Au final, ils ont tapé 277 000 décès fin novembre et l'IHME prévoit 500 000 décès d'ici le 1er mars avec un minimum à 450 000 décès.
L'hiver va être gloomy.
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Au final, ils ont tapé 277 000 décès fin novembre et l'IHME prévoit 500 000 décès d'ici le 1er mars avec un minimum à 450 000 décès.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 640877f8b1Coronavirus: L'objectif de 5.000 cas par jour dans une semaine paraît hors de portée, dit Caumes
REUTERS•07/12/2020
L'objectif de 5.000 cas par jour de contamination par le coronavirus, fixé par Emmanuel Macron pour lever le confinement en France le 15 décembre, paraît impossible à atteindre pour l'infectiologue Eric Caumes, en raison de la stagnation du nombre de nouvelles infections depuis plusieurs jours.
"Je pense que ce ne sera pas atteignable parce que la courbe, effectivement, arrête de descendre, elle se stabilise, donc ça sera difficile d'atteindre ça", a déclaré le chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière sur l'antenne de LCI.
"Pour l'instant, on peut rien dire de particulier puisqu'on n'est pas le 15 décembre, mais c'est ennuyeux que ça ne continue pas de descendre", a-t-il ajouté.
Selon les chiffres publiés par les autorités sanitaires, la moyenne quotidienne des contaminations était de 10.650 cas par jour la semaine dernière (du 30 novembre au 6 décembre), contre 11.180 la semaine précédente. Lors de la deuxième semaine de novembre (9/11-15/11), présenté par l'exécutif comme le pic de la deuxième vague, ce nombre s'élevait à 27.800.
Selon Eric Caumes, cette stabilisation du nombre de contaminations s'explique probablement par un relâchement des mesures barrières dans la sphère privée, peut-être aussi dans les entreprises. Il y a aussi le problème des établissements scolaires qui restent ouverts, alors qu'ils étaient fermés à l'époque du couvre-feu en raison des vacances de la Toussaint, a-t-il dit.
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Limite, les grandes églises volumineuses, tout en prenant des précautions (port du masque, espace entre les gens), c'est pas tellement problématique.
oui, les autres années l'épidemie de grippe est distribuée à Noël, les bronchiolite plutot sur la fin. en plus l'exces d'alimentation affaiblit les organismes.la logique voudrait qu'on ait une forte reprise vers le 15 janvier.tita a écrit : ↑08 déc. 2020, 09:57
Le risque, c'est les repas de famille, le rassemblement de personnes qui ne se voient pas habituellement dans les lieux clos sans masques. Et les fêtes de fin d'année, c'est particulièrement top parce que non seulement t'as Noël, mais en plus t'as nouvel-an une semaine après. Juste le temps d'incuber le virus, et hop tu le propages dans un autre groupe une semaine plus tard.
Madame, Monsieur,
L’établissement d’enseignement où est actuellement scolarisé votre enfant participe à la campagne de dépistage
du virus du SARSCoV-2 (Covid 19) organisée par la Région Auvergne Rhône-Alpes.
Des opérations de dépistage seront organisées dans les locaux de l’établissement
Dans ce contexte, et si vous le souhaitez, votre enfant peut bénéficier d’un test de dépistage. Le dépistage de
votre enfant ne pourra être réalisé qu’avec votre autorisation parentale s’il est mineur. Les élèves majeurs
devront se munir de leur numéro de sécurité sociale.
Le dépistage qui sera effectué est un test virologique, destiné à détecter la présence du virus Covid 19. Selon le
type d’opération de dépistage mise en place au sein de l’établissement scolaire, votre enfant bénéficiera soit
d’un test rapide antigénique soit d’un test RT-PCR.
Quel que soit le type de test mis en place, la réalisation du test nécessite d’effectuer sur votre enfant un
prélèvement nasopharyngé. Aucun prélèvement ne sera effectué si votre enfant s’y oppose au moment du test.
Ce prélèvement est réalisé par un professionnel formé et habilité. Dans le cas d’un test RT-PCR, il s’agira du
personnel d’un laboratoire d’analyse de biologie médicale. Le prélèvement est ensuite acheminé dans les locaux
du laboratoire où il est analysé.
Dans le cas d’un test rapide antigénique, le prélèvement est effectué par un professionnel de santé libéral. Son
analyse est ensuite réalisée sur place grâce au kit fourni avec le test.
L’opération de dépistage est organisée dans le respect de consignes sanitaires en vigueur et de la règlementation
applicable.
Quel que soit le test de dépistage pratiqué, il est réalisable sans ordonnance et est intégralement pris en charge
par l’assurance-maladie. C’est pour les besoins de cette prise en charge qu’il vous est demandé de renseigner le
numéro de sécurité sociale de votre enfant.
Une information spécifique sur le traitement des données personnelles de votre enfant est donnée à la fin du
formulaire.
Cette notion de "vague" est uniquement due au fait que le taux de propagation change, càd que les paramètres (contacts, météo, rassemblements en lieux clos, particules fines?, etc.) changent. Tant qu'il y a du monde à infecter, ça peut augmenter à nouveau. Un peu plus lentement là où beaucoup de monde a été infecté. Ce n'est clairement pas le cas de l'Allemagne où la première vague était modérée et la seconde plus forte mais quand même moindre qu'en France.
Il faut quand même relever le caractère très particulier d'une évolution exponentielle , qui évolue tres différemment suivant que R> 1 (croissance exponentielle ) ou R < 1 (décroissance exponentielle). Ca a un coté très perturbant car des modifications minimes de comportements ou de paramètres de population (age par exemple) conduisent à des trajectoires totalement divergentes. Si on rajouter de l'hétérogeneité spatiale et des compartiments de populations de comportements et de R différents, on peut vite arriver à des différences de chiffres de mortalité ou d'hospitalisations "incompréhensibles" car très fortement non linéaires. En prenant une loi en R^(t/T) , avec un temps caractéristique de contamination de 3 jours, par exemple, en passant simplement de R = 1,05 à R = 0,95 (soit 10% de variation) , on aboutit au bout d'un mois soit par une multiplication par 1,05^10= 1,6, contre une diminution de 0,95^10= 0,6, soit un rapport de 2,7. Autrement dit une variation des paramètres de 10 % finira par faire presque 3 fois plus de malades. Il sera tentant alors de chercher une "explication" de pourquoi il y a 3 fois plus de malades à un endroit qu'a un autre ('et le cerveau humain fonctionne "linéairement" donc il aura tendance à interpréter ça comme par exemple 3 fois plus de contaminations par malade ), alors qu'il est en fait très difficile d'expliquer pourquoi R prend une certaine valeur à 10 % près.tita a écrit : ↑09 déc. 2020, 08:26Cette notion de "vague" est uniquement due au fait que le taux de propagation change, càd que les paramètres (contacts, météo, rassemblements en lieux clos, particules fines?, etc.) changent. Tant qu'il y a du monde à infecter, ça peut augmenter à nouveau. Un peu plus lentement là où beaucoup de monde a été infecté. Ce n'est clairement pas le cas de l'Allemagne où la première vague était modérée et la seconde plus forte mais quand même moindre qu'en France.
j'ai cru un instant que tu avais écrit : contacts, météo, rassemblements en lieux clos, parties fines, etc.) pour faire référence à la dernière histoire Belge https://www.nouvelobs.com/monde/2020120 ... ngrie.html
Oui, j'en suis conscient... C'est très difficile de comprendre pourquoi il y a des différences entre des régions linguistiques par exemple au sein d'un même pays (je pense à la période août-octobre en Suisse). Et de faibles différences conduisent à long terme à des variations importantes.GillesH38 a écrit : ↑09 déc. 2020, 08:51Il faut quand même relever le caractère très particulier d'une évolution exponentielle , qui évolue tres différemment suivant que R> 1 (croissance exponentielle ) ou R < 1 (décroissance exponentielle). Ca a un coté très perturbant car des modifications minimes de comportements ou de paramètres de population (age par exemple) conduisent à des trajectoires totalement divergentes. Si on rajouter de l'hétérogeneité spatiale et des compartiments de populations de comportements et de R différents, on peut vite arriver à des différences de chiffres de mortalité ou d'hospitalisations "incompréhensibles" car très fortement non linéaires. En prenant une loi en R^(t/T) , avec un temps caractéristique de contamination de 3 jours, par exemple, en passant simplement de R = 1,05 à R = 0,95 (soit 10% de variation) , on aboutit au bout d'un mois soit par une multiplication par 1,05^10= 1,6, contre une diminution de 0,95^10= 0,6, soit un rapport de 2,7. Autrement dit une variation des paramètres de 10 % finira par faire presque 3 fois plus de malades.
Là, je ne suis pas d'accord. Le R en Suisse s'est inversé en novembre entre les cantons alémaniques et les cantons romands. Donc c'est explicable en partie en observant ce qui s'est passé en Suisse-Romande (fermeture des lieux publics) et la Suisse Allemande (restaurants restés ouverts). Probablement aussi l'impact des hôpitaux qui étaient remplis en Suisse Romande, mais pas en Suisse Allemande, et donc une population plus consciente du problème en Suisse Romande.Il sera tentant alors de chercher une "explication" de pourquoi il y a 3 fois plus de malades à un endroit qu'a un autre ('et le cerveau humain fonctionne "linéairement" donc il aura tendance à interpréter ça comme par exemple 3 fois plus de contaminations par malade ), alors qu'il est en fait très difficile d'expliquer pourquoi R prend une certaine valeur à 10 % près.
bien sur on peut trouver des raisons pour que R soit différent, ce que je dis, c'est que l'origine de 10% de différence n'est pas forcément facile à tracer.tita a écrit : ↑09 déc. 2020, 12:09
Là, je ne suis pas d'accord. Le R en Suisse s'est inversé en novembre entre les cantons alémaniques et les cantons romands. Donc c'est explicable en partie en observant ce qui s'est passé en Suisse-Romande (fermeture des lieux publics) et la Suisse Allemande (restaurants restés ouverts). Probablement aussi l'impact des hôpitaux qui étaient remplis en Suisse Romande, mais pas en Suisse Allemande, et donc une population plus consciente du problème en Suisse Romande.
là c'est moi qui ne suis pas d'accord, en fait je pense qu'on devrait bien plus raisonner sur le R que sur le taux d'incidence. Dire "ce n'est pas grave sur le court terme", ça laisse penser qu'il n'y a pas besoin de s'affoler et de prendre des mesures...et c'est justement pour ça qu'on va se retrouver dans la m.... une fois que le court terme sera passé.Et quand on se met à réagir on a beaucoup moins de temps.Perso, je regarde surtout comment ça évolue. Où est-ce que ça augmente ou diminue, à quelle vitesse, et quel est le niveau d'incidence. Un R de 1.05 avec une incidence de 300 est problématique. Un R de 1.15 avec une incidence de 10 n'est pas problématique sur le court terme. C'est aussi pour ça que je pense que la France est dans une meilleure situation actuellement que l'Allemagne ou la Suisse.
Bah c’est plus difficile à prédire qu’en mars parce que l’évolution est plus lente …mais on est mal barré pour le moment. On est clairement revenu en croissance exponentielle , meme si le temps de doublement est plus lent, dans un mois ou deux on est revenu à la situation de mars. Donc soit les gens arrivent à changer de comportement , soit on va vers des reconfinements peut etre seulement locaux . Pour la fac je ne comprends pas bien le discours qui a cherché à minimiser le télétravail alors qu’en juin on disait qu’il fallait le continuer autant que possible… à mon avis on va commencer effectivement par recommencer à encourager à rester chez soi, peut etre fermer les bars et quelques formations (en évitant les fermetures totales)… et après on verra si ça suffira !! Sinon je ne vois pas trop ce qu’on pourrait faire d’autre que reconfiner si les services hospitaliers recommencent à saturer.
Wait and see …