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Pourquoi les autres pays, qui n'ont pas encore commencé l'exploitation de leurs pétroles de schiste, ne se mettraient pas a en produire?
Si en Argentine. Vaca Muerta. Voir le fil ad hoc.mobar a écrit : ↑09 janv. 2020, 16:07Pourquoi les autres pays, qui n'ont pas encore commencé l'exploitation de leurs pétroles de schiste, ne se mettraient pas a en produire?
Du pétrole de schiste, il y en a surement dans la plupart des bassins sédimentaires, il serait surprenant qu'ils ne finissent pas par être exploités à l'image de ce que l'on voit aux US
Si on prend les chiffres de BP, qui incluent les NGL, le schiste US et les sables bitumineux mais excluent les biocarburants et le pétrole dérivé de charbon/gaz naturel, ça donne que la production globale hors US est passée de 76.3 Mb/j en 2008 à 79.4 Mb/j en 2018. Donc pas de pic.tuefeli a écrit : ↑09 janv. 2020, 15:55Au fait, où en est-on de la production de pétrole hors US, celle qui aurait du avoir piqué en 2008? Après 10 ans de recul, c'est confirmé?
Et si les USA augmentent graduellement leur production, cela peut-il encore longtemps compenser un éventuel déclin des autres pétroles?
Et oui, la géologie, c'est un des paramètres, qui pour le moment est un paramètre secondaire même s'il est loin d'être négligeable
https://www.ledevoir.com/opinion/libre- ... du-petrole#Malgré les nombreux rappels du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) au sujet de l’accélération et des manifestations du réchauffement climatique, la communauté internationale éprouve des difficultés à mettre en place une stratégie efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) contribuant au réchauffement climatique. Selon BP Statistical Review of World Energy, les énergies fossiles — c’est-à-dire pétrole, gaz naturel et charbon — ont fourni 85,2 % de l’énergie primaire consommée à l’échelle mondiale en 2017, et la part du pétrole, sur lequel reposent encore presque exclusivement tous les modes de transport, fut de 34,2 %. Ces chiffres montrent l’ampleur et la complexité de l’effort requis pour baisser les émissions de GES provenant des énergies fossiles.
Dans un texte publié dans Le Devoir le 27 décembre 2018, M. Ghislain Rocheleau affirme que, en dépit de notre faillite à réduire les émissions de GES, « les ressources pétrolières s’épuisant à un rythme accéléré, nous pourrions être poussés, bien malgré nous, à nous passer du pétrole dans les prochaines décennies ». Il fait sienne la position avancée par M. Harvey L. Mead, ancien commissaire au développement durable au Québec. Messieurs Rocheleau et Mead appuient leur position sur une étude réalisée par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), D. Meadows et coll., « The Limits to Growth », 1972, dans laquelle les auteurs prévoyaient la fin imminente du pétrole. La croissance exponentielle de la consommation de cette ressource entraînerait inévitablement son épuisement à cause de sa disponibilité limitée dans la croûte terrestre.
La thèse des chercheurs du MIT a été présentée il y a maintenant 46 ans et il est approprié de considérer l’information fournie par l’histoire pour en analyser la justesse. Selon BP Statistical Review of World Energy, la production mondiale du pétrole est passée de 62,9 millions de barils/jour en 1980 à 92,6 en 2017, soit une augmentation de 47 % ; au cours de la même période, les réserves pétrolières ont crû de 683,5 à 1696,0 milliards de barils, soit une hausse de 148 %. La croissance des réserves a été trois fois plus élevée que celle de la production. Le rapport réserve/production était de 30 ans en 1980 et il est maintenant de 50 ans. Ce rapport nous indique que compte tenu des réserves, de la technologie et des prix actuels, le rythme actuel de production pourrait être maintenu durant les 50 prochaines années.
C'est évident. Si la déplétion de l' offre (possible / fossile access et peu access) est par ex évaluée à 1% par an, ...il suffit au système de limiter la demande de ces 1% , non pas par le prix , mais par le nombre de demandeurs....la constante du système étant un consumérisme possible.