Paulad a écrit : ↑02 juil. 2020, 15:31
Toi qui m'a déjà parlé de biais par le passé et m'a appris à flairer les miens en modérant mon alarmisme et en me montrant que même les sources scientifiques que je partageais n'était pas toujours au top (dendrochronologie) , je trouve dommage que tu adoubes un texte aussi pauvre scientifiquement que celui-ci sans émettre de réserve.
ha oui, tout à fait.
Enfin, ça méritait d'être cité pour que nous exercions nos propres facultés critiques, en retour des propres exercices de Gilles dans le sens inverse.
Par exemple, ce que raconte cet auteur (traduit par google) :
La chose la plus importante pour sauver l'environnement est de produire plus de nourriture, en particulier de viande, sur moins de terres
Bah non, d'abord manger moins de viande.
Ensuite, je ne sais pas si une production durable de nourriture avec haut rendement surfacique peut être obtenu. Durable, donc sans engrais chimique, ni organique en concentrant la fertilité d'autres territoires. Ni utilisation de nappe d'eau fossile. Voilà qui me questionne. Et rien n'est tranché pour moi.
C'est quoi le but de produire toujours plus de nourriture? Pouvoir nourrir toujours plus de monde? Et ainsi de suite jusqu'à où?
100% d'énergies renouvelables nécessiterait d'augmenter la superficie utilisée pour l'énergie de 0,5% à 50% aujourd'hui
Si on raisonne de façon très tordue, du genre "comment alimenter le monde industriel actuel avec de la biomasse", on obtient ça, voire des résultats bien pire.
Mais on peut aussi consommer beaucoup moins d'énergie, et considérer d'autres énergie que la biomasse. L'éolien fait très peu de concurrence du sol. Le solaire a un rendement au moins 50 fois supérieur par unité de surface que la biomasse.
L'idéologie derrière l'alarme environnementale - le malthusianisme - a été démystifiée à plusieurs reprises pendant 200 ans et pourtant elle est plus puissante que jamais.
Jusqu''ici tout va bien, +on invoque Malthus qui non seulement était vilain mais en plus s'est trompé , et hop, une croissance sans fin est possible?
Les preuves sont accablantes que notre civilisation à haute énergie est meilleure pour les gens et la nature que la civilisation à basse énergie vers laquelle les alarmistes climatiques nous ramèneraient.
bien sûr, avec 7 milliards d'humains, on ne peut pas vivre comme à 50 millions, et on fait mieux de se concentrer dans des ville et d'avoir du nucléaire que de la biomasse le temps de se désacoutumer d'un haut niveau de consommation d'énergie, et d'un taux de reproduction de la population humaine supérieur à 1.