Histoire de rire : les homos n'aiment pas le retrait, enfin je crois.

non sérieusement : je suis d'accord avec toi.
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c'est à la fois vrai et faux. Les attentats eux même, c'est très peu de gens, mais le nombre de personnes qui expriment leur sympathie pour ces criminels dans le monde et en France est bien plus élevé, et c'est ça le plus inquiétant. Il y a aussi des schizophrènes qui ont un coup de folie et peuvent poignarder un passant ou décapiter une infirmière, mais personne ne déclare les soutenir.nemo a écrit : ↑09 déc. 2020, 15:16IL y a réguliérement ce genre de propagande : pour le 11 septembre ou l' attentats du Bataclan... On fait passer ce qui reste au pire confiné à quelques dizaines d'individus comme le mouvement de fond de toute une population. Mais à part ça ça ne cache pas d'intention manipulatoire, pas du tout![]()
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C'est possiblement un détail par rapport à ton propos, mais à partir du moment ou c'est publicisé tu peux être à peu près certain qu'il va y avoir des fans.
Je parle de quelque chose de spécifiques : les soit disants "liesses populaires" après tel ou tel événement terroriste en occident. SI tu parles de Twitter and co c'est autre choses l'armée de troll dont on ne sait ni qui ils sont ni combien ils sont (combien de bots dans le tas?). Là il s'agit de gens qui sont soit engagés/militants soit des provocateurs (de tout bord d'ailleurs) c'est à dire tout autre choses qu'une "liesse populaire spontané".GillesH38 a écrit : ↑09 déc. 2020, 15:25c'est à la fois vrai et faux. Les attentats eux même, c'est très peu de gens, mais le nombre de personnes qui expriment leur sympathie pour ces criminels dans le monde et en France est bien plus élevé, et c'est ça le plus inquiétant. Il y a aussi des schizophrènes qui ont un coup de folie et peuvent poignarder un passant ou décapiter une infirmière, mais personne ne déclare les soutenir.nemo a écrit : ↑09 déc. 2020, 15:16IL y a réguliérement ce genre de propagande : pour le 11 septembre ou l' attentats du Bataclan... On fait passer ce qui reste au pire confiné à quelques dizaines d'individus comme le mouvement de fond de toute une population. Mais à part ça ça ne cache pas d'intention manipulatoire, pas du tout![]()
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Oui c'est vrai mais en plus "schizophrène " est une étiquette tout comme "djihadiste" ou "islamiste". Par là je ne veux pas dire que ces étiquettes ne recouvrent pas une certaine réalité mais que l'utilisation par les médias, les politiques... et "schizophréne" est pas du tout "vendeur" de ce point de vue. Autrement dit c'est une étiquette qui ne sera utilisé que pour nier l'aspect politique du geste (et "on" veut rarement ça).
Heu je vois pas comment ça pourrait être "la question". Y a quelqu'un en dehors des propagandistes d'Al-Qaida ou de l'EI pour défendre une telle position? Et leur position ne se justifie que par leur guerre contre l'occident.GillesH38 a écrit : ↑11 déc. 2020, 06:48C'est pour ça que le problème actuel ne réside pas dans le tres petit nombre de gens qui passent à l'acte, qui ne représente qu'une infime minorité probablement à la limite du trouble psychotique, mais dans le très grand nombre de gens qui ont une opinion positive de ces dérangés mentaux. Je regrette mais beaucoup d'enseignants qui ont des publics d'origine musulmane craignent d'évoquer ces sujets en classe, et ça c'est pas normal. Le sujet n'est pas de savoir si c'est bien ou mal de caricaturer le prophète, il est de savoir si une société peut tenir si chacun se croit autoriser de prendre un couteau pour égorger quelqu'un qui ne lui plait pas. Et des situations où une partie notable de la population s'est mis à penser ça et à l'appliquer, ça a existé de nombreuses fois dans l'histoire, ce n'est pas une question en l'air. il n'y a pas besoin de remonter au point Godwin, le Rwanda, l'Algérie, ou le Liban en fournissent des exemples.
Je suis bien placé pour savoir que schizophrénie est un diagnostiqueJeudi a écrit : ↑11 déc. 2020, 04:56Une schizophrenie c’est d’abord un diagnostique... faut pas compter sur les journaux ou sur les camarades de quelqu’un pour évaluer cela. Mais je vois çe que tu veux dire, et oui il y a des tas d’exemple ou les deux grilles de lecture sont possibles. Un exemple relativement récent avec l’attentat de Québec: le meurtrier était clairement d’extrême droite (admirateur de Marine Lepen et de Trump) et profondément intoxiqué à l’islamophobie, mais il a aussi révélé avoir failli passer à l’acte à deux reprises (dans un centre d’achat et à l’université) dans ce qui aurait alors été un attentat non idéologique. On peut argumenter que, justement, le fait qu’il se soit retenu dans d’autres contextes prouve le caractère islamophobe de son acte. Ou on peut argumenter que des islamophobes d’extrême droite, il y en a plein ici même mais ils ne vont pas tous se transformer en meurtrier. Peut-être que les deux ingrédients sont nécessaires: un problème de santé mentale, plus une fragilité idéologique.
ça c'est leur discours, en réalité la très grande majorité de leurs actions violentes sont contre des régimes et des populations musulmanes. Et quand il faut faire des affaires avec l'Occident, ils ne s'en privent pas.nemo a écrit : ↑11 déc. 2020, 12:44Heu je vois pas comment ça pourrait être "la question". Y a quelqu'un en dehors des propagandistes d'Al-Qaida ou de l'EI pour défendre une telle position? Et leur position ne se justifie que par leur guerre contre l'occident.GillesH38 a écrit : ↑11 déc. 2020, 06:48C'est pour ça que le problème actuel ne réside pas dans le tres petit nombre de gens qui passent à l'acte, qui ne représente qu'une infime minorité probablement à la limite du trouble psychotique, mais dans le très grand nombre de gens qui ont une opinion positive de ces dérangés mentaux. Je regrette mais beaucoup d'enseignants qui ont des publics d'origine musulmane craignent d'évoquer ces sujets en classe, et ça c'est pas normal. Le sujet n'est pas de savoir si c'est bien ou mal de caricaturer le prophète, il est de savoir si une société peut tenir si chacun se croit autoriser de prendre un couteau pour égorger quelqu'un qui ne lui plait pas. Et des situations où une partie notable de la population s'est mis à penser ça et à l'appliquer, ça a existé de nombreuses fois dans l'histoire, ce n'est pas une question en l'air. il n'y a pas besoin de remonter au point Godwin, le Rwanda, l'Algérie, ou le Liban en fournissent des exemples.
le problème n'est pas si simple. Il y a eu des vagues d'immigration en France, et pour la plupart, c'étaient des gens pauvres qui vivaient dans des quartiers pauvres. Ca ne les a pas empêchés de s"intégrer à la société française, et des tas d'enfants ou petits enfants d'immigrés polonais, russes, italiens, espagnols, portugais se considèrent comme "français" et rien d'autre. Manifestement ça ne s'est pas passé comme ça avec les populations musulmanes, qui justement se définissent en opposition aux "français". Je ne suis pas sur que ce soit uniquement un problème de peinture dans les cages d'escalier.Mais quand on parle de gamin dans des salles de classes ont pas du tout là dedans on est dans des problèmes que justement nos politiques ne veulent en général pas voir et quand ils veulent bien daigner y prêter attention ils sont en général pas prêt à y faire grand chose au de là des mots.
Ouais mais peut être aussi que les problèmes dans les quartiers populaires dépassent quelque peu les problèmes de "peintures dans les cages d'escalier". Peut être que les phases historiques ou ces populations se sont effectivement intégrés l'ont été dans un contexte un peu particulier qu'on appelle les "30 glorieuses" et que si on remonte à la phase de crise qui précéde et qui s'est fini comme on sait les problèmes d'intégration était tout aussi réel. (voir les discours de Vichy et des nazis sur quelque chose comme le groupe Manouchian par exemple).GillesH38 a écrit : ↑11 déc. 2020, 13:02
le problème n'est pas si simple. Il y a eu des vagues d'immigration en France, et pour la plupart, c'étaient des gens pauvres qui vivaient dans des quartiers pauvres. Ca ne les a pas empêchés de s"intégrer à la société française, et des tas d'enfants ou petits enfants d'immigrés polonais, russes, italiens, espagnols, portugais se considèrent comme "français" et rien d'autre. Manifestement ça ne s'est pas passé comme ça avec les populations musulmanes, qui justement se définissent en opposition aux "français". Je ne suis pas sur que ce soit uniquement un problème de peinture dans les cages d'escalier.Mais quand on parle de gamin dans des salles de classes ont pas du tout là dedans on est dans des problèmes que justement nos politiques ne veulent en général pas voir et quand ils veulent bien daigner y prêter attention ils sont en général pas prêt à y faire grand chose au de là des mots.
Je suis profondément d’accord avec ta vision de la laïcité (ton raisonnement reste un sophisme: on peut craindre d’évoquer ces sujets sans craindre pour sa vie), et j’irais jusqu’à dire que je suis d’accord pour ne pas habiter le même pays que ceux qui ont des valeurs différentes sur cette question. Mais tu te leurres si tu penses que c’est une vision universelle, y compris pour plein de cultures qui ne sont pas intoxiquées au fanatisme religieux. Pour un canadien anglais moyen, l’interdiction de pratiquer sa religion est une violence d’état: ils sont choqués par le meurtre mais aussi par l’interdiction du voile ou de forcer des enfants à voir des représentations du prophète, comme tu serais choqué (je suppose) qu’on force des enfants juifs à manger du boudin pour leur enseigner que leur religion est un archaïsme obscurantiste.GillesH38 a écrit : ↑11 déc. 2020, 06:48beaucoup d'enseignants qui ont des publics d'origine musulmane craignent d'évoquer ces sujets en classe, et ça c'est pas normal. Le sujet n'est pas de savoir si c'est bien ou mal de caricaturer le prophète, il est de savoir si une société peut tenir si chacun se croit autoriser de prendre un couteau pour égorger quelqu'un qui ne lui plait pas.
ah mais bien sur, je disais juste que c'était inquiétant qu'on ne puisse pas évoquer simplement ce sujet en classe, pas que tous les enseignants craignaient pour leur vie !Jeudi a écrit : ↑11 déc. 2020, 17:21Je suis profondément d’accord avec ta vision de la laïcité (ton raisonnement reste un sophisme: on peut craindre d’évoquer ces sujets sans craindre pour sa vie),GillesH38 a écrit : ↑11 déc. 2020, 06:48beaucoup d'enseignants qui ont des publics d'origine musulmane craignent d'évoquer ces sujets en classe, et ça c'est pas normal. Le sujet n'est pas de savoir si c'est bien ou mal de caricaturer le prophète, il est de savoir si une société peut tenir si chacun se croit autoriser de prendre un couteau pour égorger quelqu'un qui ne lui plait pas.
oui je me leurrerais si je pensais ça, mais je n'ai pas cette naïvetéMais tu te leurres si tu penses que c’est une vision universelle, y compris pour plein de cultures qui ne sont pas intoxiquées au fanatisme religieux.
j'avoue que je ne suis pas super certain que ce soit une bonne idée de montrer des caricatures en classe, on ne faisait pas des cours sur Charlie Hebdo dans ma jeunesse. C'est pour ça que je pense qu'on fait un peu fausse route et on excite inutilement les intégristes : on ferait mieux de faire réfléchir les enfants sur le problème de la violence que sur celui de la laïcité (surtout que les règlements de compte dans les cités, ça existe aussi et ça concerne bien plus de gens).Pour un canadien anglais moyen, l’interdiction de pratiquer sa religion est une violence d’état: ils sont choqués par le meurtre mais aussi par l’interdiction du voile ou de forcer des enfants à voir des représentations du prophète, comme tu serais choqué (je suppose) qu’on force des enfants juifs à manger du boudin pour leur enseigner que leur religion est un archaïsme obscurantiste.