere]

Moins de demande d' acier ? le cran suivant se propage : moins de demande de minerai de fer :

Le leader minier Vale réduit sa production

Le géant minier mondial, le brésilien Vale, premier producteur mondial de fer, a annoncé vendredi une réduction de 10% de sa production, en raison de la crise. Le président de la Vale prévoit un rétablissement, peut-être au deuxième semestre de 2009.


Le premier producteur mondial de minerai de fer est affecté par la crise. Le groupe brésilien Vale a annoncé qu´il s´adaptait à la « nouvelle réalité » du marché. Et dès aujourd´hui, il va réduire de 10% sa production. Une baisse de 30 millions de tonnes, sur les 325 millions prévus pour 2008. La Chine est la première destination du minerai servant à élaborer de l´acier.

Principaux sites touchés : ceux du Minas Gerais, au centre du Brésil, où les employés sont entrés vendredi soir en vacances collectives, pour 15 à 20 jours. Mais aussi en Europe, sur des sites de traitement du fer, à Dunkerque en France, et en Norvège.

L´extraction du fer n´est pas la seule affectée ; celle de manganèse, et de nickel sont aussi réduites, ainsi que la production d´aluminium.

La direction de la Vale ne se montre pas pessimiste pour autant, elle qui avait récemment présenté de confortables bénéfices. « Nous tournions à 110% de notre capacité », a reconnu le président Roger Agnelli. Mais il a dénoncé des spéculateurs, qui vendraient actuellement leurs stocks de minerai à bas prix ; et lui refuse, dit-il, de « brader son fer ».

http://www.rfi.fr/actufr/articles/107/article_74239.asp

et aussi :

Matières premières : vers la 1ère baisse de prix du minerai de fer depuis 7 ans ?

FPS - 31/10/08

Le ralentissement de l'économie mondiale n'épargne pas le minerai de fer. Ainsi, le prix de cette matière première indispensable pour fabriquer de l'acier, pourrait chuter de 10 à 20% l'an prochain, après avoir bondi de 85% en 2008, selon les pré-négociations entre groupes miniers et leurs clients, qui se sont tenues la semaine dernière à Qingdao en Chine.

Le 'Financial Times', qui cite ce matin des sources proches de ces discussions, précise que cette première rencontre était informelle, les véritables négociations ne commençant qu'en novembre.

Une baisse des prix, si elle se confirmait, serait une bouffée d'oxygène pour les sidérurgistes comme ArcelorMittal, ainsi que pour leurs principaux cli ents, à savoir les constructeurs automobiles et l'industrie du bâtiment, dont les coûts avaient explosé ces dernières années.

Rappelons que le prix du minerai de fer a été multiplié par plus de 4 sur les 5 dernières années... Sa dernière baisse remonte à 2002 (-2,4%), dans le sillage de l'éclatement de la bulle Internet et des attentats du 11 septembre 2001 à New York.

Cette année, les sidérurgistes chinois, premiers consommateurs mondiaux, souhaiteraient une conclusion rapide des négociations, profitant de la baisse des prix sur le marché "spot" (au comptant). Mais les principaux groupes miniers (le brésilien Vale et les anglo-australiens Rio Tinto et BHP Billiton) seraient enclins à faire traîner les discussions jusqu'au printemps 2009, espérant que la demande mondiale se sera redressée d'ici là... Les contrats à terme, négociés de gré-à-gré entre producteurs et sidérurgistes, démarrent chaque année en avril, et généralement, les négociations se concluent entre décembre de l'année précédente et juin suivant.

http://bourse.lerevenu.com/newsdepeches ... source=FPS

[energy_isere]

ArcelorMittal réduit la voilure partout dans le monde

06/11/2008

Au quatrième trimestre, la production française sera réduite de 50% dans l'Inox et de 28% dans les aciers plats.

L'avis de tempête dans la sidérurgie est brutal. «La situation s'est détériorée au cours des deux derniers mois», a expliqué hier Lakshmi Mittal, président-directeur général du groupe ArcelorMittal. La crise est sévère si l'on en juge par les chiffres annoncés par le numéro un mondial du secteur. En hausse de 78% au troisième trimestre, son résultat (plus précisément son excédent brut d'exploitation) sera carrément divisé par trois au quatrième trimestre.

Pour faire face à l'effondrement de la demande d'acier dans le monde, ArcelorMittal n'a d'autre choix que de réduire la voilure. Au quatrième trimestre, le sidérurgiste va diminuer l'ensemble de sa production de 35%, soit deux fois plus que la baisse de 15% annoncée en octobre. L'Europe, où la situation est généralement «plus difficile» qu'ailleurs, est particulièrement touchée.

http://www.lefigaro.fr/societes/2008/11 ... monde-.php

[vincent128]

Très forte réduction de la demande aussi dans le domaine du recyclage de l'acier. Je connais une entreprise de collecte de déchets qui fournit des bennes d'acier à un gros recycleur. Il y a plus d'un mois, ils étaient payés plus de 200 euros la tonne. Depuis une semaine environ, c'est zéro euros. Oui, oui, zéro. Ca veut dire que le recycleur veut bien continuer à prendre l'acier, mais ne veut pas le payer. A noter que, pour le moment, le transport est à la charge du recycleur.

Au rythme actuel, mon contact me disait que le recycleur va probablement demander à être payé pour prendre l'acier (à moins qu'il reste à zéro euros, mais en mettant le transport à la charge du collecteur).

[energy_isere]

oui tout à fait.

Echanges de ferrailles au point mort

27 Octobre 2008

Le marché de la ferraille est souvent considéré comme un indicateur avancé de l’état général de l’économie. Lorsqu’on s’arrache la tonne de déchet à plus de 700 dollars comme c’était le cas au printemps, c’est le signe que tout va : la sidérurgie électrique qui utilise cette matière secondaire pour fabriquer les aciers longs tourne à plein régime pour répondre à la demande du secteur de la construction en plein boum. Or, depuis un mois, le marché mondial de la ferraille est littéralement suspendu.

L’australien Sims, l’un des poids lourds du négoce du recyclage des métaux, n’achète plus rien depuis quelques jours. Pas question de stocker une marchandise dont plus personne ne veut. En Chine par exemple, le deuxième consommateur au monde de ferraille, non seulement on ne commande plus mais on annule en cascade les contrats passés. Idem en Inde. Le premier importateur au monde de ferraille, la Turquie qui est le grand pourvoyeur en aciers longs des chantiers du Golfe n’achète plus qu’au compte-goutte, quelques bateaux ont quitté Rotterdam la semaine dernière et la côte est des Etats-Unis. En Espagne, les usines sidérurgiques sont à l’arrêt. Les prix baissent tellement vite qu’aucun acheteur ne s’engage. En France la tonne de ferraille ne vaut plus que 130 euros, contre 250 en mai dernier.

La confiance, voilà ce qui manque le plus en ce moment aux échanges. Son absence aggrave la crise de la trésorerie déclenchée par la débâcle des banques et ôte toute vision au marché sur le retour aux affaires. Lorsque les mesures d'urgence prises par Pékin pour limiter la crise de l'immobilier qui frappe dans les provinces côtières commenceront à se concrétiser, lorsque les pays du Golfe relanceront leurs mégaprojets d'îles artificielles et de gratte-ciel, alors les ferrailleurs, comme leurs collègues recommenceront à travailler. Comme tous ceux qui travaillent dans le recyclage des non ferreux. En attendant un regain d'activité, parions que les voleurs de métaux qui sévissent dans le monde entier depuis quelques années pensent déjà à la reconversion.

http://www.rfi.fr/actufr/articles/106/article_73995.asp

[energy_isere]

L' enquéte sur les "boutons d' ascenseurs radioactif " dans une entreprise de l' Isére à ete rondement menée, et ca méme aux filiéres de recyclage pas trés nette en Inde ......

Des pièces radioactives importées en France provenaient de déchets recyclés en Inde

Le Monde 10.11.08 , NEW DELHI CORRESPONDANCE

Les déchets amassés le long des ruelles poussiéreuses de Mayapuri constituent un trésor. Dans ce quartier excentré de New Delhi, les 4 ×4 se faufilent entre des silhouettes accroupies, penchées sur des carcasses d'acier. Le recyclage des déchets fait la fortune d'environ 5 000 entrepreneurs et permet tout juste de survivre à des milliers de personnes, payées entre 3 et 4 euros par jour.

C'est d'un quartier similaire à celui-ci, comme il en existe dans chaque grande métropole indienne, que provenaient les composants de boutons d'ascenseurs contenant du métal radioactif reçus par Mafelec, une entreprise située dans l'Isère. En les manipulant, un salarié a reçu une dose de 1,4 millisievert, donc supérieure à la limite réglementaire d'exposition au public, fixée à 1 millisievert par an. L'enquête menée par les autorités françaises et indiennes a pu établir que les pièces incriminées provenaient de déchets recyclés dans une fonderie du nom de Vipras Casting, située à Pune, dans l'ouest de l'Inde.

Les carcasses d'acier arrivent à Mayapuri depuis le monde entier. Elles y sont désossées et triées, avant d'être acheminées dans des fonderies situées à l'extérieur de New Delhi. Chaque véhicule, d'abord revendu en pièces détachées à des intermédiaires spécialisés, termine en pièces de quelques centimètres, triées selon leur composition métallique et revendues aux fonderies. Des vis aux disques de frein, tout est récupéré.

Armés d'un chalumeau ou d'un tournevis, les ouvriers travaillent avec une précision d'orfèvre sur les moteurs rouillés. Les épaves de Mayapuri se réincarnent ainsi en tonnes d'acier. Une fois sorties de l'une des 4 500 fonderies du pays, elles ont perdu toute trace de leur vie antérieure. Tout au long de la chaîne de recyclage, les déchets radioactifs passent inaperçus. Dépourvus de matériel de détection, les ateliers sont en effet incapables de les repérer.

"J'ai vu des appareils de radiographie alignés sur un terrain vague qui attendaient leur dépeçage", témoigne Prashant Pastore, chef de projet chez Toxic Links, une association de protection de l'environnement. Le cobalt 60, le métal radioactif retrouvé dans les composants arrivés en France, est justement un matériau utilisé en radiothérapie. D'après la réglementation indienne, les hôpitaux ont pourtant l'obligation de retirer les parties radioactives de leur matériel usagé avant de revendre celui-ci.


DROITS DE DOUANE SUPPRIMÉS


Mais la radioactivité ne compte pas parmi les dangers les plus redoutés par les "désosseurs" de Mayapuri. "Je ne crains que les explosions", assure un adolescent qui passe sa journée à retirer les gaines en plastique des fils électriques. En juin, deux employés d'une fonderie ont été blessés par une explosion de munitions survenue dans un haut-fourneau. En 2004, dix ouvriers d'une fonderie de Ghaziabad, en périphérie de New Delhi, avaient péri dans l'explosion d'obus qui avaient été mélangés à d'autres déchets.

"Des missiles arrivent ici. Généralement, ils sont cachés sur les toits ou dans le canal pour éviter que la police ne les repère. Ils sont découpés à la nuit tombée", assure Manjinder, un intermédiaire spécialisé dans l'achat de moteurs des navires dépecés dans la baie d'Alang, dans l'ouest de l'Inde. La guerre du Golfe, puis celle d'Irak, ont fait les beaux jours des ferrailleurs.



Mais c'en est fini. Depuis le 1er avril 2007, les importations de mines, de munitions ou de matériaux explosifs ou radioactifs sont interdites. Mais encore faudrait-il que les ports contrôlent les marchandises. Or, de l'aveu même du vice-président de l'Autorité indienne de sûreté nucléaire, les déchets radioactifs importés ne le sont pas : "Nous avons demandé aux autorités portuaires de procéder à des vérifications", a indiqué, le 3 novembre, S. K. Chande.

L'Inde ne peut se passer de l'importation de déchets. Sa croissance économique, qui devrait se situer entre 7 et 7,5 % cette année, et la construction soutenue d'infrastructures entraînent une augmentation des besoins en acier et rendent ces matières premières secondaires indispensables. En février, le gouvernement a supprimé les droits de douane de 5 % sur leur importation. La production d'acier "devrait passer de 56 millions de tonnes cette année à 280 millions en 2020", assure Ikbal Nathani, un acteur du secteur.

Avec une production en constante augmentation, et en l'absence de mesures de sécurité renforcées, d'autres pièces radioactives risquent donc de sortir du pays. "Les fonderies doivent contrôler la radioactivité des déchets qu'elles utilisent", estime Satya Pal Agarwal, de l'Autorité indienne de sûreté nucléaire, avant de conclure : "Ce qui est arrivé aujourd'hui avec Vipras peut se reproduire demain avec une autre fonderie."

[energy_isere]

5 ieme mois consécutif de baisse de production de l' acier au niveau mondial :

http://www.usinenouvelle.com/article/no ... ier.152417

[energy_isere]

ArcelorMittal envisage de supprimer 9.000 emplois dans le monde

Le premier groupe sidérurgique mondial ArcelorMittal envisage de supprimer jusqu'à 3% de son personnel dans le monde, soit 9.000 salariés, et les deux-tiers de ces suppressions pourraient se faire en Europe, ont indiqué jeudi des sources patronale et syndicale.

La direction du groupe a indiqué que les 9.000 suppressions d'emploi envisagées se feraient sur une base "volontaire", dans un communiqué.

.....

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=6135340

[Tovi]

Quel rapport avec le PO ???

[GillesH38]

c'est un signe général de la baisse d'activité globale, qui est la conséquence la plus visible du PO. A noter que ça a toutes les chances de faire baisser la conso de charbon, ou du moins de freiner sa croissance, contrairement au raisonnement simple qui tendrait à faire croire qu'on "compenserait" la baisse du pétrole par une augmentation du charbon. A répartition constante, le pétrole pourrait bien piloter tout le reste.

[vincent128]

c'est un signe général de la baisse d'activité globale, qui est la conséquence la plus visible

... de la crise économique, pardi !

Tu fais comme si il était clair et entendu que la crise économique actuelle est la conséquence du PO.

L'axiome dit "de GillesH38" postule donc "crise économique = peak oil".

"Les savants entendent par axiome toute proposition indémontrable dont la vérité commande l'assentiment, et sans laquelle la démonstration de tout un ordre de vérités est impossible"

Cette définition convient très bien dans ce cas : ton axiome est indémontrable (et indémontré) et est indispensable pour tout ton système de raisonnement. Là où ça coince pour faire un bon axiome c'est : "dont la vérité commande l'assentiment".