En théorie, parce que les prochaines augmentations de production ne se font pas nécessairement dans les pays actuellement producteurs ni même à partir de pétrole si c’est le CTL ou le GTL qui vient combler le besoin. En pratique, parce que le prix de baril n’a flambé que quelques semaines avant d’être soufflée par une crise financière. (Et oui je t’ai amené ces réponses facilement une treizaine de fois)
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Re: PENURIES
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Re: PENURIES
tu t'es trompé de question, tu parlais de la réponse à l'autre question sur le consensus sur les dommages du RC, est ce que le consensus est fait sur les travaux Nordhaus ou pas? je n'ai toujours pas ton avis sur le sujet.Jeudi a écrit : ↑03 juin 2021, 22:02En théorie, parce que les prochaines augmentations de production ne se font pas nécessairement dans les pays actuellement producteurs ni même à partir de pétrole si c’est le CTL ou le GTL qui vient combler le besoin. En pratique, parce que le prix de baril n’a flambé que quelques semaines avant d’être soufflée par une crise financière. (Et oui je t’ai amené ces réponses facilement une treizaine de fois)
sur la production pétrolière , tu considères que "le prix de baril n’a flambé que quelques semaines avant d’être soufflée par une crise financière" est une bonne explication , alors que l'inversion a au lieu des années avant cette crise financière, et qu'elle n'a manifestement joué aucun rôle dans la courbe de production en 2008 ?
une causalité qui joue trois ans avant, et pas au moment où elle se produit, c'est aussi un "consensus"?
drole d'univers dans lequel tu vis, c'est tenet

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Re: PENURIES
Ah oui. L’autre réponse était juste en dessous, et je redescend le compteur à « facilement une douzaine » .GillesH38 a écrit : ↑03 juin 2021, 23:08tu t'es trompé de questionJeudi a écrit : ↑03 juin 2021, 22:02En théorie, parce que les prochaines augmentations de production ne se font pas nécessairement dans les pays actuellement producteurs ni même à partir de pétrole si c’est le CTL ou le GTL qui vient combler le besoin. En pratique, parce que le prix de baril n’a flambé que quelques semaines avant d’être soufflée par une crise financière. (Et oui je t’ai amené ces réponses facilement une treizaine de fois)
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et pour te remettre les yeux en face des trous :


Donc : la production a commencé à baisser vers 2002 alors que le prix commençait à monter : c'est absurde économiquement, normalement des prix plus élevés stimulent l'offre.
Le croisement s'est fait en 2005 alors que le prix continuait à monter tranquillement, et donc la GB s'est mise a payer de plus en plus cher son baril au lieu de faire des bénéfices avec : de plus en plus absurde économiquement.
La crise économique de 2008 dont tu parles qui a fait un gros zigzag dans les prix n'a eu aucun impact visible sur la production.
La remontée du baril qui est restée assez haut entre 2010 et 2014 n'a eu également aucun impact sur la production, la GB continuant à payer ses importations très chères au lieu d'en profiter pour s'en mettre plein les fouilles.
La consommation a légèrement baissé (mais moins que la production) en période de prix élevés, ce qui correspond donc à un pic de l'offre et pas un pic de la demande.
ah mais non je suis bête, il n'y a jamais de pic de l'offre, ça n'existe pas, suivant tous les consensus des économistes, ceux qui savent si bien calculer les dommages du RC


Donc : la production a commencé à baisser vers 2002 alors que le prix commençait à monter : c'est absurde économiquement, normalement des prix plus élevés stimulent l'offre.
Le croisement s'est fait en 2005 alors que le prix continuait à monter tranquillement, et donc la GB s'est mise a payer de plus en plus cher son baril au lieu de faire des bénéfices avec : de plus en plus absurde économiquement.
La crise économique de 2008 dont tu parles qui a fait un gros zigzag dans les prix n'a eu aucun impact visible sur la production.
La remontée du baril qui est restée assez haut entre 2010 et 2014 n'a eu également aucun impact sur la production, la GB continuant à payer ses importations très chères au lieu d'en profiter pour s'en mettre plein les fouilles.
La consommation a légèrement baissé (mais moins que la production) en période de prix élevés, ce qui correspond donc à un pic de l'offre et pas un pic de la demande.
ah mais non je suis bête, il n'y a jamais de pic de l'offre, ça n'existe pas, suivant tous les consensus des économistes, ceux qui savent si bien calculer les dommages du RC

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Re: PENURIES
non, zero fois, tu fais l'anguille comme à ton habitude pour ne pas répondre quand tu es coincé.
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Re: PENURIES
Bon, tu vois qu’on arrive à se mettre d’accord finalement.

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Re: PENURIES
mais oui bien sur, les anglais ont décidé de commencer à baisser leur production en 2002 en prévision de la crise de 2008 qui allait arriver 6 ans après et provoquer un creux de prix de quelques mois (mais qui n'est jamais retombé d'ailleurs EN DESSOUS des prix de 2002) , et en se privant de toutes les recettes qu'ils auraient pu engranger toutes les années où il était supérieur à 60 $. A vue de nez ça fait en moyenne un million de baril par jour perdu depuis 20 ans , donc 7 milliards de barils non exploités, autour de 400 milliards de $ de manque à gagner.
Mais bon c'est logique, les anglais, ils sont rationnels eux. C'est pas comme les chinois.
Merci Jeudi de nous avoir ouvert les yeux sur la logique économique de l'exploitation pétrolière !

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Re: PENURIES
Pas de quoi, ça fait plaisir.

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Re: PENURIES
je n'en doute pas. Pour une fois qu'on se met d'accord sur un vrai consensus bien solide
.

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Re: PENURIES
La logique economique du petrole de schiste elle se manifeste comment?
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
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Re: PENURIES
Je squatte le fil à Energy:
"""""""""" Fret maritime: les conteneurs s'arrachent à prix d'or
le : 02/06/2021 RFI
Avec 10 000 dollars pour un conteneur de 40 pieds entre l’Asie et l’Europe, le transport de matières premières est devenu 4 à 5 fois plus cher qu’il y a un an. Signe que le marché du fret maritime reste encore très désorganisé, plusieurs mois après la relance des économies américaines chinoises et européennes.
« Face aux prix délirants du moment, mieux vaut avoir des amis », résume un expert du fret maritime. Autrement dit ceux qui s’en sortent sont les importateurs et exportateurs qui ont réussi à établir une relation commerciale fiable et à toute épreuve avec des transitaires. Car la demande est telle que ces derniers vont parfois jusqu’à mettre à disposition leurs conteneurs aux plus offrants.
Selon l’index international de référence dans le secteur, les 10 000 dollars pour une boîte métallique de 40 pieds entre l’Asie et l’Europe ont été dépassés, mais il n’est pas rare que le prix aille déjà au-delà des 12 000 dollars en pratique.
Le prix d’achat d’un conteneur a triplé
Cette pénurie inédite est d’abord liée à la congestion des ports qui se poursuit. Les conteneurs sont encore déchargés et rechargés trop lentement aux États-Unis et ne sont donc pas remis en circulation en temps et en heure. Les temps de rotation s’allongent alors que la Chine piétine de l’autre côté pour expédier ses produits manufacturés.
Mais la pénurie est aussi liée au manque d’anticipation des armateurs. Ils ont été pris de court comme tout le monde par la rapidité de la reprise américaine. La mise au rebut de conteneurs n’a pas été compensée par de nouvelles commandes. Aujourd’hui ils ont beau relancer les chantiers, l’asymétrie entre l’offre de conteneur et la demande persiste.
Pour ne rien arranger entre-temps le prix du minerai de fer, et donc celui de l’acier nécessaire à la construction des navires et conteneurs, a flambé. Et ce en raison notamment du différend commercial entre la Chine et l’Australie. Pékin, gros constructeur de conteneurs a perdu son fournisseur traditionnel et doit acheter son minerai de fer plus loin et plus cher. Aujourd’hui le prix d’un conteneur en métal de 40 pieds qui coûtait entre 1 500 et 2 000 dollars avant la pandémie a triplé.
Des destinations sacrifiées au profit des routes les plus rentables
Résultat les routes maritimes Est-Ouest sont privilégiées aux routes Nord-Sud. Les boîtes métalliques circulent avant tout sur le commerce transpacifique, qui rapporte plus d’argent, suivi de celui entre l’Asie et l’Europe. L’Afrique et l’Amérique du Sud considérées comme des marchés secondaires sont desservies après les autres.
Les grands gagnants incontestables de cette surchauffe maritime sont les compagnies comme Maersk et CMA-CGM qui ont annoncé des bénéfices records en 2020 et plus encore en début d’année.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... -prix-d-or
"""""""""""""""""""""""""""""""""
"""""""""" Fret maritime: les conteneurs s'arrachent à prix d'or
le : 02/06/2021 RFI
Avec 10 000 dollars pour un conteneur de 40 pieds entre l’Asie et l’Europe, le transport de matières premières est devenu 4 à 5 fois plus cher qu’il y a un an. Signe que le marché du fret maritime reste encore très désorganisé, plusieurs mois après la relance des économies américaines chinoises et européennes.
« Face aux prix délirants du moment, mieux vaut avoir des amis », résume un expert du fret maritime. Autrement dit ceux qui s’en sortent sont les importateurs et exportateurs qui ont réussi à établir une relation commerciale fiable et à toute épreuve avec des transitaires. Car la demande est telle que ces derniers vont parfois jusqu’à mettre à disposition leurs conteneurs aux plus offrants.
Selon l’index international de référence dans le secteur, les 10 000 dollars pour une boîte métallique de 40 pieds entre l’Asie et l’Europe ont été dépassés, mais il n’est pas rare que le prix aille déjà au-delà des 12 000 dollars en pratique.
Le prix d’achat d’un conteneur a triplé
Cette pénurie inédite est d’abord liée à la congestion des ports qui se poursuit. Les conteneurs sont encore déchargés et rechargés trop lentement aux États-Unis et ne sont donc pas remis en circulation en temps et en heure. Les temps de rotation s’allongent alors que la Chine piétine de l’autre côté pour expédier ses produits manufacturés.
Mais la pénurie est aussi liée au manque d’anticipation des armateurs. Ils ont été pris de court comme tout le monde par la rapidité de la reprise américaine. La mise au rebut de conteneurs n’a pas été compensée par de nouvelles commandes. Aujourd’hui ils ont beau relancer les chantiers, l’asymétrie entre l’offre de conteneur et la demande persiste.
Pour ne rien arranger entre-temps le prix du minerai de fer, et donc celui de l’acier nécessaire à la construction des navires et conteneurs, a flambé. Et ce en raison notamment du différend commercial entre la Chine et l’Australie. Pékin, gros constructeur de conteneurs a perdu son fournisseur traditionnel et doit acheter son minerai de fer plus loin et plus cher. Aujourd’hui le prix d’un conteneur en métal de 40 pieds qui coûtait entre 1 500 et 2 000 dollars avant la pandémie a triplé.
Des destinations sacrifiées au profit des routes les plus rentables
Résultat les routes maritimes Est-Ouest sont privilégiées aux routes Nord-Sud. Les boîtes métalliques circulent avant tout sur le commerce transpacifique, qui rapporte plus d’argent, suivi de celui entre l’Asie et l’Europe. L’Afrique et l’Amérique du Sud considérées comme des marchés secondaires sont desservies après les autres.
Les grands gagnants incontestables de cette surchauffe maritime sont les compagnies comme Maersk et CMA-CGM qui ont annoncé des bénéfices records en 2020 et plus encore en début d’année.
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... -prix-d-or
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L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: PENURIES
La sècheresse au Brésil devient chronique. Leader ds pas mal de secteurs comme le maïs ou l' agrume, ça va tanguer sur les prix.
https://www.web-agri.fr/weather-market/ ... resilienne
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Re: PENURIES
un effet de la modification des "rivières volantes" par la déforestation ?
https://www.geo.fr/environnement/amazon ... tion-36532
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Re: PENURIES
Il s'est passé la même chose dans le Sahara, et je ne serais pas étonné que l'homme y soit en partie la cause !
Attention, la désertification peut aller très vite. Le Sahara serait passé de savane à désert en moins de 50 ans.
Dimanche, j'ai vu un autre phénomène similaire.
J'ai parcouru une crête parfois boisée, parfois non.
Là où elle n'était pas boisée, le terrain était sec (herbe et terre légèrement humide, pas de goutte).
Par contre là où elle était boisée, les arbre accrochaient les nuages, des gouttelettes se déposaient, et il pleuvait quand il y avait un coup de vent qui agitait les feuilles. Le sol était trempé, comme s'il pleuvait faiblement en continu.
Les arbres ont donc la capacité de récupérer de l'eau des nuages même quand les nuages ne comptent pas précipiter.
Attention, la désertification peut aller très vite. Le Sahara serait passé de savane à désert en moins de 50 ans.
Dimanche, j'ai vu un autre phénomène similaire.
J'ai parcouru une crête parfois boisée, parfois non.
Là où elle n'était pas boisée, le terrain était sec (herbe et terre légèrement humide, pas de goutte).
Par contre là où elle était boisée, les arbre accrochaient les nuages, des gouttelettes se déposaient, et il pleuvait quand il y avait un coup de vent qui agitait les feuilles. Le sol était trempé, comme s'il pleuvait faiblement en continu.
Les arbres ont donc la capacité de récupérer de l'eau des nuages même quand les nuages ne comptent pas précipiter.
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Re: PENURIES
Comment tu es sur que l'eau provient bien de l'atmosphére et pas du sol ou du stockage des plantes? Après tout s'il y a plus de plantes il y a un volume d'eau stocké supérieur.Glycogène a écrit : ↑08 juin 2021, 00:37Il s'est passé la même chose dans le Sahara, et je ne serais pas étonné que l'homme y soit en partie la cause !
Attention, la désertification peut aller très vite. Le Sahara serait passé de savane à désert en moins de 50 ans.
Dimanche, j'ai vu un autre phénomène similaire.
J'ai parcouru une crête parfois boisée, parfois non.
Là où elle n'était pas boisée, le terrain était sec (herbe et terre légèrement humide, pas de goutte).
Par contre là où elle était boisée, les arbre accrochaient les nuages, des gouttelettes se déposaient, et il pleuvait quand il y avait un coup de vent qui agitait les feuilles. Le sol était trempé, comme s'il pleuvait faiblement en continu.
Les arbres ont donc la capacité de récupérer de l'eau des nuages même quand les nuages ne comptent pas précipiter.
"Tu connaîtras la vérité et la vérité te rendra libre"
Saint Jean 8, 32
"Dans le spectacle la vérité est un moment du mensonge"
Debord
"Aucun compromis sur les principes, toutes les adaptations sur le terrain."
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