[Maritime] Le retour des grands voiliers...

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Le groupe Renault signe avec Neoline

Publié le 26/11/2018 lemarin.fr

La société nantaise Neoline, qui lancera deux cargos de 136 mètres de long à voiles début 2021 sur une ligne secondaire transatlantique, vient de contractualiser avec un chargeur de poids : le groupe Renault.



Neoline sélectionne actuellement les chantiers qui construiront les deux cargos polyvalents et leurs gréements duplex (35 millions d’euros chacun). À Saint-Nazaire, la société Neopolia, issue du cluster du même nom, est sur les rangs. (Image : Mauric)

http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... ec-neoline

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Le Lloyd’s Register valide un concept de pétroliers à mâts rotors

Publié le 06/06/2019 lemarin.fr

Le Lloyd’s Register a donné son approbation de principe à un concept innovant de pétrolier de type VLCC (very large crude carrier) développé par HHI (Hyundai Heavy Industries).



Le VLCC innovant développé par HHI sera équipé de mâts rotors Norsepower. (Illustration : Lloyd’s Register)

https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... liers-mats

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Les japonais Mol et Oshima relancent leur projet de minéralier à voile

Publié le 15/10/2019

L’armateur japonais Mol, en accord avec l’électricien Tohoku electric power, a décidé d’équiper un de ses vraquiers transportant du charbon thermique d’un mât à voile télescopique d’ici à 2022.



Depuis 2009, Mol et le constructeur naval Oshima collaborent sur ce projet de mât télescopique à voiles rigides qui doit désormais être installé d’ici à 2022 sur un vrai vraquier. (Photo : DR)

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Suite de 3 posts au dessus.

EDF et Sogestran embarquent dans le projet Neoline

Publié le 04/02/2020

Le projet Neoline de grands navires rouliers à voile exploités sur l’Atlantique a franchi une nouvelle étape avec l’arrivée de deux nouveaux partenaires de poids.

Le premier, EDF, participera financièrement au projet à travers le dispositif des certificats d’économie d’énergie. Ce coup de pouce à la transition énergétique pourra donc profiter pour la première fois au transport maritime. « Sur la base de ses études en recherche et développement, EDF a quantifié les économies d’énergie réalisables à bord de ce Neoliner doté de 4 200 m² de voilure. Ce dispositif permettra d’économiser 600 000 MWh cumulés sur 15 ans, soit la production de trois éoliennes de 6 MW ou la consommation d’une ville de 9 000 habitants sur dix ans », indique l’électricien.

Une date de livraison maintenue à 2022

L’autre renfort de poids est l’entrée au capital de l’armateur Neoline du groupe havrais Sogestran. Le groupe havrais participera au financement du projet, avec l’idée d’attirer à son tour de nouveaux investisseurs. Sa filiale, la Compagnie maritime nantaise, est par ailleurs désignée pour assurer l’exploitation technique des deux premiers navires.

Si la lettre d’intention de commande pour ces deux premières unités de 136 mètres de long, signée avec le cluster Neopolia en juillet, n’est pas encore affermie, « la date de livraison en 2022 du premier des deux navires reste valable », précise Neoline. À ce jour, trois chargeurs ont déclaré leur intention d’utiliser ces navires pour le fret entre Nantes et l’Amérique du Nord : Bénéteau pour ses bateaux de plaisance, Manitou pour ses engins de levage et Renault pour des voitures individuelles et des petits utilitaires légers.

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Les turbovoiles de Cousteau reprises sur un cargo néerlandais

Publié le 19/02/2020 lemarin

La petite famille des navires de commerce utilisant le vent comme propulsion auxiliaire s’agrandit avec l’Ankie équipé depuis janvier 2020 de deux turbovoiles.



Équipé en janvier de deux turbovoiles, l’« Ankie » a déjà effectué sa première rotation entre Delfzijl, Hambourg, la Norvège et Rotterdam. (Photo : DR)

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La compagnie bretonne TOWT lance un appel d'offres pour 4 cargos à voile

AFP parue le 16 juill. 2020

La compagnie bretonne de transport de marchandises à la voile TOWT a annoncé jeudi le lancement d'un appel d'offres européen pour la construction d'ici 2024 de quatre cargos à voile de 70 mètres de long.

"On lance l'appel d'offres dans les heures qui viennent", s'est félicité lors d'une visioconférence Guillaume Le Grand, cofondateur en 2011 de l'entreprise basée à Douarnenez, dans le Finistère. "C'est un grand tournant pour nous", a-t-il assuré.

Cinq chantiers, deux en Espagne, un au Portugal, un aux Pays-Bas, mais également un dans le Finistère, ont été présélectionnés dans le cadre de cet appel d'offres. Celui-ci concerne la construction de quatre voiliers de 67,5 mètres de long, d'une capacité de 1 000 tonnes et d'un coût avoisinant les 10 millions d'euros l'unité. TOWT compte financer la construction des quatre cargos via plusieurs levées de fonds.

Le premier devrait être mis à l'eau fin 2021 et le dernier courant 2024. Dessinés par le bureau d'architecture nantais H&T, ces voiliers en acier pourront atteindre les 12 noeuds en moyenne et ainsi relier Le Havre à New York en 13 jours avec une réduction de la consommation de fioul de plus de 90% par rapport à un navire à moteur de même jauge.

La voilure pourra atteindre une surface totale de 4 400 m2. Du fait de la mécanisation du navire, "il n'y aura pas d'efforts physiques à fournir pour larguer les voiles", a assuré Antoine Sarrat, du bureau H&T.

Les voiliers disposeront tout de même d'un moteur thermique et d'un autre électrique en cas de besoin. Douze passagers pourront embarquer à bord et l'équipage sera composé de sept marins.

Plusieurs entreprises se sont déjà engagées à acheminer leurs marchandises à bord de ces futurs cargos à voile, tels que le premier chocolatier français Cémoi, l'importateur et distributeur de cafés verts Belco ou la société Ethicdrinks, spécialisée dans les vins durables.

La société TransOceanic Wind Transport (TOWT) affrète des vieux gréements afin de transporter du thé, du café, du rhum, du chocolat ou encore du vin depuis l'Amérique latine, les Açores ou encore les Caraïbes. Elle est à l'origine du label Anemos pour un transport maritime "décarboné et transparent".

D'autres projets sont en train d'éclore en France et ailleurs avec l'objectif d'utiliser la force du vent pour acheminer le fret, via des voiliers modernes, mais également des cargos dotés d'ailes rigides rétractables ou de porte-conteneurs tractés par des cerf-volants.

https://www.connaissancedesenergies.org ... ile-200716

[LeLama]

Tres interessant. Au niveau des couts, est ce rentable ? Est on loin ou pas des couts des bateaux classiques a moteur ? Sur 30 ans de vie d'un bateau, 10 millions d'euros, c'est mille euros par jour. Il est dit 90% d'economie de carburant, je ne sais pas ce que ca represente par jour.

[Léger]

Bonjour à tous,

J'ai toujours eu en tête ce système de propulsion de bateau avec une hélice aérienne (ou éolienne), donc orientée à 360 degrés, transmettant sa puissance par pignon à une hélice immergée normale de bateau, pas besoin de louvoyer avec une voile-éolienne. Reste à calculer les rendements respectifs produits par la résistance de la voile-éolienne et les rendements de l'hélice immergée. Il doit y avoir toutes les nuances de rendement selon le cap à prendre et les directions du vent.
Je ne sais pas si il y eut des recherches et des essais plus avancés. Dans le fond, l'éolienne joue le rôle d'une voile tournante dont on récupère une partie de l'énergie captée pour faire tourner une hélice propulsive. Il n'est pas sûr que le rendement obtenu par ce système soit bon, sinon avec des éoliennes énormes mais peu praticables pour une navigation commerciale. Mais à la petite échelle, ça semble astucieux. Une (ou des) éolienne à axe vertical serait sans doute moins encombrante et avec l'avantage d'un pignon en moins.

Document, durée 5 minutes, de 1922, sur la Seine : https://images.cnrs.fr/video/2832

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...Une (ou des) éolienne à axe vertical serait sans doute moins encombrante et avec l'avantage d'un pignon en moins.

Document, durée 5 minutes, de 1922, sur la Seine : https://images.cnrs.fr/video/2832

voir plus haut le mat rotor:



Mais ca n' est qu' une aide à la propulsion. Ca ne fait pas 100% de la puissance nécessaire.

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BV valide le porte-conteneurs à voiles franco-chinois « Trade Wings 2500 »

Publié le 18/05/2021 lemarin

Le projet de porte-conteneurs de 2 500 EVP développé par VPLP design, Alwena et Ayro avec le bureau d’études chinois Sdari a reçu le 12 mai l’approbation de principe de Bureau Veritas (BV).

https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... co-chinois

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Ayro lève 10,5 millions pour accélérer dans la propulsion vélique

Publié le 12/09/2021 lemarin

Ayro, la start-up industrielle française issue du cabinet d’architecture navale VPLP, a su convaincre le fonds Ocean zero, BPI France et Mer invest de participer à son développement.


Les ailes Ayro vont équiper le « Canopée », de Jifmar Guyane, en construction au chantier néerlandais Neptune. (Image : Jifmar)

https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... on-velique

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suite de ce post du 24 oct 2017 viewtopic.php?p=2262057#p2262057

Airseas teste son kite géant sur un cargo Airbus
Développée par la start-up nantaise Airseas, cette voile géante pourrait réduire les émissions de CO2 des cargos de 20% grâce à la force du vent. Testée sur un navire affrété par Airbus depuis le 21 décembre et pour une durée de six mois, elle devrait être commercialisée en 2023.

Valentin Hamon Beugin 26 Décembre 2021 Usine Nouvelle



Hissez haut, la voile fait son grand retour sur nos bateaux. Il n'est pas question de remettre à flot les navires du XVIIe siècle, que les pirates manœuvraient un couteau entre les dents, mais simplement de réhabiliter les atouts offerts par le vent. Le transport maritime actuel a en effet bien besoin d'une source d'énergie écologique, car il représente aujourd'hui environ 2,5% des émissions de CO2 à l'échelle mondiale.

1 000 mètres carrés

Le projet développé par Airseas, une start-up basée à Nantes (Loire-Atlantique), porte justement cette ambition. Le kite géant qu'elle a conçu permet de tracter les cargos en exploitant la brise et peut ainsi réduire, selon ses estimations, leur consommation de carburant de 40% et leurs émissions de CO2 de 20%. La théorie a laissé place à la pratique le 21 décembre, date à laquelle a démarré le premier test en conditions réelles

Le dispositif, baptisé Seawing (« aile marine » en français) a été installé sur le « Ville de Bordeaux », un navire affrété par Airbus pour transporter des tronçons d'A320. Ce cargo de 154 mètres a quitté le port de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour rejoindre Mobile, en Alabama (Etats-Unis). En appuyant sur un simple bouton, le capitaine peut actionner le mât télescopique et déployer une voile de 500 mètres carrés (à terme, elle devrait en mesurer 1 000), qui se hissera à environ à 200 mètres au-dessus de la surface. Un système informatique aide le kite à s'orienter de manière optimale, afin d'augmenter sa portance.

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A la suite des essais menés avec Airbus, qui devraient durer six mois, la start-up envisage une commercialisation au cours de l'année 2023. Le japonais K Line, l'un des principaux armateurs mondiaux, lui a déjà commandé 50 ailes automatiques en juin 2019. Mais Airseas devra faire face à une compétition féroce. D'autres entreprises portent des projets similaires, à l'image de Neoline, qui construit des cargos à propulsion éolienne avec le soutien de Renault. Il lui faudra également convaincre les armateurs de miser sur le vent plutôt que sur les batteries, le biométhane liquéfié ou l'hydrogène, d'autres solutions qui promettent de décarboner le secteur.

https://www.usinenouvelle.com/editorial ... s.N1171557

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Piriou retenu pour construire le premier cargo à voile de Towt

Publié le 12/01/2022 lemarin

Le constructeur naval de Concarneau a signé le 12 janvier un contrat pour réaliser le premier cargo à voile de la société finistérienne Towt pour son programme de lignes régulières au départ et à l’arrivée du Havre.

Piriou, qui figurait parmi les six chantiers européens présélectionnés dans l’appel à concurrence lancé en 2019, devrait livrer ce navire de 81 mètres de long, hors tout, à l’été 2023. Doté de 2 500 m² de voile pour une capacité de 1 000 à 1 100 tonnes de produits sur palettes ainsi que 135 barriques de 225 litres de vins et spiritueux, ce navire utilisera le vent comme mode de propulsion principal.

« Sur les routes transatlantiques entre Le Havre, l’Amérique du Nord, les Antilles et l’Amérique centrale, la part de la propulsion vélique sera au-delà de 90 %. De l’ordre de 80 % sur la route entre l’Europe et l’Afrique de l’ouest », explique Guillaume Le Grand, président cofondateur de Towt. Il précise qu’une nouvelle ligne à destination de la Chine, via les canaux de Panamá et de Suez et une escale à Marseille, a, depuis, rejoint le réseau. Classé au Bureau veritas, immatriculé au Rif avec un effectif prévu de sept à huit marins, ce premier navire marchand décarboné, pouvant aussi embarquer douze passagers avec cinq cabines dédiées, bénéficiera du label Anemos.



Conçu pour naviguer à 10,5 nœuds en moyenne, ce navire a pour objectif de transporter 20 000 tonnes de marchandise durant 320 jours de navigation. (Vue d’artiste : Piriou)

https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... o-voile-de

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Des voiles rigides pour un navire de Louis Dreyfus armateurs

Publié le 17/05/2022 lemarin

Après trois ans d’étude et de collaboration avec l’entreprise espagnole Bound4blue, l’armateur français Louis Dreyfus armateurs annonce l’installation de voiles eSail sur un de ses navires.

Conçues comme un système de propulsion supplémentaire, les voiles rigides de Bound4blue permettent, outre des économies substantielles de carburant, une réduction significative des émissions. L’entreprise a, en 2021, déjà testé son système eSail sur deux navires, un chalutier et le petit caboteur La Naumon, propriété de la compagnie théâtrale espagnole La Fura dels Baus, et a signé fin mars avec l’armateur néerlandais Amasus shipping pour l’installation de deux eSail de 17 mètres sur un vraquier de 2 850 tpl, l’Eems Traveler.

Le navire de LDA, dont le nom n’a pas été révélé, sera lui doté de trois voiles rigides. Une belle carte de visite pour la société espagnole et son PDG José Miguel Bermúdez, pour qui ce contrat est « est une étape importante pour le développement de notre technologie, car elle nous donne la possibilité de mettre à l’échelle nos systèmes pour des navires plus grands et de le faire avec un armateur de premier plan en France et en Europe ».


Une voile eSail a déjà été installée sur « La Naumon », navire théâtre de la troupe espagnole La Fura dels Baus. (Photo : Bound4blue)

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Trois finalistes pour l’appel d’offres de transport décarboné des chargeurs

Publié le 08/07/2022 lemarin

La coalition des chargeurs pour un transport maritime décarboné choisira dans une quinzaine de jours le ou les armateurs qui pourraient opérer une dizaine de navires majoritairement à propulsion vélique.


La coalition des chargeurs a lancé en février un appel d’offres, en vue de créer deux lignes conteneurisées transatlantiques. (Photo : AUTF/illustration)

https://lemarin.ouest-france.fr/secteur ... -decarbone