Remundo a écrit : ↑15 sept. 2019, 08:04
c'est clair que nous avons atteint des niveaux de gaspillages énergétiques inouïs. On ne s'en rend même plus compte, tout nous paraît normal et dû.

Un compromis entre cet état de fait et la misère du Moyen-Âge est à trouver.
et tu comptes le trouver comment ce compromis ?
une remarque générale : quand tu dis "nous", tu parles juste des occidentaux je suppose. Il existe encore des milliards d'êtres humains dont la vie diffère peu de la misère du Moyen Age. Et entre les deux, il y a toute la palette que tu veux. Ce "compromis" si il existe , doit se trouver deja quelque part. A toi de choisir le bon endroit, camarade ...
Pour ma part, je ne crois pas un seul instant au fait qu'on convergera vers un "compromis" qui serait décidé "intellectuellement", puis appliqué. En réalité il n'y a pas de limite naturelle au désir d'enrichissement, ni de croissance démographique. Personne à ma connaissance ne se plaint de gagner 2 % de plus une année que l'année précédente. Et 2 % par an, ça double en 35 ans, ça quadruple en 70 ans, et ça multiplie par 1000 en 350 ans. Il n'y a pas de limite naturelle, et personne ne dira à un moment que ces +2 % ne sont pas justifiés.
En réalité, les limites ne sont posées QUE par les limites naturelles, et ça , c'était vrai aussi bien pour les populations des chasseurs cueilleurs, des agriculteurs du Néolithique, ou du monde moderne. La seule différence est dans la différence quantitative que les moyens employés ont produit dans les limites - le monde moderne a multiplié ces limites par 100 , mais il n'y a pas de différence de principe. On s'est développé parce qu'on avait les capacités matérielles de le faire, et on redescendra sous la contrainte des limites - mais toujours en essayant de les pousser au maximum.
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".