La production d'hydrogène "vert" ne se limite pas à l'électrolyse de l'eauRemundo a écrit : ↑22 nov. 2018, 21:55ah encore ces rigolos avec leur hydrogène... ou comment diviser par 3 le rendement d'une traction électrique. Sans d'ailleurs se préoccuper du mix électrique !
ils feraient mieux de faire des trains triple-hybrides aux biocarburants (à savoir : pantographe + pack batteries + groupe électrogène) et de mettre des panneaux solaires pour rénover les toits des gares.![]()
Tu peux fabriquer de l'hydrogène "vert" avec de la biomasse en réduisant la vapeur d'eau par le carbone, si le process utilise l'électricité pour apporter l'énergie thermique nécessaire à la réaction la consommation d'électricité est divisée par 4 par rapport à l'électrolyse
Et si tu compares une gazéification allotherme de biomasse à la production biologique de méthane tu réduis les investissements de 50% tout en doublant les rendements de transformation à la tonne de biomasse entrante, avec des cinétiques qui sont de l'ordre de la minute alors que la méthanisation demande une vingtaine de jours pour transformer 50% de la biomasse en te laissant sur les bras un digestat le plus souvent couteux à éliminer, générateur d'odeurs et de pollutions
L'hydrogène n'est pénalisé que par le manque d'infrastructures de production et par le faible nombre d'utilisateurs
Ce sont les caractéristiques de toutes les technologies émergeantes, un déploiement volontariste de l'hydrogène peut balayer tout ça en quelques années. Dans 20 ans tout au plus l'hydrogène se sera déployé, 20% du marché du transport dans 20 ans est plus que probable et il devrait rendre obsolètes tous les biocarburants destinés au moteurs thermiques