En quand on n'essaie même pas de corriger le dévers ... la pile tombe encore plus surement!
Ce qui a de bien avec la nature, c'est qu'il y a toujours un clampin pour recommencer à empiler des bouquins

Modérateurs : Rod, Modérateurs
En quand on n'essaie même pas de corriger le dévers ... la pile tombe encore plus surement!
Comme Energy voulait qu'on recentre, t'ai repondu en MP a ce point, avec Kercoz en copie.
oui, et ? "loin de l'équilibre" n'implique pas du tout "obéissant à une conscience organisée" !
L' empilage correctif correspond au feed back prôné par la cybernétique...ça retarde l' effondrement par corrections successif, mais ne l' évite pas ( ça ne lévite pas non plus !)
L' exemple de l' empilage de livre est intéressant sur 2 points:
La pile n'est qu'une illustration du modèle qu'utilise la "raison" et même la cybernétique....Le vivant semble, lui, anticiper les probabilités d'effondrement et réguler ses volontés d'empilement. L' exemple qui m'apparait pertinent pertinent en sciences sociales (et en éthologie), c'est l' Hubris. L' hubris apparait lors de la destructuration de la structure naturelle des groupes (hypertrophie). Dans un groupe restreint, la valorisation de soi existe aussi mais s' obtient par des actes intéressant le groupe et cette valeur est octroyée( consentie) par le groupe....L' hypertrophie du groupe autorise une falsification de la représentation de soi du fait que les individus, trop nombreux, ne se connaissent pas et peuvent représenter leur valeur par des objets.
Oui, c'est un peu ça le sujet, je suis d'accord. Ou plutôt comment les conceptions philosophiques influencent le monde dans le contexte de la depletion.
je pense que c'est une très mauvaise description de ce que je pense, et je ne sais pas trop de quels passages tu tires cette impression.LeLama a écrit : ↑03 déc. 2019, 13:24Oui, c'est un peu ça le sujet, je suis d'accord. Ou plutôt comment les conceptions philosophiques influencent le monde dans le contexte de la depletion.
J'ai l'impression sur ce sujet j'ai une position moyenne. Je discute parfois avec un copain qui analyse la situation en termes de mauvaises intentions, des gens cyniques, et j'essaie de le tempérer en lui rappelant que beaucoup de nos contraintes viennent de nos choix techniques ( le plus emblematique etant la pub et les medias qui modelent fortement notre pensee). Et puis a l'autre extreme, je te vois toi Gilles, qui a toujours l'air de penser que la société est independante de nos choix philosophiques/spirituels.
moi c'est pas que je "méprise" ces propositions. C'est juste que dans le mécontentement que j'entends, j'entends surtout l'insatisfaction de ne pas avoir assez de moyens et donc de pas pouvoir assez consommer ( quand je dis "consommer", ce n'est pas forcément des choses inutiles et du gaspillage, mais par exemple avoir des écoles de proximité avec peu d'élèves, des hôpitaux et des maternités nombreux, avec du personnel compétent en assez grand nombre, des voies ferrées un peu partout, ou des retraites confortables, c'est AUSSI de la consommation de ressources).En ce moment, on est de mon point de vue dans une periode de regression technique et spirituelle
- la rarefaction des ressources va reduire notre eventail technique
- la violence sur la nature compromet tres serieusement notre alimentation par epuisement de la biodiversité des sols et des forets ( je pense qu'il y aura des pbs alimentaires a moyen terme y compris en France)
- les institutions politiques sont accaparees par les blancs quinqua csp+ et ne permettent plus de faire participer la population dans son ensemble. En discutant avec des gens se disant de gauche, on voit souvent degouliner le mepris finalement pour les classes populaires et le refus de toute modification pour les faire participer davantage et de resouder la société (discuter par exemple le tirage au sort, c'est non sans effort de proposition alternative).
En fait, tu penses que rien ne peut être réglé par rien