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Depuis 25 ans qu'on nous rabat les oreilles avec la responsabilité humaine du réchauffement climatique on aurait du assister à une baisse significative des émissions de CO², mais non, les émissions continuent d'augmenter comme si de rien n'était, et les COP continuent de se succéder sans que ni le climat, ni ceux qui organisent le pince fesses annuel n'envisagent de changer quoique ce soitalain2908 a écrit : ↑04 juil. 2019, 15:46Merci pour l'explication
par contre, je ne comprends pas la logique de la partie soulignée.mobar a écrit : ↑04 juil. 2019, 09:25Rien de nouveau sous le Soleil ... qui est le premier responsable de tout cela, le CO2 est une conséquence indolore et sans effet notable et le RCA une illusion qui permet de continuer sur la trajectoire en affichant une image verte-tueuse (uniquement valable auprès des idiots utiles du système)
nous serions donc pour vous confronté à un réchauffement climatique lié à l'activité solaire ?Rien de nouveau sous le Soleil ... qui est le premier responsable de tout cela,
la concentration croissante en CO2 n'aurait pas d'effet contributif à ce réchauffementle CO2 est une conséquence indolore et sans effet notable
donc l'activité humaine n'aurait pas d'effet contributif à ce réchauffement.et le RCA une illusion
laquelle ?qui permet de continuer sur la trajectoire
pas compris du tout le sens du jeu de mot.en affichant une image verte-tueuse
Suivre la pensée de Mobar c'est quelque chose du genre:
Si tu comprends le concept de croissance verte, c'est normal!
Je ne comprend pas la logique de cet argument : La teneur en CO2 d'aujourd'hui est la somme de ce qu'il y avait en 1900 (plus) ce qui s'y est ajouté par combustion et libération (moins) ce qui a été sequestré.mobar a écrit :si l'activité humaine avait un effet sur le réchauffement celui-ci évoluerait comme le produit de la population X emissions de CO2 individuelles moyennes (élément principal et majeur du réchauffement selon le GIEC). Ce n'est pas le cas
Depuis 1900, l'augmentation de la consommation humaine de fossiles émetteurs de CO2 a été de 1 500%, dans le même temps la teneur en CO2 atmosphérique a cru péniblement de 30%
je pense qu'ils viennent
les émissions anthropique sont exponentielles donc les émissions récentes sont beaucoup plus massives que les émissions des 50 premières années du 20e siècle. elles sont donc encore fortement présentes dans l'atmosphère.
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bou ... rbone.htmlAu niveau des flux entre les réservoirs, on évalue que le temps de résidence d'un atome de carbone est de 4 ans dans l'atmosphère, de 11 ans dans la biosphère, de 385 ans dans l'hydrosphère superficielle (océan de 0 à 100 m), de plus de 100 Ka (milliers d'années) dans l'océan profond et de quelques 200 Ma (millions d'années) dans la lithosphère. Il est important de se rappeler de ces valeurs relatives dans toute discussion sur l’impact des gaz à effet de serre, en particulier le CO2, sur les changements climatiques et les échelles de temps impliquées.
Dans le cycle global du carbone, il y a une hiérarchie de sous-cycles opérant à diverses échelles, de la décennie (le recyclage du CO2 par les plantes) aux centaines de millions d'années (le recyclage du carbone organique par l'intermédiaire des roches sédimentaires ou des hydrocarbures par exemple). Les processus physiques, chimiques et biologiques agissent ensemble et sont si intimement liés qu'il devient difficile de les départager. Pour fin de simplification, nous allons examiner séparément le recyclage des deux types de carbone: le cycle du carbone organique et celui du carbone inorganique. Il faut bien réaliser cependant que cette séparation est artificielle et qu'en réalité ces deux cycles sont intimement liés. Mais elle est susceptible d'aider à mieux comprendre un système
Mais tout comme les arbres ne montent pas jusqu'au ciel, les exponentielles finissent un jour au l'autre par se transformer en Gaussienne
c'est une manière très simplifiée de présenter un problème un peu plus complexe. En réalité le CO2 peut s'échanger dans tous les sens entre différents réservoirs. Cela conduit à un système d'équations couplées un peu plus compliqué qu'une simple absorption exponentielle avec une constante de temps . Mais si le système est linéaire, il peut se ramener à une somme d'exponentielles ayant des constantes de temps différentes (les valeurs propres de la matrice). Donc une partie du CO2 est absorbée rapidement, une autre plus lentement, une autre encore plus lentement, etc .. et une fraction reste virtuellement tout le temps dans l'atmosphère. Les "100 ans de durée de vie" sont de toutes façons une expression simpliste, mais ça peut correspondre à la durée au bout de laquelle il reste une probabilité de 1/e de rester dans l'atmosphère.mobar a écrit : ↑15 juil. 2019, 10:45
http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bou ... rbone.html
Google est ton ami et il t'en montrera bien d'autres ... pour peu que tu cherches un petit peu![]()
merci, mais je note que le temps de résidence du carbone dans l'atmosphère conduit à ce que l'auteur (Pierre André Bourque) indique en conclusion :mobar a écrit : ↑15 juil. 2019, 10:45http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bou ... rbone.html
Google est ton ami et il t'en montrera bien d'autres ... pour peu que tu cherches un petit peu![]()
Il ne faut pas tomber dans le piège de la pensée simpliste et réductrice, comme celle des créationnistes qui refutent l’évolution parce que les évolutionnistes ne s’entendent pas sur certains mécanismes de l’évolution. Ce n'est pas parce qu'on est pas certain si Un Tel est arrivé à 15h15 ou à 15h25 qu'on doit conclure qu'il n'est pas venu! Ce n’est pas parce que le modèle ne peut prévoir avec précision l’augmentation des températures ou la montée du niveau des mers qu’on doit le mettre à la poubelle ... et sortir sa boule de cristal ou l’horoscope chinois. Les valeurs avancées par le modèle sont susceptibles d’être revisées à la hausse ou à la baisse, mais une chose est certaine, c’est qu’il y a et qu’il y aura réchauffement planétaire, qu’il y a et qu’il y aura montée du niveau des mers.
L'important en effet c'est de s'entendre sur les faits, de les quantifier et de se tenir prêts à s'adapter à une situation qui dans quelques décennies voire quelques centaines d'années pourrait être amenée à évoluer dans une direction dont nos descendants auront tout le temps de se préoccuper!alain2908 a écrit : ↑15 juil. 2019, 17:56Il ne faut pas tomber dans le piège de la pensée simpliste et réductrice, comme celle des créationnistes qui refutent l’évolution parce que les évolutionnistes ne s’entendent pas sur certains mécanismes de l’évolution. Ce n'est pas parce qu'on est pas certain si Un Tel est arrivé à 15h15 ou à 15h25 qu'on doit conclure qu'il n'est pas venu! Ce n’est pas parce que le modèle ne peut prévoir avec précision l’augmentation des températures ou la montée du niveau des mers qu’on doit le mettre à la poubelle ... et sortir sa boule de cristal ou l’horoscope chinois. Les valeurs avancées par le modèle sont susceptibles d’être revisées à la hausse ou à la baisse, mais une chose est certaine, c’est qu’il y a et qu’il y aura réchauffement planétaire, qu’il y a et qu’il y aura montée du niveau des mers.