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https://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/pet ... 49329.htmlPétrole : « pas de changement de politique de l'OPEP » explique Khalid al-Falih
10/03/2019
Le ministre saoudien du Pétrole, Khalid al-Falih, a déclaré dimanche que la Chine et les États-Unis seraient à la tête de la demande mondiale de pétrole en 2019, mais qu'il était trop tôt pour changer la politique de production de l'OPEP.
Avant la réunion importante prévue à Vienne les 17 et 18 avril, le ministre saoudien du Pétrole, Khalid al-Falih, a fait un point dimanche sur la situation pétrolière mondiale.
Selon lui, aucun doute, la Chine et les Etats-Unis vont diriger la demande mondiale de pétrole cette année. Cependant, il a aussitôt indiqué qu'il était trop tôt pour changer la politique de production de l'OPEP. Dans un rapport publié le mois dernier, l'Agence internationale de l'énergie a laissé sa prévision de croissance de la demande pour 2019 inchangée par rapport à janvier, à 1,4 million de barils par jour.
Falih a déclaré que la demande chinoise battait des records mois après mois et a estimé que le pays dépasserait les 11 millions de barils par jour (bpd) en 2019. En ce qui concerne l'Arabie saoudite, il a déclaré que la production de pétrole en avril devrait se maintenir au niveau de 9,8 millions de bpj de ce mois.
Le ministre saoudien a également déclaré qu'il était peu probable que le groupe modifie sa politique de production en avril et, le cas échéant, apportera des ajustements en juin. "Nous verrons ce qui se passera d'ici avril s'il y a une perturbation imprévue ailleurs, mais si nous ne le faisons pas, je pense que nous ne ferons que lancer la boîte", a déclaré Falih ajoutant : « nous verrons où se trouve le marché d’ici juin et nous nous ajusterons en conséquence ».
Les sanctions imposées par les Etats-Unis vont peser
Le 1er janvier, l'OPEP a commencé de nouvelles réductions de production afin d'éviter une surabondance de l'offre menaçant de faire baisser les prix. Le groupe a accepté de réduire l'offre de 1,2 million de barils par jour pendant six mois.
Des sources ont récemment déclaré que la politique de production de l'OPEP devrait être approuvée en juin et que le scénario envisagé pourrait être prolongé, mais cela dépendra dans une large mesure de l'étendue des sanctions imposées par les États-Unis à l'Iran et au Venezuela.
La part de l'OPEP est de 800 000 barils par jour et doit être livrée à onze membres, à l'exception de l'Iran, de la Libye et du Venezuela, qui sont exemptés des réductions. La base de référence pour la réduction était dans la plupart des cas leur production en octobre 2018.
https://www.connaissancedesenergies.org ... pep-190314La production du Venezuela a chuté en février
/ Opep
AFP parue le 14 mar 2019
La production du Venezuela a chuté le mois dernier, selon les chiffres publiés jeudi par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a par ailleurs prié les Etats-Unis de faire sa part pour maintenir la stabilité du marché.
La production totale du cartel a encore reculé de 221.000 barils par jour à 30,549 millions de barils par jour (mbj) en février, selon des sources secondaires (indirectes) citées par l'Opep dans son rapport mensuel.
Plus de la moitié de cette baisse est attribuable au Venezuela, où la production a chuté de 142.000 barils par jour par rapport à janvier.
Le pays a vu son offre limitée par des sanctions américaines contre le groupe pétrolier national PDVSA. Plus récemment, sa production a aussi été affectée par une panne géante d'électricité dans le pays, mais cela ne se traduira éventuellement que dans les chiffres de mars.
Dans une moindre mesure, l'Arabie saoudite et l'Irak ont également moins pompé le mois dernier.
En décembre, l'Opep, avec son partenaire russe, avait réduit ses objectifs de production pour soutenir les cours dans un marché engorgé par le pétrole américain.
L'Opep a par ailleurs maintenu ses prévisions pour la demande mondiale de pétrole cette année mais a légèrement revu à la hausse celles concernant l'offre, en raison notamment d'une production canadienne qui s'annonce plus abondante que prévu.
L'Opep table au total sur une croissance de 2,24 mbj (contre une estimation de 2,18 mbj le mois dernier) de la production non-Opep cette année, pour atteindre 64,43 mbj.
"Bien que la demande de pétrole doive croître à un rythme modéré en 2019, c'est toujours bien en dessous de la forte croissance attendue de l'offre non-Opep cette année", souligne l'Opep.
Dans une remarque visant apparemment en premier lieu les Etats-Unis, le cartel relève "la responsabilité partagée de tous les pays producteurs pour éviter un retour des déséquilibres et continuer à soutenir la stabilité du marché pétrolier en 2019".
Les Etats-Unis, toujours en pleine révolution des hydrocarbures de schiste, devraient encore pomper 1,80 mbj de plus cette année.
Lire ici https://www.connaissancedesenergies.org ... x-190318-0Production de pétrole: à Bakou, l'OPEP et ses partenaires font le point sur leur stratégie
AFP parue le 18 mar 2019
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https://www.connaissancedesenergies.org ... rix-190318Pétrole: l'OPEP+ ne décidera qu'en juin d'une éventuelle poursuite de l'accord d'encadrement de la production
AFP parue le 18 mar 2019
Réunis à Bakou, en Azerbaïdjan, les pays membres de l'OPEP et dix États alliés ont assuré lundi vouloir attendre fin juin pour décider d'une éventuelle prolongation de l'accord d'encadrement de la production de pétrole.
Dans un communiqué, le comité ministériel de suivi OPEP et non-OPEP (JMMC) a recommandé d'annuler la prochaine réunion des ministres de l'OPEP prévue en avril et d'attendre la conférence du 25 juin "au cours de laquelle une décision sera prise sur l'objectif de production pour la deuxième moitié de 2019".
Le comité - qui n'a pas de pouvoir décisionnaire - souhaiterait organiser à la place une nouvelle réunion de format JMMC, donc en comité élargi, au mois de mai à Jeddah, en Arabie saoudite. "Les fondamentaux du marché ne changeront probablement pas dans les deux prochains mois", a indiqué le JMMC pour expliquer cette décision.
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https://www.usinenouvelle.com/article/p ... re.N823940Pétrole: Ryad peine à fidéliser Moscou sur la réduction de l'offre
Publié le 28/03/2019 DUBAI/LONDRES/MOSCOU (Reuters)
par Rania El Gamal, Dmitry Zhdannikov et Olesya Astakhova
L'Arabie saoudite a bien du mal à convaincre la Russie de prolonger l'accord d'encadrement de la production de pétrole à l'oeuvre depuis le début de l'année et il se pourrait que cette dernière n'accepte qu'une extension de trois mois, selon trois sources proches du dossier.
Le ministre de l'Energie russe Alexandre Novak a dit à son homologue saoudien Khalid al-Falih, lors d'une rencontre à Bakou ce mois-ci, qu'il ne pouvait garantir une prolongation jusqu'à la fin de l'année, ont dit les sources.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, regroupés sous l'appellation Opep+, ont convenu en décembre de réduire leur production commune de 1,2 million de barils par jour (bpj) pour soutenir les cours. Ce pacte est en vigueur depuis le 1er janvier et jusqu'à la fin du premier semestre.
"Nous pourrons prolonger de trois mois lorsque nous nous verrons en juin et nous verrons aussi s'il y a lieu de prolonger encore", a dit une source de l'Opep. "Pour l'instant nous ne savons pas si les Russes resteront, et ça risque d'être comme ça jusqu'au tout dernier moment avant notre rencontre de juin".
Depuis la création de l'alliance Opep+, en 2017, les cours du brut ont plus que doublé, dépassant les 60 dollars le baril, grâce surtout à une série de coupes dans la production.
On ne sait pas si Moscou adopte là une posture de négociation ou si la menace russe est sérieuse dans la mesure où les pétroliers russes ne veulent plus de ces freins à leur production, ont dit les sources.
Igor Setchine, patron du géant russe Rosneft et proche du président Vladimir Poutine, a dit à ce dernier que l'accord passé avec l'Opep était une menace stratégique qui profitait aux Etats-Unis, avait rapporté Reuters en février.
Quant au président américain Donald Trump, il a une nouvelle fois exhorté l'Opep à augmenter la production pour faire baisser les prix.
Il n'est pas certain que Poutine acquiesce aux opinions de Setchine dans la mesure où il considère le pacte avec l'Opep comme un moyen de dialoguer avec l'Arabie saoudite, leader de facto de l'organisation, sur d'autres sujets de géopolitique.
La Russie sait aussi que l'Arabie saoudite veut un baril à 70 dollars au minimum pour gérer au mieux ses finances publiques, alors que 55 dollars sont suffisants pour Moscou, ont encore dit les sources.
"La Russie et l'Arabie saoudite jouent au chat et à la souris, comme en décembre", a déclaré une source industrielle russe. "Novak menace de mettre un terme à l'accord mais il demandera plus tard à Poutine l'autorisation de le prolonger".
L'Opep et ses alliés ont décidé ce mois-ci d'annuler une réunion prévue en avril et se prononceront sur la prolongation du pacte en juin, une fois évaluées les répercussions des nouvelles sanctions américaines qui doivent frapper l'Iran en mai.
https://www.usinenouvelle.com/article/b ... la.N829525Baisse de l'offre de l'Opep en mars, avec le Venezuela
Publié le 10/04/2019 LONDRES (Reuters)
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a fait état mercredi d'une baisse de son offre en mars, avec notamment un nouveau recul au Venezuela qui a amplifié les effets de l'accord d'encadrement de la production conclu par le cartel et ses alliés, Russie en tête.
Les réductions de production décidées dans le cadre de l'accord dit Opep+, auxquelles s'ajoutent les effets des sanctions américaines contre le Venezuela et l'Iran, ont contribué à faire monter les prix du brut de 32% cette année. Cette flambée des cours a suscité la colère du président américain Donald Trump, qui fait pression sur l'Arabie saoudite et les autres producteurs pour qu'ils lèvent le pied.
Dans son rapport mensuel publié mercredi, l'Opep indique que le Venezuela lui a notifié une production d'un peu moins de 960.000 barils par jour (bpj) au mois de mars, soit une baisse de pratiquement 500.000 bpj par rapport à février et un nouveau plus bas des dernières années.
Ces chiffres pourraient relancer le débat au sein de l'alliance Opep+ sur l'opportunité de prolonger les baisses de production au-delà du mois de juin. Un haut responsable russe a affirmé lundi que Moscou souhaitait augmenter sa production.
Les membres de l'alliance se sont entendus pour réduire leur production cumulée de 1,2 million de bpj à compter du 1er janvier et pour une période de six mois. Leurs ministres se retrouvent les 25 et 26 juin à Vienne pour décider de la suite.
Le rapport de l'Opep note aussi que les stocks des pays développés ont baissé en février après leur hausse du mois précédent.
Effectivement surtout qu'il y a un ralentissement de l'économie mondiale et qu'un pétrole "bon marché" eut été plus souhaitable pour relancer la machine...tita a écrit : ↑11 avr. 2019, 10:25L'OPEP tombe à son plus bas niveau de production depuis 2015. Depuis décembre dernier, la production a diminué de presque 2.5 Mb/j.
L'article d'Usine Nouvelle cite les communications directes du Venezuela, mais les sources secondaires sont normalement plus précises. Dans ces chiffres, le Venezuela serait à 732 kb/j en mars... en baisse de 290 kb/j depuis février. En 2015, le Venezuela produisait encore 2.3Mb/j. C'est donc 1.6 Mb/j de moins, lié à la crise qui est en cours.
Mais c'est surtout l'Arabie Saoudite qui a fortement réduit sa production ces derniers mois. Elle était à 11Mb/j en novembre, et est descendue à 9.8 Mb/j en mars. Elle produit 500kb/j en-dessous de son quota.
L'Irak a aussi diminué sa production de 126kb/j, et respecte désormais son quota.
L'Iran reste stable, mais aurait la capacité de produire 1 Mb/j en plus sans les sanctions.
L'OPEP, et surtout l'Arabie Saoudite, semble déterminé à faire monter les cours du pétrole. On peut penser que c'est réussi (le Brent est passé de $50 fin décembre à $70). Mais c'est un jeu délicat, parce que l'économie globale a aussi influencé ce prix à la hausse.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f52f02d45cL'Opep se réunit sur fond de tensions dans le Golfe
AFP•19/05/2019
Les principaux pays membres de l'Opep et d'autres producteurs majeurs, dont la Russie, se réunissent dimanche en Arabie saoudite avec pour objectif de stabiliser le marché pétrolier dans un contexte de vives tensions dans le Golfe qui menace les approvisionnements mondiaux en brut.
L'Iran, également membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), sera absent de la rencontre à Jeddah (ouest). Mais le pays devrait être au coeur des discussions qui interviennent quelques jours après des "actes de sabotage" sur des navires dans le Golfe, et après des attaques contre un oléoduc saoudien revendiquées par les rebelles yéménites soutenus par Téhéran.
Ces discussions ont aussi lieu sur fond de chute des exportations de brut iranien, provoquée par les sanctions imposées par Washington contre Téhéran.
Aucune décision ne devrait toutefois être prise par l'organisation, qui devrait examiner le respect d'engagements pris l'an dernier sur une baisse de la production et formuler des recommandations avant une réunion-clé fin juin, à laquelle participera l'Iran.
Le président américain Donald Trump avait affirmé en avril que l'Arabie saoudite et d'autres pays de l'Opep avaient accepté d'augmenter leur production de pétrole pour en faire baisser les cours.
Malgré la chute des exportations de pétrole iranien et vénézuélien et une baisse de la production des membres de l'Opep à hauteur de 1,2 million de barils par jour depuis janvier, les stocks de brut continuent d'augmenter, selon le ministre émirati de l'Energie, Souheil al-Mazrouei.
Les producteurs doivent encore s'efforcer d'équilibrer le marché, a déclaré le ministre à son arrivée à Jeddah samedi, une façon de souligner que toute accélération de la production pourrait entraîner une chute des prix similaire à celle de fin 2018.
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https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 5925e2d12dPétrole: Ryad et Abou Dhabi ne voient aucune raison d'augmenter la production
AFP•19/05/2019
L'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont estimé dimanche qu'il n'y avait pas matière à augmenter la production de pétrole, en dépit de la chute enregistrée en Iran et au Venezuela, Ryad se disant même inquiet d'une hausse des stocks mondiaux.
"Nous voyons que les stocks (de pétrole) augmentent", a déclaré le ministre de l'Energie saoudien, Khaled al-Faleh, à l'ouverture d'une réunion clé de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à Jeddah, en Arabie saoudite.
"Aucun de nous ne veut voir les stocks (de pétrole) enfler de nouveau, nous devons être prudents", a-t-il ajouté, en référence à la situation fin 2018 qui avait conduit à une chute des prix de l'or noir.
Les Emirats arabes unis, fidèles alliés de Ryad, ont de leur côté appelé à maintenir le niveau de production de pétrole décidé par l'Opep l'an dernier, à hauteur de 1,2 million de barils par jour.
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https://news.google.com/articles/CBMikQ ... id=FR%3AfrOpep et Russie proches d'un accord de coopération sur le long terme
REUTERS•14/06/2019 MOSCOU
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d'autres producteurs, la Russie en particulier, discutent d'un accord de coopération à long terme qui pourrait être signé début juillet, rapporte le Nikkei, citant le ministre de l'Energie russe Alexandre Novak.
Novak a également dit au quotidien financier japonais que les discussions poursuivies avec l'Opep en vue de déplacer début juillet la date de la prochaine réunion de l'organisation, prévue à l'origine les 25 et 26 juin, étaient pratiquement bouclées.
L'Opep et d'autres producteurs, regroupés sous l'appellation Opep+, observent depuis le 1er janvier un accord d'encadrement de la production qui réduit cette dernière de 1,2 million de barils par jour (bpj) afin de soutenir les cours.
La prochaine réunion de l'Opep doit décider s'il y a lieu d'étendre à l'ensemble de l'année ce pacte qui couvre pour l'instant le premier semestre.
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