hem, mais il me semble que le taux de létalité est quand même bien inférieur à 1%, de plus le seuil d'immunité collective est au plus de 60 % en (et je pense que cette valeur est surestimée car elle suppose un Ro homogène de 3, alors que c'est probablement une valeur maximale et que localement elle peut etre inférieure) , donc les 400 000 me paraissent quand même exagérés. 100 000 me parait plus réaliste.sceptique a écrit : ↑09 déc. 2020, 21:43Mais il faut tenir compte de tout !LeLama a écrit : ↑07 déc. 2020, 10:12Cet article que tu cites dit justement que les pandemies ne touchent pas tout le monde, en tout cas pas uniformément. Les pauvres, mal nourries, qui vivent dans des conditions précaires sont les cibles principales. C'est aussi ce que j'avais compris. La peste antonine prend place alors qu'il y a des problemes agraires et d'insécurité qui font fuir des paysans. La grippe espagnole a lieu a la fin de la guerre, avec une population en nombre fatiguee par des annees de combat et d'hygiene deplorable. La variole se répand chez les indiens dans une population harcelée et affaiblie sous le joug de la violence coloniale.
Si on compare les modeles et l'histoire, l'idee que la pandemie pourrait toucher en masse et tuer 400 mille personnes en france semble suspecte. Je ne connais pas d'exemple de pandemie dans l'histoire ayant touché des populations qui ne sont pas en guerre, bien nourries, bien chauffées, avec des conditions d'hygiene satisfaisantes dans de telles proportions.
2) on a 40 000 morts avec des mesures barrières et des confinements jamais faits pour la grippe. En reprenant la courbe de mars, sans confinement, l'hypothèse de 400 000 morts est réaliste peut être même en dessous. Et après tout cela fait moins de 1% de la population.
A noter que la stratégie d'immunité collective ne change pas vraiment le nombre de morts ultimes, elle vise juste a les étaler dans le temps pour éviter l'engorgement des services de santé et donc des décès en plus qui pourraient etre évitables.