[Maritime] Le transport maritime mondial

[kercoz]

Sur les hélices: J' avais un prof qui faisait de la recherche sur les détériorations du métal des hélices de turbines ( et bateaux?) . Il montrait que ces détériorations provenaient des bulles d'air. Sa thèse était qu' une bulle d'air qui, en surface faisait disons 10 cl conservait la masse du liquide équivalent , même si la pression la ramenait à 0,1 cl.... et que , multiplié par la vitesse de ladite bulle , celà pouvait arracher du métal à une pale palle.

[energy_isere]

Sur les hélices: J' avais un prof qui faisait de la recherche sur les détériorations du métal des hélices de turbines ( et bateaux?) . Il montrait que ces détériorations provenaient des bulles d'air. Sa thèse était qu' une bulle d'air qui, en surface faisait disons 10 cl conservait la masse du liquide équivalent , même si la pression la ramenait à 0,1 cl.... et que , multiplié par la vitesse de ladite bulle , celà pouvait arracher du métal à une pale palle.

oui, c'est les problémes de cavitation.

Ca bousille les hélices comme ceci :

[energy_isere]

Rolls-Royce marine vendue au norvégien Kongsberg

Publié le 06/07/2018 lemarin.fr

Le groupe britannique Rolls-Royce a trouvé un accord avec la société norvégienne Kongsberg pour la cession de sa division marine de commerce.

Soumise à l’approbation des autorités de la concurrence, la transaction d’une valeur de 500 millions de livres sterling (560 millions d’euros) devrait être effective au premier trimestre 2019.

Spécialisé dans l’électronique et les systèmes d’automatisation dans la marine mais aussi la défense et l’aérospatiale, Kongsberg regroupe 7 000 employés répartis dans 25 pays pour un chiffre d’affaires d’1,5 milliard d’euros en 2017. La division marine de commerce de Rolls-Royce compte quant à elle 3 600 employés implantés majoritairement dans les pays scandinaves.

Malmenée depuis quatre ans par la baisse drastique des commandes des navires destinés à l’offshore pétrolier et gazier, cette division a affiché une perte de 80 millions d’euros en 2017, d’où la décision de principe annoncée en janvier par Rolls-Royce de s’en séparer. Comme prévu, le périmètre cédé exclut les moteurs Bergen et MTU. À l’inverse, les propulseurs, les apparaux de pont, les systèmes d’automatisation des passerelles, le design et tous les développements menés par Rolls-Royce marine dans les navires autonomes doivent intégrer Kongsberg. « Cette acquisition va considérablement renforcer notre place d’équipementier de premier rang dans une industrie maritime de plus en plus mondialisée où la technologie sera le facteur clef », se félicite Geir Håøy, le PDG de Kongsberg.

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... -kongsberg

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Les Pays construisent la plus grande écluse du monde:

La future écluse d’accès à Amsterdam retardée à 2022

Publié le 09/07/2018 lemarin.fr

La plus grande écluse du monde entrera en service au mieux en janvier 2022.


(Vue d'artiste) D’une longueur de 500 mètres pour 70 de large, la plus grande écluse du monde à Ijmudiden doit faciliter l’accès des très grands navires au port d’Amsterdam. (Image : port d’Amsterdam)

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... ardee-2022

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Le port de Gênes prend des mesures pour rester opérationnel

Publié le 20/08/2018 lemarin.fr

Les autorités portuaires de la ville de Gênes ont pris plusieurs mesures pour faire en sorte que le port demeure opérationnel malgré les conséquences générées, pour sa desserte routière, par la chute du pont Morandi qui tué 43 personnes mardi 14 août.

Pour faire face aux effets de l’effondrement du pont, des déviations ont été imposées, en urgence, aux véhicules lourds de 8 h à 20 h pour que leur trafic ne vienne pas s’ajouter à celui déjà compliqué du reste de la ville. Une décision prévue pour une dizaine de jours à compter du jeudi 16 août. Des routes alternatives ont été prévues pour prendre en charge ce trafic.

« Au port, nous essayons de travailler 24 heures sur 24. Si nous pouvons utiliser nos terminaux et nos camions toute la nuit, cela réduira considérablement la congestion et nos pertes. Le problème est que travailler la nuit entraîne des frais supplémentaires pour les terminaux, les camions et les entreprises », a expliqué Paolo Emilio Signorini, le président du port génois dans un entretien publié par Euronews.


Toujours opérationnel

« L'année dernière, nous avons eu une augmentation de 15 % des volumes des conteneurs dans le port de Gênes. (…) Cette année, nous avons enregistré une augmentation du trafic de 5 %, mais avec l’effondrement du pont, il n'y aura pas d'augmentation du tout. Nous pensons que nous risquons d’atteindre une perte de trafic de 10 % », a-t-il ajouté, espérant que le gouvernement italien puisse dédier de l’argent pour compenser les surcoûts.

La fédération italienne des agents maritimes ainsi qu’Assagenti Genova (Association des agents et intermédiaires maritimes de Gênes) ont de leur côté tenu, dans un communiqué commun vendredi 17 août, à assurer que le port était toujours opérationnel.

Le port de Gênes revendique la première place en Italie en termes de trafic de conteneurs : il était au 63e rang mondial en 2017 avec 2,62 millions d’EVP en progression de 14,1 % selon le classement d’Alphaliner. Il a aussi vu passer 4,2 millions de passagers (ferries) et 1,2 million de croisiéristes.

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... erationnel

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Soutes : Maersk s’associe à Vopak à Rotterdam en vue de 2020

Publié le 20/08/2018 lemarin.fr

Le danois Maersk a décidé de s’associer au spécialiste néerlandais des terminaux de stockage Vopak sur une installation de soutage en combustibles marins à faible teneur en soufre.

En vertu de l’accord entre les deux groupes, cette infrastructure sera développée au terminal Vopak Europoort de Rotterdam, a annoncé Maersk lundi 20 août.

Elle « couvrira environ 20 % de la demande mondiale de Maersk, permettant à AP Møller-Maersk de livrer de l’ordre de 2,3 millions de tonnes par an » de soutes, a-t-il précisé. L’installation permettra aussi à d’autres compagnies d’alimenter des navires en combustibles conformes aux nouvelles réglementations de l’OMI, qui imposeront l’utilisation de soutes à moins de 0,5 % de soufre à partir de 2020.

« Nous pensons que notre initiative apaisera certaines des inquiétudes de l’industrie quant à la disponibilité des combustibles (NDLR : faiblement soufrés) et assurera notre compétitivité sur le marché », a expliqué Niels Henrik Lindegaard, le directeur de Maersk Oil Trading, filiale spécialiste des soutes d’ AP Møller-Maersk.

Vopak avait de son côté indiqué vendredi 17 août qu’il allait adapter 500 000 m3 de ses capacités de stockage de Rotterdam en vue des nouvelles réglementations de 2020. « Cet investissement s’appuie sur des engagements de client et devrait être finalisé au second semestre 2019 », avait-il précisé.

« Nos terminaux de Fujairah, Rotterdam et Singapour seront pleinement prêts pour les nouvelles demandes du marché » en 2020, a également assuré Vopak.

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... ue-de-2020

[kercoz]

Une piste à suivre: suite à l' effondrement qu' on sait à Gène, il va y avoir un big bordel dans le centre ville. Le pont était aussi le seul accès de sortie du port, notamment vers la france.......donc Marseille devrait bénir la mafia italienne.

[energy_isere]

Maersk essaye un porte-conteneurs sur la route de l’Arctique

Publié le 21/08/2018 lemarin.fr

Le porte-conteneurs Venta Maersk de l’armateur danois Maersk Line va faire une traversée d'essai sur la route maritime au nord de la Russie, entre Vladivostok et Saint-Pétersbourg.


Le « Venta Maersk » partira du port de Vladivostok avant la fin du mois d’août. (Photo : Marine Traffic)

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... -larctique

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Le taux d'émission de CO2 du transport conteneurisé en baisse

Publié le 20/08/2018 lemarin.fr

D’après le rapport annuel du Clean cargo working group (CCWG), filiale de l’association américaine Business for social responsability (BSR), les émissions de CO2 par conteneur par kilomètre ont diminué en moyenne d’environ 1 % entre 2016 et 2017, confirmant une tendance observée depuis 2009.

Pour l’année 2017, les émissions de CO2 s'élèvent à 80,1 grammes de CO2 par kilomètre par conteneur sur les cargaisons réfrigérées et 47,2 grammes sur les cargaisons non réfrigérées. En 2014, soit trois ans plus tôt, les émissions s’élevaient respectivement à 87,6 grammes et 53,4.

Le rapport souligne que les taux ont « chuté de 37,1 % en moyenne » depuis 2009, date à laquelle le CCWG a commencé ses mesures.

Pour ses mesures le CCWG affirme avoir recueilli les données de 3 200 navires de 22 compagnies de transport par conteneurs, représentant collectivement, selon les auteurs du rapport, 84 % du transport mondial.


Des progrès à intensifier


Le rapport souligne que si les évolutions peuvent être liées à celles du trafic international global, l’efficacité énergétique croissante des navires y a aussi sa part.

Selon le groupe de travail, 5 % du carburant utilisé par la flotte mondiale conteneurisée en 2017 était du diesel marine léger (DML), tandis que plusieurs navires des voies commerciales du nord de l’Europe utilisent désormais du gaz naturel liquéfié (GNL). « Ces données montrent que le secteur du transport par conteneurs continue de progresser, ce qui est essentiel pour atteindre les objectifs de qualité de l’air et de climat », ajoute le rapport.

Le transport maritime devra néanmoins continuer à investir et à innover pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 de l’Organisation maritime internationale (OMI), souligne le rapport.

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... -en-baisse

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Shell teste son fuel à très faible teneur en soufre

Publié le 23/08/2018 lemarin.fr

Shell a commencé à tester son nouveau fuel marin à très basse teneur en soufre, ou VLSFO (Very low sulfur fuel oil), a annoncé la compagnie jeudi 23 août.


Shell propose aux armateurs et affréteurs de tester son nouveau fuel marin à très basse teneur en soufre dans plusieurs ports, dont celui de Rotterdam. (Photo : Port de Rotterdam)

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... -en-soufre

[energy_isere]

La réparation du « Maersk Honam » lancée

Publié le 29/08/2018 lemarin.fr

À quai depuis mai 2018 à Dubaï après le violent incendie survenu le 6 mars en mer d’Arabie, qui avait causé la mort de cinq des 27 marins embarqués et détruit une grande partie des conteneurs installés sur le tiers avant du navire, le porte-conteneurs Maersk Honam sera finalement réparé.


Maersk Line a décidé de faire réparer le « Maersk Honam » dont les deux-tiers de l’arrière sont restés intacts, malgré la violence de l’incendie, circonscrit sur le tiers avant. (Photo : DR)

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... nam-lancee

Sur une voiture avec un tiers amoché, pas sur qu' on ferait la réparation.

[dysgraphik]

sur https://energieetenvironnement.com

À partir du 1er janvier 2020, la teneur maximale en soufre du mazout utilisé en transport maritime passera de 3,5 à 0,5 %, et ce, partout dans le monde. Cette décision, prise par l’Organisation maritime internationale en octobre 2016, était attendue depuis longtemps. Les oxydes de soufre émis lors de la combustion de ce mazout de faible qualité provoquent des maladies respiratoires et sont une source de pluies acides. Mais l’adoption d’un produit de meilleure qualité pose des problèmes logistiques qui se traduiront par une hausse de prix sur toute la chaîne du mazout et du diesel.

Pour se donner des points de repère, le diesel automobile a maintenant une teneur en soufre presque nulle, en raison de décisions prises par l’Union européenne dans les années 1990 et par les États-Unis en 2006. La norme automobile est de 15 parties de soufre par million aux États-Unis et de 10 ppm en Europe. En comparaison, la nouvelle norme maritime de 0,5 % équivaut à 5000 ppm, contre 35 000 auparavant.

Du point de vue des raffineurs, il y a deux manières de produire un mazout à faible teneur en soufre. La plus simple consiste à se procurer des bruts moins acides, donc moins soufrés à la base. L’ennui, c’est que ces bruts de qualité sont de plus en plus rares et donc, de plus en plus chers. À l’ère du pétrole extrême, une bonne partie du brut lourd est lourdement chargé en soufre et le transport maritime est un débouché de choix pour cette matière première abondante et vendue à moindre prix.

L’autre approche consiste à modifier les raffineries pour retirer plus de soufre en cours de traitement, mais cela exige des équipements très coûteux, dont le prix sera fatalement refilé à la clientèle. Et il y a peu de débouchés pour le soufre extrait, qui s’accumule parfois en énormes monticules près des raffineries. Au final, le prix du mazout va augmenter en raison de la forte demande pour du brut de qualité et du coût accru du raffinage.

Il y a des précédents. L’analyste pétrolier Robert Rapier rappelle qu’avant 2006, le diesel se détaillait environ un cent du litre de moins que l’essence aux États-Unis. Dans la décennie qui a suivi, le diesel s’est vendu six cents plus cher que l’essence en moyenne.

On pourra objecter que le mazout marin est un marché différent de celui du diesel automobile. Mais les ventes de diesel marin à haute teneur en soufre atteignent 3,5 millions de barils par jour, sur une production pétrolière mondiale d’environ 81 millions de barils. Il faudra bien remplacer ce carburant par quelque chose. Comme l’amélioration des raffineries semble en retard en raison de la complexité des changements à apporter, il y a aura donc une compétition accrue pour les bruts de qualité qui servent en ce moment à la fabrication du diesel. Il pourrait même manquer de mazout conforme aux normes pendant une période de transition.

Dans l’immédiat, le prix du carburant marin à 0,5 % de soufre connaît déjà une forte poussée. Son prix était de l’ordre de 200 dollars la tonne en 2012. Il est passé à environ 400 dollars en 2016 et il se transige actuellement à 731 dollars à moyenne. Et son usage n’est même pas encore obligatoire! On prévoit qu’en 2025, la tiers des navires brûleront encore du mazout à 3,5 %, mais en ajoutant des équipement de capture du soufre à la sortie des chaudières pour que les émissions restent dans les normes.

Qu’on se s’y trompe pas : la réduction de la teneur en soufre du mazout maritime est une excellente décision, qui aurait dû être prise il y a longtemps. Mais elle a aussi pour conséquence de modifier de délicats équilibres entre offre et demande pétrolière, avec des conséquences imprévisibles.

[energy_isere]

Je suis stupéfait par le chiffre de 3.5 millions de barils rien que pour le transport maritime. Je ne pensais pas tant.

[phyvette]

Oui bon, et alors ?
Le solaire photovoltaïque dont les prix s'effondrent va sauver la société complexe thermo-industrielle globalisée, non ?

[energy_isere]

Oui bon, et alors ?

Et bien voilà 3.5 millions de barils qu'ils faudra davantage transformer et desulfuriser.
Les compagnies de ce secteur vont avoir du boulot !