et oui ''S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche ''avec ton raisonnement, il ne pourrait pas y avoir de famine, puisque si le blé devient rare et donc trop cher, d'autres nourritures plus chères deviennent concurrentielles aussi !!

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et oui ''S'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche ''avec ton raisonnement, il ne pourrait pas y avoir de famine, puisque si le blé devient rare et donc trop cher, d'autres nourritures plus chères deviennent concurrentielles aussi !!
A l'instant t elles sont plus chères, Mais je te rappelle l'hypothèse de départ qui était un renchérissement important du prix du pétrole!GillesH38 a écrit :
pareil, le gaz naturel est aussi corrélé au pétrole. Simplement par effet de transfert : si le pétrole devient cher et qu'on se retourne vers d'autres énergies, ça augmente la demande et donc le prix aussi de ces énergies.
Par ailleurs, l'idée que ça ne poserait pas de problème parce qu'il y aurait des alternatives plus chères disponibles est bizarre : le problème est justement que les alternatives sont plus chères ! avec ton raisonnement, il ne pourrait pas y avoir de famine, puisque si le blé devient rare et donc trop cher, d'autres nourritures plus chères deviennent concurrentielles aussi !!
tu n'as manifestement pas compris le sens de ma remarque ...mobar a écrit :
A l'instant t elles sont plus chères, Mais je te rappelle l'hypothèse de départ qui était un renchérissement important du prix du pétrole!
Si le prix du baril dépasse un certain niveau des transformations qui aujourd'hui ne sont pas compétitives le deviennent. Les candidats sont nombreux, le CTL, les hydrates de méthane, la méthanation à base de CO2 et d'hydrogène renouvelable ...
Si, si j'ai bien compris, tu crois que rien ne change et que personne n'apprends jamais rienGillesH38 a écrit :tu n'as manifestement pas compris le sens de ma remarque ...mobar a écrit :
A l'instant t elles sont plus chères, Mais je te rappelle l'hypothèse de départ qui était un renchérissement important du prix du pétrole!
Si le prix du baril dépasse un certain niveau des transformations qui aujourd'hui ne sont pas compétitives le deviennent. Les candidats sont nombreux, le CTL, les hydrates de méthane, la méthanation à base de CO2 et d'hydrogène renouvelable ...
d'autre part, ta vision est celle qu'on présentait traditionnellement avant 2008, celle d'un baril durablement très cher, on parlait de 2 à 300 $ le baril. 2008 a montré ce qui se passait si le baril dépassait 100 $ : une grosse crise qui a fait baisser la consommation pour des années, avec du coup une retombée des prix. Mais alors on consomme moins non pas parce qu'il est cher, mais parce qu'on s'est globalement appauvri. Et ça bien sur ça concerne toutes les consommations (voir la mésaventure des islandais dont on a déjà parlé avec l'hydrogène - ça ne les a pas mis à l'abri de la crise !).
Le pétrole de schiste a donné un petit bol d'air, mais il ne durera pas bien longtemps, et il n'y en aura pas beaucoup comme ça ...
Glace combustible : une ressource énergétique qui fait rêver la Chine
mer 26 Juil 2017 lenergeek.com
ben pourtant la légende montre bien que les hydrates de méthane ne sont PAS économiquement exploitables, et rien ne dit qu'il le seront. Mais si on est convaincu qu'ils pourraient l'être, il y aurait une mesure très simple à prendre, c'est d'interdire leur exploitation ! si les pays étaient tous d'accord à Paris pour limiter le RC, pourquoi n'ont ils pas signé une mesure aussi simple ?phyvette a écrit :
https://lenergeek.com/2017/07/26/glace- ... que-chine/
Pas plus de 2° avant la fin du siècle ? Mon œil !
Si la température continue de monter (et tu n'y pourras rien changer, ni moi, ni les prosélytes de RCA) le dégazage se produira.Remundo a écrit :je pense que ça peut être exploité, mais le problème n'est pas là principalement,
ce qui me préoccupe, c'est plutôt la déstabilisation naturelle par le RC de ces hydrates de méthane, c'est une véritable bombe climatique à retardement....
sous l'hypothèse que tout va dégazer naturellement, c'est exact. Mais ça fera quand même beaucoup de RC une fois converti en CO2...mobar a écrit :Si l'on en croit la théorie main stream des mêmes prosélytes, il vaudrait mieux les exploiter et transformer le méthane en CO2, plutôt que les laisser dégazer sous forme de méthane
Que le dégazage soit massif ou pas ce que tu auras transformé en CO2 aurait un impact GES 21 fois plus faible que le méthane exploité qui aurait dégazé (c'est du moins ce que prétendent les bourniflons du GIEC)Remundo a écrit :sous l'hypothèse que tout va dégazer naturellement, c'est exact. Mais ça fera quand même beaucoup de RC une fois converti en CO2...mobar a écrit :Si l'on en croit la théorie main stream des mêmes prosélytes, il vaudrait mieux les exploiter et transformer le méthane en CO2, plutôt que les laisser dégazer sous forme de méthane
et cette hypothèse de dégazage massif n'est pas sure... mais possible quand même.
On peut aussi considérer que ce qui attends nos descendants de dans 200 ou 1000 ans, ce sont des conditions de vie imprévisibles, entre -10°C et +10°C, et que ce sera à eux de s'adapter comme on l'a toujours fait depuis 200 000 ansRemundo a écrit :je souhaiterais tempérer un peu ton enthousiasme, car même converti en CO2, cela revient à émettre à nouveau dans l'atmosphère quelque chose comme 30 fois tout ce qui a déjà été émis, et Dieu sait que ça crache déjà et qu'on a déjà secoué la machine climatique de manière d'ores et déjà incontrôlable... la question est juste de savoir si on va mordre un peu le bas côté, ou carrément partir dans le ravin...
Après on peut se moquer d'avoir + 10°C dans 200 ans et + 20°C dans 1000 ans (je dis des chiffres approximatifs)... nous sommes bien dans une époque où presque tout le monde se fout de tout pourvu de faire du pognon, et après nous le déluge...