Jeuf a écrit : ↑27 déc. 2019, 13:37
??? où est le problème? Ce ne sont que quelques points qui ne masquent pas les étoiles et couvrent une toute petite partie du ciel.
La pollution du à l'éclairage des routes au sol est beaucoup plus important
Les observations astronomiques poussées nécessitent des temps de pose longs et une multitude de clichés assemblés sur une période de quelques heures. Déjà actuellement, c'est courant d'avoir un satellite qui passe et fait une trainée sur une prise de vue et réduit le nombre de clichés utilisable.
Actuellement, il y a environ 2000 satellites qui orbitent autour de la terre. Il faut juste observer le ciel pendant quelques minutes pour voir un satellite passer dans le ciel. Mais ces projets évoquent le nombre de 42'000 satellites soit 20 fois plus que la situation actuelle. On aurait donc en permanence des points lumineux qui traversent le ciel, et il suffira de lever la tête quelques secondes pour en détecter un.
On peut éviter facilement la pollution lumineuse terrestre en allant en hauteur ou dans des endroits isolés. Pas besoin d'aller jusqu'au Chili, il suffit de juste faire quelques km. Mais on ne peut pas éviter ces satellites aussi simplement.
Mais en effet, ça concerne surtout les observations assez larges, qui servent justement à détecter des météorites, des astéroïdes ou des comètes. Ce sont surtout les photographes astronomes amateurs qui vont être impactés. Si on regarde une portion très précise du ciel, faudrait être malchanceux pour qu'un satellite vienne perturber une observation. Mais certaines observations professionnelles sont aussi impactées comme l'explique cet article:
https://www.liberation.fr/sciences/2019 ... rs_1764349
Et si pour le moment on parle de 42'000... Va-t-on parler de 420'000 dans 20 ans? C'est surtout cette éventualité qui préoccupe les astronomes qui craignent que l'observation astronomique depuis la terre devienne impossible dans cette éventualité.