Petit test

[GillesH38]

Non je n'ai pas encore supposé une intensité énergétique.
Si je rajoute l'intensité énergétique minimale donnée par B, cela donne :

B+C -> il existe aussi un niveau de consommation énergétique au-dessous duquel 90 % de la population mondiale n'a pas envie de descendre, soit qu'elle l'a déjà atteint et ne veut pas le perdre, soit qu'elle ne l'a pas atteint et aimerait y arriver.

Jusque là , il me semble qu'on est encore dans l'incontestable, et que toutes les discussions sur le climat et sur l'énergie admettent implicitement ça dans leur présupposés, car si on ne pense pas qu'il y a un niveau minimal à assurer, toutes les questions sur ce qu'il faudrait développer par exemple en remplacement des fossiles n'ont aucune utilité , ni aucun sens.

[ni chaud ni froid]

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[mobar]

On a pas le temps pour cela parce que selon toute probabilité à moins d'un massacre généralisé très improbable les limites de ressources nous impacteront bien plus vite que la population diminuera. La diminution de la consommation/h est inévitable une fois de plus la question est quel sera le contenu de cette consommation.

Si on dis qu'on n'a pas le temps, alors le temps nous aura!

La trajectoire d'un projectile ne s'infléchit que lorsque le projectile à la possibilité de modifier les forces qui le propulsent
Considérer que l'on ne doit, ou ne peut, rien y faire pour quelque raison que ce soit, revient à renoncer à infléchir un destin jugé inéluctable

Tant qu'à faire, pourquoi réduire sa consommation, avoir un comportement responsable dans la mesure ou l'on sait que l'on disposera jusqu'à notre disparition du nécessaire et même du superflu?

Tu as probablement raison, comme on ne fera rien d'efficace si le monde entier ne s'y associe pas, alors rien ne se fera!

Carpe diem, morbleu

[GillesH38]

il existe aussi un niveau de consommation énergétique au-dessous duquel 90 % de la population mondiale n'a pas envie de descendre, soit qu'elle l'a déjà atteint et ne veut pas le perdre, soit qu'elle ne l'a pas atteint et aimerait y arriver.

Sûr.

Bon je vais supposer qu’il y a consensus sur ce point sans attendre de contradictions, mais si il y en a , on peut y revenir .
Maintenant vient le point dur (a mon sens) sur lequel il peut y avoir désaccord : pensez vous que ce niveau « minimal » au dessous duquel 90% de la population n’aimerait pas descendre ou qu’elle aimerait atteindre puisse être assuré sans faire appel à des énergies fossiles non renouvelables ?

[ni chaud ni froid]

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[nemo]

il existe aussi un niveau de consommation énergétique au-dessous duquel 90 % de la population mondiale n'a pas envie de descendre, soit qu'elle l'a déjà atteint et ne veut pas le perdre, soit qu'elle ne l'a pas atteint et aimerait y arriver.

Sûr.

Bon je vais supposer qu’il y a consensus sur ce point sans attendre de contradictions, mais si il y en a , on peut y revenir .
Maintenant vient le point dur (a mon sens) sur lequel il peut y avoir désaccord : pensez vous que ce niveau « minimal » au dessous duquel 90% de la population n’aimerait pas descendre ou qu’elle aimerait atteindre puisse être assuré sans faire appel à des énergies fossiles non renouvelables ?

Pour ma part j'ai un problème avec cette formulation. "un niveau que 90% des gens aimeraient avoir"? sans définir ce que contient ce niveau et à quel condition on l'obtient. Je pense que poser la question en "ce qu'aimerait avoir" les gens est complètement à coté de la plaque et je soupçonne que c'est le sens de la comparaison de ni chaud ni froid avec le sexe. Ce que les gens désirent est hyper-variable aussi bien dans le temps, dans l'espace et sa culture/classe sociale et même au sein d'un même individus selon son age. Tu as bien conscience que ce niveau des "90% n'a strictement rien à voir selon qu'on le considère aujourd'hui ou en 1950, 1900 et 1500? Et que ce "niveau" est entretenu par divers artifice dont le plus évident est la publicité?
Tout un pan du capitalisme consiste à nous faire des désirer des choses dont nous pouvons nous passer. Cela recouvre plus globalement tout un ensemble de questions qu'on peut regrouper sous la notion d'aliénation.
La transformation sociale passe par une révolution du désir avant tout. "Moins de biens, plus de liens" pour le mettre sous la forme d'un slogan.

[tita]

B+C -> il existe aussi un niveau de consommation énergétique au-dessous duquel 90 % de la population mondiale n'a pas envie de descendre, soit qu'elle l'a déjà atteint et ne veut pas le perdre, soit qu'elle ne l'a pas atteint et aimerait y arriver.

Ben, la population mondiale se carre plus ou moins de ce qu'elle consomme (en ressource, en énergie)... Ce qu'elle mesure, c'est son revenu et ce qu'elle dépense. Et on cherche, en général, à obtenir un revenu pour réaliser ses ambitions (peut importe si c'est de construire une maison ou partir en vacances ou avoir une belle voiture ou monter une entreprise). Et quand on l'a atteint, on peut difficilement revenir en arrière (que ce soit un amortissement hypothécaire, un leasing, tes abonnements divers, le roulement financier de ta boîte).

Et en effet, c'est directement proportionnel à notre consommation d'énergie. C'est pas juste ta consommation de viande, d'essence ou les voyages en avion... C'est que tes dépenses représentent un mouvement d'activités derrière.

Ces activités peuvent être plus ou moins intensives en énergie... Mais tout le monde suit plus ou moins le même mouvement ou a à peu de choses près le même mode de vie.

[alain2908]

4 pages de discussion en une seule journée : Chapeau bas.
Par contre, je lis surement pas tout, mais j'ai du mal à voir ce qui a motivé l'ouverture de ce sujet;
vous auriez des liens ?

[ni chaud ni froid]

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[ni chaud ni froid]

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[Silenius]

Pour ma part, j'ai bien envie de jouer, ça m'amuse, donc je vais dire d'accord pour A, discutable pour B.

Je précise : qu'appelle tu "niveau de vie", parles tu de la France ou du Monde ?
Une partie des progrès de la médecine (notamment biologie, pharmacopée, chirurgie), de la chimie, de la technique sont indépendants du niveau de consommation d’énergie que nous connaissons aujourd'hui.

Non, si 90% de la population etait dans les champs de patates il y aurait tres peu de scientifiques et la medecine serait beaucoup plus rudimentaire. On aurait eu Pasteur, certes,mais pour avoir des centres de recherches et universites dynamiques implique une societe avec industries et services, donc grosse consommatrice d'energie.

[phyvette]

4 pages de discussion en une seule journée : Chapeau bas.
Par contre, je lis surement pas tout, mais j'ai du mal à voir ce qui a motivé l'ouverture de ce sujet;
vous auriez des liens ?

Autrement j'taime bien hein. Ta franchise est préférable au côté retors de ton collègue de duo comique.

http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 4#p2289214

[Silenius]

Voir même absurde... Comme d'habiter très loin de son lieu de travail.

Mais maintenant que Mme a un emploi salarie a l'exterieur, c'est difficille pour les 2 d'habiter proche de leur lieu de travail. Sans parler des loyers qui ne sont pas forcement accessible pres du lieu de travail.

[ni chaud ni froid]

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[Silenius]

A L'humanité actuelle se caractérise par une consommation d'énergie par habitant et un nombre d'habitants d'un ordre de grandeur supérieur à celui qu'elle avait connue dans le passé

B Cette consommation d'énergie est la source , et une nécessité pour maintenir le niveau de vie tel que nous le connaissons .

D'accord ou pas d'accord ?

A ok
B ok pour la source, plus difficile de repondre pour le maintient.

Le crash des "consommations de luxe" pourrait faire effondrer les economies et le systeme.