
Tout va bien Madame le Marquise :
le prix du pétrole baisse, la bourse Chinoise est encore debout ( elle devait s'écrouler suivant les prédictions d'un certain Marc F , oublié le nom, bof )
Je peux entamer mes conserves alors


Modérateurs : Rod, Modérateurs
L'Arctique recèlerait 90 milliards de barils de pétrole
Le cercle du Pôle nord Arctique renfermerait une réserve équivalente à environ 90 milliards de barils de pétrole, techniquement récupérable selon une estimation de l'agence gouvernementale américaine de recherche géologique (USGS).
L'Arctique recèlerait également 1670 billions de pieds cubiques de gaz naturel (ou 46,76 milliards de m3) et 44 millions de barils de gaz naturel liquéfié, dans 25 endroits géologiques définis.
Ces nouvelles ressources représentent environ 22% des ressources dites "non-découvertes mais techniquement exploitables" dans le monde. Les richesses énergétiques de l'Arctique représentent ainsi 13% du pétrole non-découvert, 30% du gaz naturel non-découvert et 20% du gaz naturel liquéfié non-découvert.
L'exploration au nord du cercle arctique a déjà abouti à la découverte de plus de 400 champs pétroliers et gaziers. Ces domaines représentent environ 40 milliards de barils de pétrole, et plus de 1 100 billions de pieds cubes de gaz, et 8,5 milliards de barils de gaz naturel liquéfié.
Néanmoins, l'Arctique, en particulier en territoire offshore, est essentiellement inexploré en ce qui concerne le pétrole.
De toute façon inexploitables sans entrainer la fin de l'espèce humaine. Alors on s'en fout.L'Arctique recèlerait 90 milliards de barils de pétrole
La course aux ressources arctiques s'accélère
LE MONDE | 20.08.08
Un siècle après les expéditions rivales de Frederick Cook et de Robert Peary pour la conquête du pôle Nord, une nouvelle course-poursuite est engagée, cette fois dans l'océan glacial Arctique. Elle met en scène les cinq puissances riveraines de ce no man's land congelé - Russie, Canada, Etats-Unis (via l'Alaska), Norvège et Danemark (via le Groenland) -, et son enjeu n'est plus la gloire, mais les ressources naturelles que recèlent, en abondance, les fonds marins.
Jeudi 21 août, le brise-glace Louis S. Saint-Laurent de la garde côtière canadienne doit appareiller de Kugluktut (territoire inuit du Nunavut), pour une mission de six semaines dans la mer de Beaufort, aux confins du Yukon canadien et de l'Alaska américain. Il sera rejoint, début septembre, par le garde-côte américain Healy, parti d'Alaska.
Dans chaque navire, une vingtaine de scientifiques, géologues, géophysiciens, hydrographes et techniciens. Et des instruments de cartographie du plancher océanique, pour mesurer la profondeur des fonds et l'épaisseur des couches de sédiments, afin de réaliser un relevé du relief. Cette campagne conjointe, annonce le ministre canadien des ressources naturelles, Gary Lunn, doit "favoriser une collecte de données efficace qui aidera les deux pays à délimiter le plateau continental de l'ouest de l'Arctique".
La science n'est pas la seule ni même la première motivation des deux pays. Selon les dernières estimations de l'Agence gouvernementale américaine de recherche géologique (USGS), publiées fin juillet 2008, l'Arctique recèlerait "22 % des ressources énergétiques non découvertes mais techniquement exploitables" de la planète. Au nord du cercle polaire dormiraient, dans les grands fonds, l'équivalent de 90 milliards de barils de pétrole (13 % des réserves mondiales inexplorées), 47 milliards de m3 de gaz naturel (30 % des réserves) et 44 milliards de barils de gaz naturel liquéfié (20 % des réserves). Sans compter d'hypothétiques gisements d'or, de diamants, de nickel, de fer, de cuivre ou d'étain.
Une telle manne ne peut qu'exciter les convoitises. Les Russes, qui revendiquent près de 45 % du territoire circonscrit par le cercle arctique, ont pris les devants en plantant symboliquement leur drapeau, en août 2007, sous la calotte glaciaire, à 4 261 mètres de profondeur. Danois, Américains, Canadiens et Norvégiens ont à leur tour lancé des missions scientifiques destinées à établir leur souveraineté sur une partie des fonds océaniques.
La convention des Nations unies sur le droit de la mer permet en effet à un Etat côtier d'étendre sa juridiction sur le plateau continental - c'est-à-dire le prolongement des terres sous la surface de la mer - au-delà des 200 milles nautiques (370 km) de sa zone économique exclusive. A condition d'apporter la démonstration, devant une commission internationale, que ce secteur se situe dans la continuité de son territoire terrestre. C'est ici qu'entrent en jeu les scientifiques.
"D'un point de vue géologique, le plateau continental est la partie faiblement immergée (quelques centaines de mètres de profondeur) qui s'étend de la côte jusqu'au talus continental, caractérisé par une rupture de pente au-delà de laquelle commencent les bassins océaniques profonds", explique Walter Roest, directeur du département des géosciences marines à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Mais, ajoute-t-il, "au niveau juridique, les choses sont plus complexes".
Le cas de la dorsale de Lomonossov en est l'illustration. Cette chaîne de montagnes sous-marines, longue de 1 800 km et haute de plus de 3 000 mètres, s'étend de la Sibérie au Groenland et à l'île canadienne d'Ellesmere. "Voilà plusieurs dizaines de millions d'années, cette zone était attenante au plateau continental sibérien, comme le révèle la similitude de leurs roches granitiques", indique Walter Roest. Ce qui étaye les revendications de la Russie sur une vaste partie de l'Arctique. Mais, poursuit le géologue, le jeu de la tectonique des plaques fait que cette dorsale s'est éloignée de la Sibérie. Ce qui renforce la position du Canada et du Danemark.
Lors du 33e Congrès géologique international, qui s'est tenu du 6 au 14 août à Oslo, les Canadiens ont présenté des "preuves scientifiques" que la dorsale de Lomonossov se rattache aux plaques continentales de l'Amérique du Nord et du Groenland. "En utilisant des explosions contrôlées et des sismographes, pour mesurer la vitesse de propagation des ondes dans des couches profondes de 30 à 40 km, les chercheurs ont montré qu'il y avait une continuité géologique entre le continent et la dorsale", indique Jacob Verhoef, expert auprès du ministère des ressources naturelles.
La compétition en cours pour l'exploitation des ressources polaires - aiguisée par la perspective de l'ouverture de nouvelles routes maritimes, du fait de la fonte des glaces, et par la volonté des grandes puissances d'affirmer leur présence militaire dans cette région - n'est pas de bon augure pour l'Arctique qui, au contraire de l'Antarctique, n'est pas protégé par un traité international. En mai 2008, les cinq pays côtiers, réunis au Groenland, se sont pourtant "engagés à prendre des mesures (...) pour assurer la protection et la préservation du fragile environnement marin de l'océan Arctique".
pourquoi tu ne lui a pas demandé des chiffres....Sandro Minimo a écrit :Je discutais ce soir avec un type qui bosse dans l'industrie des dérivés du pétrole, qui m'expliquait qu'avec les découvertes au Brésil et en Arctique on découvrait en plus à peu près l'équivalent de la moitié des réserves actuellement disponibles... et que par conséquent, éventuellement dans 75 ans, on pourrait commencer à se poser la question du peak oil...![]()
Parce que je ne suis pas spécialement assez calé pour argumenter sur les chiffres, mais surtout parce qu'on avait plein d'autres trucs à discuter, le type étant un ultra-libéral absolu, c'était plutôt cocasse.echazare a écrit :pourquoi tu ne lui a pas demandé des chiffres....Sandro Minimo a écrit :Je discutais ce soir avec un type qui bosse dans l'industrie des dérivés du pétrole, qui m'expliquait qu'avec les découvertes au Brésil et en Arctique on découvrait en plus à peu près l'équivalent de la moitié des réserves actuellement disponibles... et que par conséquent, éventuellement dans 75 ans, on pourrait commencer à se poser la question du peak oil...![]()
Le Groenland rêve de devenir une puissance pétrolière
LE MONDE | 24.11.08
NUUK (GROENLAND) ENVOYÉ SPÉCIAL
Le Groenland est-il sur le point de devenir une puissance pétrolière ? Ce n'est pas vraiment l'image qui vient à l'esprit lorsque l'on pense à la plus grande île du monde, un territoire autonome rattaché au Danemark qui compte à peine 55 000 âmes et qui est couvert, à 85 %, d'une calotte glaciaire dont l'épaisseur atteint jusqu'à plus de 3 000 mètres.
Mardi 25 novembre, les Groenlandais doivent se prononcer, par référendum, sur un projet d'autonomie renforcée. Si le oui l'emporte, ce qui semble le plus probable, le gouvernement autonome pourra récupérer, au rythme qu'il décidera, 32 domaines de compétences aujourd'hui détenus par le Danemark.
Or, "le plus important est sans le moindre doute le droit aux ressources, lance Juliane Henningsen, jeune députée - deux Groenlandais siègent au Parlement danois. Les ressources appartiendront au peuple groenlandais et c'est nous qui décideront comment et à qui attribuer les licences." Le traité négocié avec le Danemark et signé au printemps prévoit aussi que le Groenland pourra, de son propre chef, engager le processus d'accession à l'indépendance.
Et il ne fait guère de doute que, pour y parvenir, il faut en avoir les moyens. Pour beaucoup, le pétrole permettrait de réaliser ce rêve, alors que la subvention annuelle de 3,2 milliards de couronnes (430 millions d'euros) versée par le Danemark équivaut à 60 % du produit intérieur brut (PIB) groenlandais et que 90 % des exportations proviennent des produits de la pêche.
Aucun gisement n'a encore été trouvé. Après cinq puits exploratoires décevants dans les annés 1970, l'intérêt a rebondi depuis le début des années 1990 : Exxonmobil, Husky, Cairn Energy, Chevron, ainsi que la compagnie locale Nunaoil ou la danoise Dong Energy sont présentes au gré des licences délivrées par les autorités.
"Il y a un très gros potentiel dans les eaux groenlandaises, il n'y a aucun doute, affirme Jan Terje Edvardsen, vice-président de Dong Energy. Il y a des difficultés spécifiques liées à la glace. Nous sommes en train d'évaluer la baie de Baffin (nord-ouest du Groenland), qui sera bientôt ouverte, mais notre priorité va à la licence que nous avons obtenue sur la côte ouest."
À l'image de nombreuses compagnies internationales, Dong Energy a en tête les données américaines. Huit ans après ses premières estimations, l'Institut géologique américain (USGS) a évalué, en juillet, que la zone arctique renfermerait des réserves inexplorées de 90 milliards de barils de pétrole, mais aussi de gaz naturel et de gaz naturel liquéfié, soit 22 % des réserves non prouvées d'hydrocarbures dans le monde.
"Entre industrie pétrolière et impact sur le changement climatique, il nous faudra prendre de lourdes décisions le moment venu, admet Mme Henningsen. Mais n'importe qui exploiterait ses ressources pétrolières en attendant de trouver d'autres sources."
Outre le pétrole, le Groenland regorge de minéraux. Plusieurs projets ont été gelés, crise financière oblige, mais de nombreuses compagnies, notamment canadiennes, australiennes et britanniques, sont sur les rangs. Selon certains, l'ouverture de mines rapporterait peut-être moins au pays mais permettrait un enrichissement moins brutal pour la fragile société groenlandaise.
Les questions du mode de rétribution et de partage entre les sociétés et le gouvernement local sont loin d'être tranchées. Elle est ainsi au coeur des discussions qui se sont engagées à propos d'un projet monumental - une usine d'aluminium que la compagnie américaine Alcoa veut édifier sur la côte ouest. Il faudra trouver 5 000 ouvriers dans la phase de construction, un défi impressionnant pour ce pays confronté à des problèmes sociaux et à un déficit de personnel qualifié.
Admettons que l'énergie pétrolière reste abondante. La question du prix demeure.éventuellement dans 75 ans, on pourrait commencer à se poser la question du peak oil...
"I'd like to try to convince you that the greatest shortcoming of the human race is our inability to understand the exponential function" disait Albert A. Bartlett . C'est exactement ce qui se passe ici : le gars se disait "On produit du pétrole depuis 150 ans, on augmente de moitié les réserves, on gagne 75 ans"...Sandro Minimo a écrit :Je discutais ce soir avec un type qui bosse dans l'industrie des dérivés du pétrole, qui m'expliquait qu'avec les découvertes au Brésil et en Arctique on découvrait en plus à peu près l'équivalent de la moitié des réserves actuellement disponibles... et que par conséquent, éventuellement dans 75 ans, on pourrait commencer à se poser la question du peak oil...![]()
"I smell a rat" Ramina .Raminagrobis a écrit :Il suffit de tracer une exponentielle à +2%/ans pour se rendre compte que même en trouvant 500 Gb de nouvelles réserves (ce qui est au delà des estimations les plus hautes sur l'Arctique, le Brésil et le Reste cumulés), on gagne 10-12 ans maximum sur la date du pic
Effectivement, si on suppose qu'on a 1500 Gb restant (bien possible en inclut une partie du non conventionnel), en baissant la consommation de 2% par an, on tiendrait indéfiniment (on consommerait chaque année 2% de ce qui reste).kercoz a écrit : "I smell a rat" Ramina .
Ca veut aussi dire qu'il suffit d'une baisse de consommation inverse d'expo de - 2% (courbe log ?)pour repousser le pic a l'infini.