Pour rire vous devez donc connaitre ceci.

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je n'ai jamais dit ça. Il y a plein de gens qui pratiquent des activités spirituelles que j'aime bien, tout comme j'ai des amis croyants, même si je ne le suis pas moi meme. Je ne suis pas du tout sectaire comme tu as l'air de l'imaginer. J'ai juste dit que je n'avais pas constaté que ça rendait les gens systématiquement meilleurs, ni que ça évitait des dérives parfois franchement graves, c'est tout. C'est toi après qui m'a dit que c'était pareil pour les scientifiques, ce dont j'ai convenu de bonne grâce, vu que pour moi la science n'a jamais prétendu améliorer les rapports humains (Newton qui est un des plus grands scientifiques de tout les temps était un affreux misanthrope qui est resté célibataire toute sa vie). Sauf que la science, elle, n'a jamais prétendu que c'était son but, c'est tout.
bah toujours tes a priori sur des gens que tu ne connais pas. Figure toi que j'ai essayé le théâtre par curiosité, mais j'ai pas accroché, non pas parce que je "détestais" les activités mais que j'avais l'impression d'une grande subjectivité dans les jugements que les animateurs portaient sur le jeu des participants, parfois contradictoires d'une séance à l'autre, et ça me perturbait ... je suis plus à l'aise dans d'autres activités artistiques comme le chant où je sens mieux ce que c'est que de "bien" chanter (mais la musique est peut etre plus "scientifique" !) , mais après c'est chacun ses trucs et je comprends tout à fait que les autres ne soient pas comme moiCe point de vue me semble assez naïf. Tu penses que les auteurs de scenario, romanciers, musiciens ne developpent aucune stratégie pour développer leur sens poétique ? Ils se construisent des vies ou iis se mettent en conditions d'avoir des stimuli poetiques et de les gerer me semble-t-il. Ca va de la mediation a la prise de drogues légales ou illegales en passant par les voyages dans des contrees depaysantes. Fais un stage de theatre et tu verras qu'on ne fait que te proposer des activités que tu vas détester![]()
mouais, pas sur, justement quand mes enfants ont commencé la musique j'ai tout de suite vu que dès la première année, il y en avait qui la "sentaient" mieux que d'autres, et d'autre part dans les chorales que je fréquente il y en a manifestement qui ne ne sont pas améliorés depuis 40 ansMon impression est que les gens croient que c'est inné parce qu'ils ne pratiquent pas et ne s'exercent pas. Il n'y a pas plus de bosse de la poesie, que de bosse des maths, de sens physique, ou de sens musical inné. Il me semble d'ailleurs que les maths et le sens musical sont souvent celles qui sont classée parmi les plus innées, alors que d'experience, ca se travaille beacoup plus que les capacités sportives par exemple, pour lesquelles la marge de manoeuvre est limitée.
bon comme je viens te dire t'es à coté de la plaque, je consacre une bonne partie de mes loisirs au chant, j'y prends beaucoup de plaisir, je n'ai pas besoin de penser que c'est à cause d'une communion mystique avec l'univers, c'est juste que ça me plait et c'est tout. Et autour de moi, il y a de tout, il y en a qui donnent dans le bouddhisme ou la spiritualité, ou des anciens cocos parfaitement laics.Tu as simplement choisi la posture de dire que ces activités n'ont aucune valeur. Donc forcément, tu y consacres le minimum d'energie.
si tu appelles conscience tous les processus biochimiques, elle est universelle dans le vivant. Si tu appelles conscience la représentation élaborée du monde qui t'entoure, et surtout la conscience réflexive du "moi" dans ce monde, elle n'est bien développée que chez l'homme à partir de quelques années d'âge. Maintenant comme je t'ai dit tu n'es pas capable d'établir une front!ère nette entre quelques grains de sable et un tas de sable, ça ne t'empêche pas de clairement identifier que 2 grains de sable ce n'est pas un tas de sable, et 1 million de grains de sable c'est un tas de sable. Pourtant il n'y a pas de frontière nette.Si, je fais la difference, mais ton approche me sens plutot aller dans mon sens. Les animaux dorment egalement, et il y a de fortes suspiscions que les plantes le font ( changement de metabolisme, changement de positiion). Donc l'existence d'une activité de veile et de sommeil ne me permet pas d'etablir une frontiere entre humains/animaux/vegetaux pour ce qui est de la conscience. Aborder la question de la conscience par l'angle du sommeil incite plutot a penser que la conscience est universelle.
il n'y a pas besoin de limite précise, cf l'exemple ci-dessus.Ben oui, mais je ne vois toujours pas en quoi ca fait une limite entre conscience specifiquement humaine ou pas, qui était l'objet de cette parenthese.
voilà , et je ne considère pas non plus que ça rend les gens qui s'y adonnent meilleurs. Contrairement à ceux qui ne se sentent pas à l'aise avec la science, mais qui sont bien obligés de reconnaitre qu'elle permet de faire des choses qui n'existeraient pas sans elles (par exemple construire un ordinateur).Oui, tu preferes le champ rationel au champ poetique. Je l'avais remarqué je croisMais ta formulation laisse penser que cette activité est idiote. Tu pourrais simplement dire qu'elle ne te convient pas en termes plus neutres.
energy_isere a écrit : ↑27 nov. 2019, 21:22Ah effectivement, je suis un peu surpris.
Pour rire vous devez donc connaitre ceci.
Oui, formulé comme ça, je suis d'accord. Je pense meme que les dérives des religions/spiritualités resteront presentes dans le futur. Il y a un livre de Denis de Rougement qui s'appelle La part Du diable et qui developpe cette idée. (Warning : ne pas lire le livre en mode sciences dures, il y parle du diable, donc le lire comme un conte philosophique). Il developpe l'idee que le diable est tres malin, et que ce serait trop simple si on identifiait le mal frontalement car on pourrait l'éliminer. Le diable se glisse dans les interstices, là ou on ne l'attend pas, et nous fait faire le mal au nom du bien.
J'ai toujours pas compris ce qui t'amene a dire ca. Comment sais tu que les arbres n'ont pas de conscience reflexive. C'est quoi ta definition non anthropocentree de conscience reflexive ? ( Parce que si tu choisis une definition anthrorpocentree, evidemment c'est un truisme de dire que c'est le propre de l'homme ). Comment tu la testes en pratique (toujours de facon non anthropocentree). J'ai bien entendu ton argument sur l'absence de limite stricte et ca me va. Mais il faut quand meme un minimum de point de vue experimental et de definition, non ? Sinon, on ne fait que vehiculer ses propres préjugés.Si tu appelles conscience la représentation élaborée du monde qui t'entoure, et surtout la conscience réflexive du "moi" dans ce monde, elle n'est bien développée que chez l'homme à partir de quelques années d'âge.
Voici un petit texte d'un des plus grand spirituel de tous les temps un certain Ibn Arabi :
Il y a un certain nombre de choses qui ne sont pas transmissible par la parole, l'expérience doit être vécu pour pouvoir être comprise. C'est d'ailleurs pourquoi le langage préférentiel de la spiritualité est le symbole, la poésie.
Ceci est faux. Les différences entre les grandes traditions sont essentiellement du à des points de vue différents. Pour qu'ils soient tous "vrai" il suffit que sur un certain nombre de points majeurs ils soient d'accord entre eux. Et c'est le cas mais pour s'en apercevoir encore faut-il être capable de les comprendre. Et ça demande un travail auquel les gens d'aujourd'hui ne sont pas habitué parce qu'on en sait plus parler en symbole. Et ça demande un peu plus d'effort que de lire 20 lignes du Coran et en conclure que le tout est sans intérêt. Un point sur lequel on retrouve absolument partout les même types d'approches et de méthodes et justement le travail spirituel. Absolument partout on retrouve l'utilisation des sons, des textes, des postures, de la contemplation... Alors en fonction de la tradition y aura un accent sur telle méthode plutôt que telle autre mais dans le fond on retrouve exactement les mêmes choses. Et c'est évident puisqu'il s'agit de l'interaction entre l'humain et l'esprit qui bien sur est le même partout.
Nous verronsGillesH38 a écrit : ↑27 nov. 2019, 14:38dans la mesure où je pense que ce que tu dis est une illusion, je pense effectivement impossible d'éviter que la fin de la civilisation industrielle soit mal vécue (la notion de "catastrophe" étant un peu trop floue pour que je puisse avoir des "certitudes" ...).
ben moi déjà si je veux creuser les choses, je ne poserai pas le problème comme ça (entre parenthèses c'est quand meme assez comique que tu reproches à Freud d'employer des concepts mal définis comme le "moi" et le "surmoi", mais que de parler du "diable", ça ne te dérange pas !)LeLama a écrit : ↑27 nov. 2019, 23:51Oui, formulé comme ça, je suis d'accord. Je pense meme que les dérives des religions/spiritualités resteront presentes dans le futur. Il y a un livre de Denis de Rougement qui s'appelle La part Du diable et qui developpe cette idée. (Warning : ne pas lire le livre en mode sciences dures, il y parle du diable, donc le lire comme un conte philosophique). Il developpe l'idee que le diable est tres malin, et que ce serait trop simple si on identifiait le mal frontalement car on pourrait l'éliminer. Le diable se glisse dans les interstices, là ou on ne l'attend pas, et nous fait faire le mal au nom du bien.
Je concois qu'on puisse se raidir devant un vocabulaire et une presentation un peu datee, mais je crois que c'est une idee tres profonde, a la fois pour la politique et pour nos vies perso. On a plutot eté des sales types quand on pensait incarner la position juste.
d'où l'intérêt de prendre du recul en se posant ce genre de question ...Pour l'apres pic petrolier, ca risque d'ailleurs d'etre chaud, parce qu'il y a evidemment des gens qui vont croire connaitre l'origine du pb et se sentir investis de la mission de le resoudre. Il y aura inevitablement des leaders qui pour le bien du monde vont trouver des boucs emissaires.
eh bien pose toi la question de ce qui te fait dire que les autres hommes ont une conscience réflexive aussi ?J'ai toujours pas compris ce qui t'amene a dire ca. Comment sais tu que les arbres n'ont pas de conscience reflexive. C'est quoi ta definition non anthropocentree de conscience reflexive ? ( Parce que si tu choisis une definition anthrorpocentree, evidemment c'est un truisme de dire que c'est le propre de l'homme ). Comment tu la testes en pratique (toujours de facon non anthropocentree). J'ai bien entendu ton argument sur l'absence de limite stricte et ca me va. Mais il faut quand meme un minimum de point de vue experimental et de definition, non ? Sinon, on ne fait que vehiculer ses propres préjugés.
si tu refuses de manger tout ce qui est vivant parce que ça a une conscience, ta vie doit etre assez compliquée , non ?Ici aussi, le statut de la plante peut influer sur l'apres pic petrolier. L'exploitation sans limite du monde vegetal et l'epuisement des ressources liées (forets,fertilités des sols) est accentuée par notre representation collective des plantes comme un etre vivant a peine au dessus du caillou.
ben si tu appelles "spiritualité" le fait de s'en ficher de ne plus gagner d'argent, effectivement ça peut aider à la transition. Mais la probabilité que ça concerne une fraction importante du monde est quasi nulle.nemo a écrit : ↑28 nov. 2019, 02:40Le "politico-religieux" (donc notre orientation spirituelle collective) et la spiritualité des individus sont deux questions très différentes.
Ni l'une ni l'autre ne peuvent rien contre la déplétion, c'est sur la façon dont sera vécu la transition que cela aura éventuellement un effet. Aussi sur ce qu'on fera effectivement, quelle sera la nature de cette transition (qu'est qui "transitionne"? comment? quelle priorité?...).
lui je ne sais pas mais toi oui puisque tu dis que très peu de gens ont cette attitude !Est ce que tu as le sentiment que là il dit que les autres croient essentiellement des conneries?
si tu prends comme exemple une attitude dont tu dis après que très peu de personnes l'ont, tu dis bien que la plupart des autres sont dans l'erreur.La spiritualité en tant que ça dépasse le simple "bien être" ou le "développement personnel" ce n'est pas pour tout le monde. ça intéresse peu de monde, ça demande des années d'efforts pour des résultats difficiles à mesurer, ça peut parfois être remis en cause par un simple "accident"...
C'est une souplesse de la pensée dont bien peu de gens sont capable en vérité.
ben justement, ce qui nous unit d'après toi , c'est plus ce que tu considères comme un mal que comme un bien. D'où la question intéressante du début , pourquoi considères tu comme un "mal" ce qui nous unit, et comme un "bien" ce que d'après toi très peu de personnes sont capables de faire ?Et il y a une "religion" dominante à défaut d'être majoritaire c'est celle du marché et de la cupidité. C'est de sortir de cette domination qu'il s'agit, et avec l'état d'esprit exactement opposé au tien et qui est ce qu'illustre entre autre ce qu'Ibn Arabi dit là : ce qui compte c'est ce qui nous réunit pas ce qui nous sépare. A ce titre que tu te déclares athée, chrétien, bouddhiste, marxiste, écologiste... importe peu.
En situation de décroissance ou de début d'effondrement, la question du net mérite d' être soulevée. Une grande partie de l' énergie nécessaire réside :
T'as raté la partie ou je dis que orientation collective et spiritualité individuelle sont deux choses très différentes? Ce qui est rare c'est un engagement individuel vers une spiritualité authentique surtout pour un niveau qui serait ne serait-ce qu'approchant quelqu'un comme Ibn Arabi. Faire des choix d'orientation collective différent c'est pas rare, c'est beaucoup plus simple et ça permet le changement de comportement de la masse car ça cesse d'être un effort "héroïque". Et c'est pas une question de morale.GillesH38 a écrit : ↑28 nov. 2019, 03:56ben si tu appelles "spiritualité" le fait de s'en ficher de ne plus gagner d'argent, effectivement ça peut aider à la transition. Mais la probabilité que ça concerne une fraction importante du monde est quasi nulle.nemo a écrit : ↑28 nov. 2019, 02:40Le "politico-religieux" (donc notre orientation spirituelle collective) et la spiritualité des individus sont deux questions très différentes.
Ni l'une ni l'autre ne peuvent rien contre la déplétion, c'est sur la façon dont sera vécu la transition que cela aura éventuellement un effet. Aussi sur ce qu'on fera effectivement, quelle sera la nature de cette transition (qu'est qui "transitionne"? comment? quelle priorité?...).lui je ne sais pas mais toi oui puisque tu dis que très peu de gens ont cette attitude !Est ce que tu as le sentiment que là il dit que les autres croient essentiellement des conneries?si tu prends comme exemple une attitude dont tu dis après que très peu de personnes l'ont, tu dis bien que la plupart des autres sont dans l'erreur.La spiritualité en tant que ça dépasse le simple "bien être" ou le "développement personnel" ce n'est pas pour tout le monde. ça intéresse peu de monde, ça demande des années d'efforts pour des résultats difficiles à mesurer, ça peut parfois être remis en cause par un simple "accident"...
C'est une souplesse de la pensée dont bien peu de gens sont capable en vérité.
Ca implique d'ailleurs aussi que ta "transition" ne concernera au mieux que très peu de personnes.ben justement, ce qui nous unit d'après toi , c'est plus ce que tu considères comme un mal que comme un bien. D'où la question intéressante du début , pourquoi considères tu comme un "mal" ce qui nous unit, et comme un "bien" ce que d'après toi très peu de personnes sont capables de faire ?Et il y a une "religion" dominante à défaut d'être majoritaire c'est celle du marché et de la cupidité. C'est de sortir de cette domination qu'il s'agit, et avec l'état d'esprit exactement opposé au tien et qui est ce qu'illustre entre autre ce qu'Ibn Arabi dit là : ce qui compte c'est ce qui nous réunit pas ce qui nous sépare. A ce titre que tu te déclares athée, chrétien, bouddhiste, marxiste, écologiste... importe peu.
Pas dit qu'elle en ait besoin. Bien et mal dans la moralité ordinaire (parce que la moralité religieuse est elle plus subtile) est la rencontre entre "vrai/faux" et "agréable/désagréable". Avec un peu de sophistication on en arrive à "ce qui m'arrange/ce qui me dérange" au sens large et ça devient alors les intérets bien compris et on arrive à deux doigts du cynisme moderne. En gros la morale n'a guère d’intérêt sauf comme moyen d'éviter un "vrai/faux" désincarné qui serait tout aussi douteux. Après le propre de l'humanité est justement de manifester beauté et amour tout en se battant pour la vérité et la justice. Mais humanité =/= de l’espèce humaine (je sens qu'avec ça je perd les 3/4 du forum
La vie elle-même est essentiellement appropriation, agression, assujettissement de ce qui est étranger et plus faible, oppression, dureté, imposition de ses propres formes, incorporation, et, tout au moins exploitation. Mais pourquoi employer toujours des mots auxquels fut attaché, de tout temps, un sens calomnieux ? Ce corps social, dans le sein duquel, comme il a été indiqué plus haut, les unités se traitent en égales — c’est le cas dans toute aristocratie saine —, ce corps, s’il est lui-même un corps vivant et non pas un organisme qui se désagrège, doit agir lui-même, à l’égard des autres corps, exactement comme n’agiraient pas, les unes à l’égard des autres, ses propres unités. Il devra être la volonté de puissance incarnée, il voudra grandir, s’étendre, attirer à lui, arriver à la prépondérance, — non par un motif moral ou immoral, mais parce qu’il vit et que la vie est précisément volonté de puissance. — Admettons que, comme théorie, ceci soit une nouveauté, en réalité c’est le fait primitif qui sert de base à toute histoire. Qu’on soit donc assez loyal envers soi-même pour se l’avouer ! —
Le propre de l'humanité en tant que groupe c'est qu'elle a pas de propremobar a écrit : ↑28 nov. 2019, 15:30Le propre de l'humanité dans son acceptation de groupe, c'est plutôt d'exploiter, de coloniser, de dominer, de se multiplier, d'éliminer ses concurrents de sa niche écologique et au delà
L'homo sapiens qui compose cette humanité là, celle qui depuis prés de 100 000 ans se déploie sur la planète, l'homo sapiens, individuellement, lui est divers et ne peut être réduit à une généralité, mais bizarrement les assemblages d'homo sapiens qui se sont créés et se sont développés au cours de derniers millénaires ont été mus par les mêmes ressorts, du moins ceux qui se sont imposés et ont survécu!
Qui peut dire après ça ce qui est bien ou ce qui est mal?
Est ce que la notion même à du sens?
Friedrich lui, a proposé d'aller au delà
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