(Tiens j'avais pas repondu ?) Les points de la tete ne "tendent" pas. Ils sont fixes, sauf improbable gros gisement oublie. Y'a que la queue qui bouge.Glycogène a écrit :- Quel que soit l'année, toute la courbe est proche d'une parabole, pas seulement la queue.
- Avec les années, la courbe tend vers une parabole limite.
Production pétrolière en Norvège
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Re: La Norvège
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Re: La Norvège
A la réflexion, on peut aussi imaginer que la courbe des gisements physiquement présents soit une droite, mais que la courbe des gisements qu'on trouvera et exploitera soit une parabole. On ira jamais chercher des petites poches de 1 millions de barrils, éloignées de tout et sous 1 km de sel .
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Re: La Norvège
Au 26 Aout 2008 la valeur du fond était de 252 milliards d 'Euro. Voir mon post http://forums.oleocene.org/viewtopic.ph ... 66#p206366La Norvège, deuxième actionnaire du CAC 40 !
LE MONDE | 30.12.08
La nouvelle se confirme, les citoyens de Norvège sont devenus les plus riches du monde. Parmi les pays de plus d'un million d'habitants, ils arrivent nettement en tête, devançant largement les Suisses. En 2007 déjà, un Norvégien était deux fois plus riche qu'un Français, avec 82 000 dollars de PNB par habitant. Même en éliminant l'effet d'une devise norvégienne surévaluée, l'écart subsistait, le pouvoir d'achat des Norvégiens dépassant toujours le nôtre de 60 %.
Cette année, le Père Noël a apporté dans sa hotte une hausse éphémère mais très importante du prix des hydrocarbures. Une manne pour le troisième exportateur mondial de gaz naturel, qui produit également 100 millions de tonnes de pétrole, dix fois plus que n'utilise un pays peuplé de moins de 5 millions d'habitants.
Le déclin programmé de l'extraction des hydrocarbures à horizon 2050 et la baisse actuelle du prix du baril ne changeront pas la donne, car le royaume scandinave a su, mieux que beaucoup d'autres, gérer sa formidable rente avec prévoyance. Ce "peuple de paysans et de pêcheurs", comme aimait à le décrire Knut Hamsun dans ses romans, se révèle très économe.
L'excédent budgétaire du pays, de loin le plus élevé au monde, pourrait dépasser les 40 milliards de dollars (28 milliards d'euros) en 2009. Il alimente un fonds de pension public destiné à préparer l'avenir, c'est-à-dire financer les retraites, l'éducation, et assurer le maintien d'un niveau de vie élevé pour les générations futures.
La valeur de ce fonds approche aujourd'hui les 300 milliards d'euros, investis dans le monde entier selon des principes éthiques sévères qui proscrivent la participation à des entreprises violant les droits de l'homme ou ne respectant pas l'environnement. L'Etat norvégien est ainsi - on le sait peu - le deuxième actionnaire des sociétés françaises du CAC 40.
Au total, il possède des actions dans près de 10 000 firmes dans le monde. La fusion en 2007 de ses deux grands groupes nationaux, Statoil (pétrole et gaz) et Norsk Hydro (chimie), a de plus engendré la troisième compagnie pétrolière exportatrice mondiale.
Mais la prospérité norvégienne ne repose pas exclusivement sur les hydrocarbures, sinon son niveau de vie ne pourrait pas représenter deux fois et demi celui d'un Saoudien par exemple, alors que l'extraction du pétrole dans les émirats arabes coûte dix fois moins cher que dans la mer du Nord.
Il existe un dynamisme économique propre à la Norvège, qui assure la totalité de sa consommation d'électricité grâce à ses sites hydrauliques et préserve sa place de grande nation maritime, avec la troisième flotte du monde et la dixième production halieutique. Ce très petit pays maîtrise aussi parfaitement les techniques de l'exploitation offshore et les exporte sur toutes les mers, où elles sont de plus en plus demandées.
Surtout, la Norvège mise sur sa jeunesse et ses cerveaux, en investissant massivement dans son système éducatif. Les dépenses par étudiant y sont 50 % plus élevées qu'en France. L'ouverture internationale demeurant une tradition dans ce pays où tout le monde parle anglais, le gouvernement réalise par ailleurs des économies en envoyant un grand nombre de ses bacheliers étudier moins cher à l'étranger. A Toulouse, par exemple, les étudiants norvégiens possèdent leurs bars et célèbrent chaque année leur fête nationale sur la place du Capitole.
Au total, avec son taux de chômage inférieur à 3 % et son Etat-providence inspiré du modèle suédois, la Norvège apparaît un peu comme le pays du Père Noël, avec des revenus répartis de manière très équilibrée, et une parité entre hommes et femmes exemplaire. Ne fera la grimace que le visiteur étranger imprudent, qui, dînant sur une terrasse chauffée du fjord d'Oslo, pourrait croire en lisant ensuite l'addition qu'il vient d'acquérir le restaurant...
Le Norvégien moyen, imprégné de culture luthérienne, cultive une certaine modestie face à cette réussite économique exceptionnelle, qui suscite pourtant quelques jalousies. Les Islandais, en pleine débâcle financière, aimeraient que le Père Noël norvégien pense aussi un peu à eux.
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Re: La Norvège
Prévision de la Norvége d' une décroissance de leur production de pétrole de 9.7% cette année, soit de 2.2 millions b/j à 1.9 millions b/j .
(décroissance pour la 9iéme année consécutive)
(décroissance pour la 9iéme année consécutive)
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid= ... PWa1fnAHCQNorway Sees Oil Production Falling 9.7% This Year (Update2)
By Marianne Stigset
Jan. 8 (Bloomberg)
Oil production on the Norwegian continental shelf may fall 9.7 percent this year, declining for a ninth year, the country’s Petroleum Directorate said.
Crude output will fall to about 110.8 million standard cubic meters, or 1.9 million barrels a day, in 2009, from about 122.7 million standard cubic meters, or 2.11 million barrels a day, last year, the directorate said in a report. Production will drop to 94.4 million standard cubic meters in 2013.
“Between 2009 and 2013 we expect significantly reduced oil production,” Bente Nyland, head of the directorate, said at a press conference in Stavanger. “We expect cost growth to level off or decline next year.”
Norway, the world’s fifth-largest oil exporter and third- biggest natural-gas supplier, pumped its first barrel of oil more than three decades ago in the North Sea. The country is boosting production of natural gas and opening more of its unexplored northern waters to drilling to counter a decline in oil output at maturing fields.
.........
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Re: La Norvège
C'est presque exactement conforme à la courbe de Hubbert fittant la production historique que j'ai posté ici y'a qq mois. Sur mon scénario j'ai 10.33% de bazisse pour la norvège avec cette courbe de Hubbert, entre 2008 et 2009.energy_isere a écrit :Prévision de la Norvége d' une décroissance de leur production de pétrole de 9.7% cette année, soit de 2.2 millions b/j à 1.9 millions b/j .
(décroissance pour la 9iéme année consécutive)
La Norvège reste donc dans les clous pour être le cas d'école parfait de la courbe de Hubbert

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Re: La Norvège
Le Monde (cf l'article posté plus haut) a écrit :Le déclin programmé de l'extraction des hydrocarbures à horizon 2050 et la baisse actuelle du prix du baril ne changeront pas la donne, car le royaume scandinave a su, mieux que beaucoup d'autres, gérer sa formidable rente avec prévoyance. Ce "peuple de paysans et de pêcheurs", comme aimait à le décrire Knut Hamsun dans ses romans, se révèle très économe.
Si je couple ces deux commentaires, j'aboutis à la conclusion que le cas classique n'est pas l'Hubbert parfait. D'après les études de Raminagrobis et la première citation que j'ai reprise ce serait plutôt une courbe en cloche dont la vitesse de montée est plus grande que celle de descente (pic atteint avant la moitié des URR donc). Pour obtenir l'Hubbert parfait il faut faire particulièrement attention à bien gérer ses puits.Raminagrobis a écrit :C'est presque exactement conforme à la courbe de Hubbert fittant la production historique que j'ai posté ici y'a qq mois. Sur mon scénario j'ai 10.33% de bazisse pour la norvège avec cette courbe de Hubbert, entre 2008 et 2009.
La Norvège reste donc dans les clous pour être le cas d'école parfait de la courbe de Hubbert
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Re: La Norvège
On a beau être économe les temps sont durs pour tout le monde
http://www.lemonde.fr/la-crise-financie ... id=1141332
A noter les prévisions de production pétrolière pour 2009 en fin d'article : baisse de 13% par rapport à 2008. Ça parait élevé, non ?
http://www.lemonde.fr/la-crise-financie ... id=1141332
A noter les prévisions de production pétrolière pour 2009 en fin d'article : baisse de 13% par rapport à 2008. Ça parait élevé, non ?
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Re: La Norvège
4 posts plus haut, Bloomberg dit une baisse de 9.7 %.Le Chat a écrit : .....A noter les prévisions de production pétrolière pour 2009 en fin d'article : baisse de 13% par rapport à 2008. Ça parait élevé, non ?

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Re: La Norvège
http://www.npd.no/NR/rdonlyres/29D5705E ... in2008.pdf
Voilà les chiffres de la production norvégienne en 2008.
Le pétrole brut continue à diminuer bien sur, mais un peu moins vite que les années d'avant. La production 2008 s'établie à 2.11 Mb/, en baisse de 4.5% sur 2007 (le production record, en 2001, était de 3.1 Mb/j. Le NPD prévoit une baisse plus forte an 2009, de l'ordre de -10%.
Les autres liquides (condensats, GPL), à environ 400 000 b/j, déclinent de façon similaire.
La production de gaz a augmenté de 10.8%, atteignant 99 milliards de mètres cubes, avec des nouveaux gisements. Un plateau de 110 Md devrait être atteind en 2011. Il pourrait durer pas mal d'année, grâce aux vastes réserves de Troll (la production de ce gisements pourra être augmentée graduellement pour compenser le déclin des gisements plus petits).
56 puits d'explorations ont été forés, donnant 25 découvertes, dont 4 arctiques (mer de Barents).
Celà a révélé 200 à 500 Mb de pétrole extractible (à comparer à 800 Mb produits dans l'année) - la fourchette est large car ces gisements ne sont pas encore bien évalués; ainsi que 50 à 100 milliards de m3 de gaz.
60 gisements sont en production, 11 en développement, et 73 (très petits en général, bien sur) sont encore non développés.
Leurs derniers chiffres ed'reserves
http://www.npd.no/English/Emner/Ressurs ... ap2008.htm
Voilà les chiffres de la production norvégienne en 2008.
Le pétrole brut continue à diminuer bien sur, mais un peu moins vite que les années d'avant. La production 2008 s'établie à 2.11 Mb/, en baisse de 4.5% sur 2007 (le production record, en 2001, était de 3.1 Mb/j. Le NPD prévoit une baisse plus forte an 2009, de l'ordre de -10%.
Les autres liquides (condensats, GPL), à environ 400 000 b/j, déclinent de façon similaire.
La production de gaz a augmenté de 10.8%, atteignant 99 milliards de mètres cubes, avec des nouveaux gisements. Un plateau de 110 Md devrait être atteind en 2011. Il pourrait durer pas mal d'année, grâce aux vastes réserves de Troll (la production de ce gisements pourra être augmentée graduellement pour compenser le déclin des gisements plus petits).
56 puits d'explorations ont été forés, donnant 25 découvertes, dont 4 arctiques (mer de Barents).
Celà a révélé 200 à 500 Mb de pétrole extractible (à comparer à 800 Mb produits dans l'année) - la fourchette est large car ces gisements ne sont pas encore bien évalués; ainsi que 50 à 100 milliards de m3 de gaz.
60 gisements sont en production, 11 en développement, et 73 (très petits en général, bien sur) sont encore non développés.
Leurs derniers chiffres ed'reserves
http://www.npd.no/English/Emner/Ressurs ... ap2008.htm
Dernière modification par Raminagrobis le 09 avr. 2009, 22:03, modifié 1 fois.
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Re: La Norvège
Ca me rappelle un peu le cas de Nauru : "ne vous inquiétez pas, on a placé tout l'argent de l'extraction minière en bourse..."http://www.lepoint.fr/actualites-econom ... 6/0/247569
Si les fonds souverains ont volé au secours des banques occidentales, ils ne sont pas pour autant à l'abri de la crise financière qui frappe l'économie des pays développés. La preuve, le fonds de pension public de la Norvège, l'un des principaux fonds souverains du monde, a subi de lourdes pertes au premier trimestre, selon les chiffres publiés vendredi par la Banque centrale norvégienne, chargée de sa gestion.
À l'issue des trois mois les plus mauvais de son histoire, le "fonds pétrolier", alimenté par les revenus issus de l'or noir norvégien, a vu sa valeur tomber à 1.946 milliards de couronnes (246,1 milliards d'euros) contre 2.019 milliards de couronnes fin décembre 2007. Investi en actions et obligations internationales, le fonds, souvent salué pour la transparence de ses investissements, affiche une perte de 5,6 %, soit plus de 20 milliards d'euros.
Deuxième actionnaire du CAC 40
Seul le versement par l'État de 88 milliards de couronnes supplémentaires de recettes pétrolières a permis de limiter l'effritement de sa valeur à 3,6 %. "Le premier trimestre a encore été affecté par les troubles financiers qui ont commencé avec la crise du crédit immobilier aux États-Unis début 2007 et qui se sont mués en une crise plus globale dans certaines parties du système financier", s'est justifié la Banque de Norvège. "Les marchés boursiers ont lourdement chuté au premier trimestre, tandis que les marchés obligataires affichent un rendement positif", a-t-elle précisé. Les premiers ont plongé de 13,67 %, tandis que les seconds progressaient de 0,87 %.
Cinquième exportateur mondial de pétrole et troisième exportateur de gaz naturel, la Norvège verse la quasi-totalité de ses revenus pétroliers dans ce fonds, en prévision du jour où ses gisements seront taris, ce qui en fait le deuxième actionnaire du CAC 40, les 40 plus grosses entreprises cotées sur la place de Paris.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: La Norvège
Voici l'état des réserves norvégizennes au 31 décembre 2008, chiffres officiels du NPD, je ne touche à rien sauf pour convertir en barrils.
Gb = milliards de barrils
Pétrole brut
Ressources initialement présentes des gisements connus ; 60 Gb dans 83 gisements en cours d'exploitation, abandonnés, ou approuvés
Production cumulée (catégorie 0) : 21.4 Gb
dont 21.2 venant des 59 gisements actuellement en production
0.2 venant des 11 gisements où la production a été arrêtée (tous de très petite taille)
Réserves prouvéess/probables/possibles (catégories 1,2,3) extractibles restantes :
5.8 Gb des 59 gisements en production et des 13 gisements dont la mise en production est décidée par l'opérateur et approuvée par l'état
Réserves "espérées" :
0.7 Gb dans les 22 gisements dont l'exploitation est projetée mais non décidée. (catégorie 4F)
0.35 Gb dans les 27 gisements dont l'exploitation est probable mais non encore planifiée (catégorie 5F)
0.3 Gb environ dans 24 gisements dont la délimitation n'a pas été menée avec précision, estimation basse (catégorie 7F)
Non découvertes :
8 Gb selon l'estimation du NPD qui n'a pas changé depuis un moment, et semble hautement optimiste si on compare aux courbes d'écrémage.
Ce qui nous donne 21.4 Gb déjà produits et 10-15 restant à produit
Gaz naturel (milliards de m3)
Ressources initialement présentes des gisements connus ; dans 83 gisements en cours d'exploitation, abandonnés, ou approuvés
Production cumulée (catégorie 0) : 1333
dont 1104 venant des gisements actuellement en production
228 venant des gisements où la production a été arrêtée - Frigg en représente la moitié
Réserves prouvéess/probables/possibles (catégories 1,2,3) extractibles restantes :
2211 km3 dans 73 gisements (dont les trois principaux Troll 995, Ormen Lange 381, Snohvit 160)
Réserves "espérées" :
140 dans les 22 gisements dont l'exploitation est projetée mais non décidée. (catégorie 4F)
227 dans les 27 gisements dont l'exploitation est probable mais non encore planifiée (catégorie 5F), dont notamment une découverte "6506/6-1" (curieusement elle n'a pas encore recu de nom) de 90 km3 faite en l'an 2000 en mer de Norvège
145 environ dans 24 gisements dont la délimitation n'a pas été menée avec précision, estimation basse (catégorie 7F)
Non découvertes :
1875 selon l'estimation du NPD - avec le même commentaire.
Ce qui nous donne 1333 km3 déjà produits et peut être 5000 (mais plus vraissemblablement 4000) restant à produire.
Gb = milliards de barrils
Pétrole brut
Ressources initialement présentes des gisements connus ; 60 Gb dans 83 gisements en cours d'exploitation, abandonnés, ou approuvés
Production cumulée (catégorie 0) : 21.4 Gb
dont 21.2 venant des 59 gisements actuellement en production
0.2 venant des 11 gisements où la production a été arrêtée (tous de très petite taille)
Réserves prouvéess/probables/possibles (catégories 1,2,3) extractibles restantes :
5.8 Gb des 59 gisements en production et des 13 gisements dont la mise en production est décidée par l'opérateur et approuvée par l'état
Réserves "espérées" :
0.7 Gb dans les 22 gisements dont l'exploitation est projetée mais non décidée. (catégorie 4F)
0.35 Gb dans les 27 gisements dont l'exploitation est probable mais non encore planifiée (catégorie 5F)
0.3 Gb environ dans 24 gisements dont la délimitation n'a pas été menée avec précision, estimation basse (catégorie 7F)
Non découvertes :
8 Gb selon l'estimation du NPD qui n'a pas changé depuis un moment, et semble hautement optimiste si on compare aux courbes d'écrémage.
Ce qui nous donne 21.4 Gb déjà produits et 10-15 restant à produit
Gaz naturel (milliards de m3)
Ressources initialement présentes des gisements connus ; dans 83 gisements en cours d'exploitation, abandonnés, ou approuvés
Production cumulée (catégorie 0) : 1333
dont 1104 venant des gisements actuellement en production
228 venant des gisements où la production a été arrêtée - Frigg en représente la moitié
Réserves prouvéess/probables/possibles (catégories 1,2,3) extractibles restantes :
2211 km3 dans 73 gisements (dont les trois principaux Troll 995, Ormen Lange 381, Snohvit 160)
Réserves "espérées" :
140 dans les 22 gisements dont l'exploitation est projetée mais non décidée. (catégorie 4F)
227 dans les 27 gisements dont l'exploitation est probable mais non encore planifiée (catégorie 5F), dont notamment une découverte "6506/6-1" (curieusement elle n'a pas encore recu de nom) de 90 km3 faite en l'an 2000 en mer de Norvège
145 environ dans 24 gisements dont la délimitation n'a pas été menée avec précision, estimation basse (catégorie 7F)
Non découvertes :
1875 selon l'estimation du NPD - avec le même commentaire.
Ce qui nous donne 1333 km3 déjà produits et peut être 5000 (mais plus vraissemblablement 4000) restant à produire.
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Re: La Norvège
Hum Hum, le GPL ne serait pas un carburant fossile ?Interdire la vente de véhicules essence et diesel en Norvège d’ici 2015 ?
univers-nature 02-05-2009
Porte-parole du parti socialiste auquel elle adhère, la ministre des Finances norvégienne, Kristin Halvorsen, vient de présenter un projet de réglementation visant à interdire la vente de véhicules fonctionnant uniquement à partir de carburants fossiles à l’horizon 2015. Si la proposition venait à voir le jour, seule serait autorisée la vente de voitures à carburants multiples, alliant carburants fossiles et GPL, agrocarburants…, ainsi que celle des véhicules électriques. L’objectif affirmé de ce projet est d’obliger les constructeurs à se tourner vers des modèles automobiles prétendument plus écologiques.
Loin de faire consensus, cette proposition n’a pas manqué de susciter un vent de polémique. Ainsi, si elle a été saluée par de nombreuses associations de protection de l’environnement, le Premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, s’est en revanche vivement opposé à cette idée. Pour l’heure, au regard de l’accueil qu’a reçu son annonce, ce projet n’est, semble-t-il, pas prêt d’aboutir.
Ce débat n’est pas sans rappeler le projet de référendum soutenu en juillet 2008 par le mouvement écologiste suisse des Jeunes Verts, destiné à présenter une réglementation interdisant l’homologation des véhicules rejetant plus de 250 g de CO2/km et plus de 5mg de particules fines par km. A l’instar du cas norvégien, malgré une pétition conséquente, le projet suscite de vives critiques.

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Re: La Norvège
bien sur que si.
Il a néanmoins 2 avantages :
- moins poluant
- il n'est ni diesel ni esence, ce qui dans la proposition permet de montrer qu'il existe bcp d'alternatives à ces deux carburant (ce qui ne se sait sans doute pas en France ..).
Mais si tout le monde se met au GPL, on a un problème : de lamême manière qu'en France le nombre important de diesel tire la demande diesel vers le haut, donc le prix, ce qui rend les autres carburants plus intéressants, une demande élevée de GPL finirait pas défavoriser ce combustible.
Sauf à sortir complètement les prix du système de marché.
Il a néanmoins 2 avantages :
- moins poluant
- il n'est ni diesel ni esence, ce qui dans la proposition permet de montrer qu'il existe bcp d'alternatives à ces deux carburant (ce qui ne se sait sans doute pas en France ..).
Mais si tout le monde se met au GPL, on a un problème : de lamême manière qu'en France le nombre important de diesel tire la demande diesel vers le haut, donc le prix, ce qui rend les autres carburants plus intéressants, une demande élevée de GPL finirait pas défavoriser ce combustible.
Sauf à sortir complètement les prix du système de marché.
Trop tard, trop peu, trop cher, il n'y aura pas de miracle !!
Notre futur sera d'être la banlieue ouest de la Russie alors que celle-ci aura le regard tourné vers la Chine...
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Re: La Norvège
http://www.reuters.com/article/rbssEner ... 6520090511
La production norvégienne au mois d'avril est tombée pour la première fois sous le seuil symbolique de 2 Mb/j.
Ce seuil avait été franchi (dans l'autre sens!) en 1991 : on reste bien symétrique par rapport à la date du pic en 2000.
La production norvégienne au mois d'avril est tombée pour la première fois sous le seuil symbolique de 2 Mb/j.

Ce seuil avait été franchi (dans l'autre sens!) en 1991 : on reste bien symétrique par rapport à la date du pic en 2000.
Dernière modification par Raminagrobis le 22 mai 2009, 08:27, modifié 1 fois.
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Re: La Norvège
la fin ditRaminagrobis a écrit :http://www.reuters.com/article/rbssEner ... 6520090511
La production norvégienne au mois d'avril est tombée pour la première fois sous le seuil symbolique de 2 Mb/j.
Ce seuil avait été franchi (dans l'autre sens!) en 1991.
la production de Gaz continue à monter. ....... pour le moment. A quand son pic local en Norvége ?Oil companies on the Norwegian continental shelf are struggling to maintain production against a long-term declining trend at maturing North Sea oilfields, but Norway's gas production continues to grow.