je suis désolé mais je n'ai jamais vu ça dans les rapports scientifiques du GIEC, et ça ne peut pas y figurer pour une très bonne raison : car le "il faut faire ci ou ça " ne peut que découler d'une analyse bénéfice risque globale, ce qui supposerait que le GIEC soit compétent non seulement pour parler du climat, mais aussi des conséquences sociétales de baisser les émissions de fossiles dans tous les domaines . Or de ce que je sais le GIEC ne comporte pas de spécialistes dans tous les domaines de la société qui puissent se prononcer sur ça. Le GIEC est là pour faire le bilan des connaissances sur le climat, il n'est pas là pour dire à la société ce qu'elle doit faire.Jeudi a écrit : ↑21 mars 2021, 18:07Tu as affirmé lire les rapports du giec, tu devrais donc savoir ce qui fait consensus auprès de la communauté scientifique (il faut baisser les émissions et non les maintenir).GillesH38 a écrit : ↑20 mars 2021, 05:41pour que cette question devienne une question scientifique au lieu d'etre un slogan médiatique sans sens précis, faudrait un peu la préciser :
ça veut dire quoi "continuer" au rythme actuel" ? maintenir la production annuelle constante ou maintenir un taux de croissance constant, et dans le deuxième cas, il vaut combien ce taux de croissance "actuel" ?
Donc le GIEC ne dit pas ça dans ses rapports, et ceux qui prétendent qu'ils dit ça mentent.
Par ailleurs si les réserves ne permettent de toutes façons de maintenir la production actuelle, la question n'a pas grand interêt (et non à ma connaissance le GIEC ne s'intéresse pas non plus à la question des réserves réelles).
je n'ai aucune idée d'où tu tires cette assertion et qui a mesuré le pourcentage des scientifiques ayant telle ou telle opinion sur ce qu'il faut faire, as tu des références ?. Sauf que « personne » (i.e., moins que quelques pourcents de tes collègues) n’achète ton argument.
Mais même si c'était vrai, si ces mêmes scientifiques sont incapables d'expliquer pourquoi ils arrivent à cette conclusion, c'est qu'ils ne raisonnent pas en scientifiques mais en personnes influençables par un discours sociétal qui sort de leur champ de compétences et sur lequel ils n'ont pas vraiment réfléchi.
Et oui, qu'une communauté scientifique se fourvoie majoritairement dans des problématiques polluées par des conceptions politiques et idéologiques, sans justification scientifique réelle, c'est tout à fait possible, et il y a des exemples historiques connus et documentés (les théories racialistes par exemple ). Ton argument du "consensus', réel ou imaginaire, ne vaut rien si tu ne sais pas expliquer quel est le raisonnement et les faits qui soutiennent cette opinion.
je n'ai aucun malaise ni aucune résistance à répondre à une question bien posée, je te demande juste de la préciser avant d'y répondre. Il est faux que mes idées "ne trouvent pas d'écho", je connais des gens qui sont d'accord avec moi, et leur nombre m'importe peu tant qu'on ne m'a pas expliqué sur quelle base on "savait" ce qu'il faut faire.De là ton malaise et ta résistance à répondre directement à ma question: tu sais parfaitement que c’est profondément anormal que tes idées ne trouvent pas d’écho.
Encore une fois, il y a suffisamment d'exemples ou des scientifiques se soient compromis ( si ce n'est déshonorés ) majoritairement,avec des idéologies politiques pour que l'argument du nombre ne me touche pas particulièrement.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rayon_N
https://fr.wikipedia.org/wiki/Racialisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lyssenkisme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Science_s ... ième_Reich