Merci Alain Excellent

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https://www.franceinter.fr/emissions/le ... tobre-2020alain2908 a écrit : ↑13 nov. 2020, 12:21Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? « C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien… »
Je trouve un peu bizarre ce facteur "université". Mais soit. Un des aspects de applis covid qui me dérangeait, c'était entre autre que ça nécessitait une intégration avec les API d'android ou iOS. Et des smartphones un peu vieux ne pouvaient pas faire fonctionner l'appli. Le but, c'est d'avoir quelque chose d'hyper simple et efficace, pas faire du gros traitement de données avec Big Data et intelligence artificielle.Jeudii a écrit : ↑12 nov. 2020, 22:21Vérification faire le premier facteur est que cela vienne d'une université, mais il y a le bémol qu'on peut se demander si ce n'est pas un biais de sélection (si tu participes à l'étude...). Le second est le caractère non obligatoire, le troisième l'anonymat. Les autres facteurs n'ont aucune importance, sauf pour des sous-populations. Par exemple tu demandes à comprendre comment l'application est sécurisé, hors tout le monde s'en fout sauf à la marge chez les gens plus éduqués que la moyenne aux solutions technologiques, ce qui permet de prédire que tu es plus éduqué que la moyenne aux solutions technologiques (bon ok, c'est pas si surprenant comme prédiction).
(qu'en 2-3h tu passes de "je ne connais pas" à "cette logique de développer un stylo à bille qui fonctionne en apesanteur", alors que tu es (probablement) dans un groupe plus éduqué en ce qui concerne la technologie... ouais c'est mort, et tant mieux pour ceux qui aiment le confinement)
Idem, d'ou mon questionnement sur la présence d'un biais de sélection du type: c'est peut-être un facteur important... mais juste pour ceux qui acceptent de participer à une recherche universitaire. Mais idem un résultat c'est un résultat.
Oui, cela fait parti des choses qui agacent beaucoup les éthiciens, en particulier sous l'aspect "contribuer à une structure de marginalisation". Les résultats montrent que cette préoccupation n'est pas présente dans la population générale, mais là encore on peut imaginer que ce soit quand même important indirectement, par exemple: X s'en fout, mais X a tendance à faire confiance à Y sur ces questions, donc si ça agace Y alors dans la vrai vie cela va avoir un impact sur les décisions de X même si on ne le voit pas dans un sondage ou X n'a pas accès à l'opinion de Y.tita a écrit : ↑13 nov. 2020, 19:35Un des aspects de applis covid qui me dérangeait, c'était entre autre que ça nécessitait une intégration avec les API d'android ou iOS. Et des smartphones un peu vieux ne pouvaient pas faire fonctionner l'appli. Le but, c'est d'avoir quelque chose d'hyper simple et efficace, pas faire du gros traitement de données avec Big Data et intelligence artificielle.
Non, l'utilité personnelle est un des facteurs qui ne semble pas avoir d'impact apparent. C'est vraiment le caractère 'libre de l'utiliser ou non" qui ressort comme ayant un impact sur l'acceptabilité.tita a écrit : ↑13 nov. 2020, 19:35Le second facteur, non obligatoire, est important. Il faut que l'utilisateur puisse tirer quelque chose de l'application, qu'il ait un intérêt à l'utiliser. Il y a une curiosité qu'on a tous de savoir si on peut être infecté dans les transports publics, ou au restaurant, ou en allant dans un concert.
C'est un des aspects ou il y a une contradiction entre le désir des développeurs (respecter l'anonymat pour favoriser l'acceptabilité) et le désir de la santé publique (identifier les gens contaminés et aller les chercher par la peau du gendarme au besoin). Ton idée risque le même sort pour la même raison.
A vrai dire c'est un descriptif (le vrai nom est "Montréal Institute for Learning Algorithms"). Pourrais-tu expliciter en quoi ce descriptif attire immédiatement ta méfiance?
Je crains que tu n'ai raison sur ce point.Glycogène a écrit : ↑13 nov. 2020, 20:06Imagine si chacun doit scanner un QR code avant d'entrer dans un métro ou un bus, en plus de valider un ticket/carte de transport.
Et quand on utilise tous les jours les même stations, on arrêtera rapidement de scanner le QR code, trop pète couille à la longue.
Tu utilises des applications parce que tu n'as pas d'intérêt personnel à les utiliser?
Parce qu'on en revient au problème de base qui est exprimé par pas mal de monde: Ne pas être libre de ses choix qui seraient dictés par un algorithme ou une intelligence artificielle.A vrai dire c'est un descriptif (le vrai nom est "Montréal Institute for Learning Algorithms"). Pourrais-tu expliciter en quoi ce descriptif attire immédiatement ta méfiance?
+1 Tita. Je pense comme toi qu'il faut prendre en compte les messages émis. Vu de l'exterieur, j'ai l'impression qu'il y a deux camps toujours plus nombreux qui s'affrontent : les legitimistes vs les complotistes. Ces deux positions me semblent un peu betes et en mirroir, elles se nourrissent l'une l'autre.
Si tu penses que Yoshua Bengio veut contrôler ta vie, comment expliques-tu qu'il n'est pas en train de diriger la branche IA d'un mastondonte US quelconque? Cela lui donnerait accès à l'ensemble des données personnelles que ces géants possèdent, plus une taille d'équipe un ou trois ordres de grandeur au-dessus (compare le temps de développement de Theano versus Tensorflow ou Pytorch), sans oublier le salaire à 6 ou 7 chiffres, ainsi que des trucs plus intangibles comme de bien meilleurs lobbyistes. Pourquoi est-ce qu'il renoncerait à tout ça et choisirait comme base d'opération une structure universitaire dans un pays globalement inoffensif? A un moment donné, tu dois bien te rendre compte que ce serait un peu pourri, comme plan, si c'était ça son plan. Non? Prenons un exemple concret: son application était un pur sang, qui a été refusé puis abandonné après quelques séances de shaming public anti-app. Quelques temps plus tard shopify a proposé une mule naine diabétique, qui a été approuvé sans discussions. La morale de cette histoire: quand tu démonises l'IA sans trop te préoccuper des détails, il est probable que tu ne fais que rendre service au côté obscur de la force.
Pas certain de comprendre ton point. Tu veux dire que le MILA est très connu des québecois, qu'ils en sont très fier en moyenne, et que comme c'est une organisation universitaire c'est cela qui les influence dans leurs préférences pour les organisations universitaires? C'est une idée rigolote, mais l'étude est canadienne. C'est un peu comme si tu disais que les wallons sont fiers de Bruxelles, donc ça influence les flamands à aimer les grandes villes. Pas certain que les belges verraient ça comme ça.tita a écrit : ↑14 nov. 2020, 00:41Et c'est là que tu trouves l'explication pour laquelle le facteur N°1 sont les universités. Ce n'est pas parce que ce sont en soit des universités, c'est que dans le cadre de MILA, elles représentent cet aspect d'une machine qui nous contrôle. Cette étude que tu cites est très certainement québecoise.
Euh je croyais que tu étais suisse, je me trompe? Tout est toujours de la faute du gouvernement, c'est tellement français comme propos! Une crise sanitaire? Le gouvernement. Un record mondial de non adhésion à l'application? Le gouvernement. Les antivax font des campagnes de désinformation? Le gouvernement encore. Hé bien profitez bien du confinement pour vous dire que vous y êtes pour rien et que tout cela c'est à cause du gouvernement.
Là, tu prends une position complotiste justement. Tu affirmes qu'il y a un mensonge sur les masques. A partir de ce postulat, ça mène à construire une théorie expliquer ce mensonge. Pour qu'il y ait un mensonge, ça veut dire que quelqu'un a une connaissance sur les masques que d'autres n'ont pas (p. ex. qu'ils augmentent la probabilité de tomber malade) et tentent de l'imposer pour qu'il y ait plus de malades, créer un climat anxiogène, et pouvoir ainsi justifier de mesures autoritaires et exercer un contrôle sur la population (les empêcher de sortir de chez eux).
Le gouvernement a d'abord dit que les masques etaient nocifs, puis il a dit le contraire sans publication scientifique nouvelle entre les deux (juste des meta-analyses qui reprenaient l'existant). Donc il a menti une fois au moins. Il a egalement repete' qu'il n'y avait pas de probleme d'approvisionnement au debut de la crise, alors qu'il etait evident qu'il y en avait. Il a donc menti une deuxieme fois. Ce n'est pas complotiste, ce sont des faits.
Moi, je vois ca typiquement comme un arbitrage legitimiste/complotiste. Comparons l'HCQ et les masques. D'un point de vue scientifique, les 2 situations me semblent identiques. Les etudes randomisees serieuses montrent peu ou pas d'efficacité. Des etudes moins bonnes essaient de montrer une efficacité. Y'a des effets nocifs avérés quand on va trop loin (surdosage de l'HCQ, masques N95 qu'il ne faut pas porter pendant plus d'une demi-heure). Et suspiscion d'effets nocifs plus larges pour des populations fragiles ( cardiaques pour l'HCQ, populations avec difficultés respiratoires pour le masque).Les masques sont recommandés parce qu'il y a de bonnes raisons de penser qu'ils diminuent sensiblement la probabilité de contamination.
La encore, legitimistes vs complotistes. Les complotistes disent que y'a pas d'epidemie. Mais les legitimistes continuent de presenter l'epidemie comme une cause de mortalité majeure dans nos sociétés, suivant le discours gouvernemental, ce qui n'est pas exact. La vérité est entre les deux, c'est plus dangereux que la grippe (l'ifr est 2 ou 3 fois plus grand que celui de la grippe), mais le nb d'annees de vie perdues est significativement moindre que par d'autres causes dans nos sociétés. Il y a deux mensonges qui se font face. On doit refuser l'un et l'autre.Il faut tenter de trouver une voie qui satisfasse à respecter les libertés individuelles tout en parvenant à contrôler l'épidémie. Mais évidemment, si on part du postulat que l'épidémie est un mensonge, on ne va pas chercher cette voie.
Je ne pense pas qu'un chercheur en intelligence artificielle cherche à contrôler nos vies. Je questionne notre place dans un monde où on n'aurait plus de choix, on serait contraint par des décisions prisent par des machines hyper rationnelles. C'est quelque chose qui est continuellement abordé dans la science-fiction.
J'ai fait une recherche google sur "application covid québec" entre le premier mars et fin mai. Tous les articles dans les médias évoquent l'application développée par l'institut de recherche en intelligence artificielle de Montréal. Donc oui, c'est la raison pour laquelle je pense que les québecois ont associé une application covid à la recherche en université de l'intelligence artificielle, et que ce n'est pas le cas en France ou en Suisse.Pas certain de comprendre ton point. Tu veux dire que le MILA est très connu des québecois, qu'ils en sont très fier en moyenne, et que comme c'est une organisation universitaire c'est cela qui les influence dans leurs préférences pour les organisations universitaires? C'est une idée rigolote, mais l'étude est canadienne. C'est un peu comme si tu disais que les wallons sont fiers de Bruxelles, donc ça influence les flamands à aimer les grandes villes. Pas certain que les belges verraient ça comme ça.![]()
On a mal géré la seconde vague, c'est un fait. L'application Swisscovid n'a pas fonctionné. Le traçage n'a pas fonctionné. On s'est retrouvé avec les hôpitaux remplis de malades covid. On a même fait pire que la France je pense.Euh je croyais que tu étais suisse, je me trompe? Tout est toujours de la faute du gouvernement, c'est tellement français comme propos! Une crise sanitaire? Le gouvernement. Un record mondial de non adhésion à l'application? Le gouvernement. Les antivax font des campagnes de désinformation? Le gouvernement encore. Hé bien profitez bien du confinement pour vous dire que vous y êtes pour rien et que tout cela c'est à cause du gouvernement.![]()
PREUVES! Prouve-moi que le gouvernement a dit que les masques étaient nocifs. Prouve-moi que le gouvernement a dit qu'il n'y avait pas de problèmes d'approvisionnement.LeLama a écrit : ↑14 nov. 2020, 10:30Le gouvernement a d'abord dit que les masques etaient nocifs, puis il a dit le contraire sans publication scientifique nouvelle entre les deux (juste des meta-analyses qui reprenaient l'existant). Donc il a menti une fois au moins. Il a egalement repete' qu'il n'y avait pas de probleme d'approvisionnement au debut de la crise, alors qu'il etait evident qu'il y en avait. Il a donc menti une deuxieme fois. Ce n'est pas complotiste, ce sont des faits.
Ben c'est facile, y'a une video de Sibeth NDiaye qui a fait un buzz pas possible ou elle disait qu'on pouvait se contaminer en mettant le masque. Je ne vois pas comment tu as pu la louper. Avec en parallele plein de declararations disant qu'il ne faut pas mettre le masque dans la rue. Y'a tellement de faits dans ce sens que je ne vais pas googler pour toi, tu les trouveras tout seul.tita a écrit : ↑14 nov. 2020, 11:50PREUVES! Prouve-moi que le gouvernement a dit que les masques étaient nocifs. Prouve-moi que le gouvernement a dit qu'il n'y avait pas de problèmes d'approvisionnement.LeLama a écrit : ↑14 nov. 2020, 10:30Le gouvernement a d'abord dit que les masques etaient nocifs, puis il a dit le contraire sans publication scientifique nouvelle entre les deux (juste des meta-analyses qui reprenaient l'existant). Donc il a menti une fois au moins. Il a egalement repete' qu'il n'y avait pas de probleme d'approvisionnement au debut de la crise, alors qu'il etait evident qu'il y en avait. Il a donc menti une deuxieme fois. Ce n'est pas complotiste, ce sont des faits.