phyvette a écrit : ↑30 avr. 2020, 12:24
Les marchés fonctionnent comme une chaudière de locomotive. Ils brûlent le pognon des Banques Centrales.
Si la pression baisse les BC rajoutent une pelleté de milliards et les marchés montent, une fois le combustible épuisés la pression et les cours baissent, alors les BC remettent deux pelletés de milliards de pognon frais et zou, c'est reparti à la hausse etc, etc...
Tant qu'il y aura du pognon a brûler les marchés tiendront. Tant qu'il y en aura...
Oui... A priori, les banques centrales n'ont pas vraiment de limites dans leur rachat de junk bonds. Et en effet, ces milliards se dirigent essentiellement dans les fonds spéculatifs, et circulent en vase clos dans les marchés sans toucher vraiment l'économie réelle. Alors il y en a quand même, lorsque des start-ups font des levées d'actions, ou lorsque des entreprises empruntent.
Du coup, c'est assez compliqué de deviner comment cette locomotive peut vraiment dérailler. C'est peut-être con ce que je vais dire, mais supposons que des entreprises commencent à faire défaut sur le dettes. Lorsqu'une dette n'est pas remboursée, la monnaie qui a été créée ne disparaît pas du coup (c'est le principe de la création-destruction monétaire). Et c'est à ce moment-là qu'apparaît l'inflation, pour rétablir l'équilibre entre un trop-plein de monnaie par rapport aux dettes. Inflation qui a ses avantages, comme de réduire mécaniquement le poids de la dette.
Mais dans le système actuel, rien ne fait véritablement faillite.