Ce n'est pas une démonstration, brillante s'il en est, qui va pas empêcher les thuriféraires du RCA carboné d'agiter le chiffon rouge sous le nez de leurs adeptes et des sceptiques attérés

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il n'y a pas de quoi être rassuré, mais bien sûr par pour la vie d'un homme... plus sur des siècles-millénaires.Alors quelle est la cause de la brusque et récente croissance des émissions de méthane ? Les scientifiques ne le savent pas encore. L’année la plus forte, 2007, a été marquée par un pic d’émission provenant d’Arctique. Ce phénomène marginal serait dû à des températures anormalement élevées.
Parce qu' en premier lieu les chinois puis les Indiens vont dire qu' il vaut mieux utiliser de ce Gaz que de leur charbon national ou importé.GillesH38 a écrit :ben pourtant la légende montre bien que les hydrates de méthane ne sont PAS économiquement exploitables, et rien ne dit qu'il le seront. Mais si on est convaincu qu'ils pourraient l'être, il y aurait une mesure très simple à prendre, c'est d'interdire leur exploitation ! si les pays étaient tous d'accord à Paris pour limiter le RC, pourquoi n'ont ils pas signé une mesure aussi simple ?phyvette a écrit :
https://lenergeek.com/2017/07/26/glace- ... que-chine/
Pas plus de 2° avant la fin du siècle ? Mon œil !
et on en redemande !Philippe a écrit :............
Le lecteur qui aura eu la patience d’atteindre ce paragraphe .............…
Le Monde avait fait un article sur les fuites de gaz en surface en Nov 2016 : http://www.lemonde.fr/energies/article/ ... 53054.htmlPhilippe a écrit :.............Pour donner un exemple, en Equateur, sur la côte pacifique, il y a 2880 vieux puits non bouchés, qui sont béants à l'atmosphère. J'ai des photos, pour les sceptiques. ....
Les puits d’hydrocarbures abandonnés sont une bombe à retardement pour le climat
Les puits d’hydrocarbures abandonnés n’offrent plus de combustibles à brûler, mais ils demeurent, longtemps, une source insoupçonnée de gaz à effet de serre – d’autant plus problématique qu’elle n’est souvent pas comptabilisée dans les inventaires nationaux.
C’est la conclusion majeure d’une étude américaine publiée mardi 15 novembre dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, qui estime que les émissions de méthane d’un Etat comme la Pennsylvanie pourraient devoir être rehaussées de 5 % à 8 % par rapport aux chiffres officiels.
Si les chercheurs, conduits par Mary Kang, de l’université Stanford (Californie), se sont intéressés à cet Etat du Nord-Est américain, c’est qu’il est l’un de ceux exploités depuis le plus longtemps. On y extrait du pétrole, du gaz ou charbon depuis plus de 150 ans, ce qui a laissé un nombre considérable de cicatrices dans la croûte terrestre.
La comptabilité de ces puits ouverts puis abandonnés s’étant perdue au fil des changements administratifs et des évolutions réglementaires, les auteurs ont passé en revue toutes les données historiques disponibles : ils estiment le nombre de puits en déshérence sur le territoire de l’Etat entre… 470 000 et 750 000 !
Puis, deux années durant, sur un échantillon d’une centaine de ces vieux puits, les chercheurs ont mesuré à plusieurs reprises, in situ, les fuites résiduelles de méthane et d’autres gaz. Premier enseignement, écrivent-ils, « les émissions persistent pendant de nombreuses années et probablement des décennies ».
Au total, en extrapolant les résultats de leurs mesures à l’ensemble de la Pennsylvanie, ce sont quelque 40 000 à 70 000 tonnes de méthane qui pourraient ainsi partir dans l’atmosphère chaque année. Ce qui représente, en termes d’effet réchauffant mesuré sur un horizon de vingt ans, l’équivalent de 3,2 à 5,7 millions de tonnes de dioxyde de carbone (CO2). Soit, peu ou prou, entre 1 % et 2 % des émissions de CO2 annuelles de la France, pour la seule Pennsylvanie.
« C’est un article très solide, produit par des scientifiques de premier plan », juge le biogéochimiste Robert Howarth, professeur à l’université Cornell (New York), l’un des premiers chercheurs à avoir attiré l’attention sur l’importance des fuites de méthane sur les sites d’exploitation de gaz de schiste, qui n’a pas participé à ces travaux.
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Ben moi, il ne me manque pas. Comme lobbyiste rayonnant, il se posait là...Philippe a écrit :Remundo, merci pour la comparaison. J'aimais bien lire Krolik. Personnellement, il me manque.
Alors cherchez bien, vous trouverez de nombreux articles qui confirmeront vos doutes... comme celui-ciJe ne suis pas géologue, mais ingénieur pétrolier. Je ne prétends donc pas détenir la vérité. Je me contente d'analyser les données disponibles en fonction de mes connaissances scientifiques.
C'est un peu timide... non ? Et que croyez-vous qui déclenche le dégel des permafrosts ou même des hydrates ? Un refroidissement ?Il est possible, et même probable, que le permafrost dégage du méthane. Si le réchauffement climatique y est pour quelque chose (je n'en sais rien pour ma part)
C'est un autre sujet. Mais qui ne fait qu'accentuer la mauvaise tendance. Il y a même encore des torchères, qui sont une autre gabegie sans nom...Les fuites de méthane, les vraies, viennent pour beaucoup de l'industrie pétrolière, mais à la surface, pas au fond. Pour donner un exemple, en Equateur, sur la côte pacifique, il y a 2880 vieux puits non bouchés
fuites de gaz diverses et variées qui peuvent potentiellement amorcer la bombe climatique des hydrates de méthane.La vraie menace, immédiate, elle n'est pas dans les hydrates de gaz, elle est dans les fuites de gaz en surface, partout.
C'est par chez moi.Philippe a écrit :Remundo, des sources de méthane, il y en a toujours eu. On connaît celle de la Fontaine-Ardente dans l’Isère, qui est décrite, pour la première fois dans un écrit, par Saint-Augustin au 4ème siècle.
Les dégagements de méthane et autres gaz inflammables de la Chimère, près de Cirali, en Lycie, au Sud de la Turquie, sont connus et continus depuis l'Antiquité ; ils ont été décrits, entre autres, par Pline l'Ancien. Entre 150 et 200 tonnes de gaz inflammables s'échappent annuellement et brûlent sur un substrat rocheux dépourvu de sol, substrat formé de serpentinite. Les points de sortie de ces gaz sont dispersés sur une surface d'environ 5000 m2. D'autres sorties plus faibles, plus diffuses et non enflammées existent quelques kilomètres plus au Sud.
Impressionnant.Philippe a écrit : Le "shallow gas" est surtout vécu comme un risque de sécurité très sérieux lors des forages. Un lien pour energy : https://www.duo.uio.no/bitstream/handle ... sequence=1. Page 13, on a des photos du naufrage du bateau Petromar V en août 1981, à cause d'une éruption de "shallow gas", qui a transformé l'océan en eau gazeuse. Le bateau a perdu sa flottabilité et a coulé...
Philippe, pour prolonger vos diversions, je vous propose de nous parler du méthane des pets de vaches, et aussi de celui qui sort des tourbières/marécages quand on brasse l'eau en profondeur.Philippe a écrit :Remundo, des sources de méthane, il y en a toujours eu. On connaît celle de la Fontaine-Ardente dans l’Isère, qui est décrite, pour la première fois dans un écrit, par Saint-Augustin au 4ème siècle.