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L'agriculture s'est habituée à l' utilisation décomplexée de la ressource en eau pour des productions inhabituelles aux conditions naturelles locales .....Il y a qqs règlements limitant les excès, ..mais y a t il une "pression" règlementaire pour inverser progressivement cette tendance ? ...Jeuf a écrit : ↑25 janv. 2022, 09:59C'est vrai que l'exemple est mauvais. Que les gens qui skient ne peuvent plus skier, on s'en fiche. Ce qui est vraiment à craindre est la baisse des rendements agricoles, par manque d'eau. Et ça ne se produira pas chez nous en premier lieu.
Plus généralement, cette baisse de rendement est à craindre par épuisement de ressources et accumulation de pollutions (pas que le réchauffement). C'est le genre de problème que pas grand monde veut anticiper et dont une génération va devoir affronter.
La nivose du col de porte n'est pas représentative de l'enneigement à cette altitude dans les pentes skiables. La neige se conserve très bien à cet endroit. C'est bien pour connaitre l'enneigement des pistes de ski de fond du coin mais c'est tout.
j'avoue ne pas être allé voir en Chartreuse depuis décembre, mais je ne parlais pas spécifiquement de cette année.Glycogène a écrit : ↑25 janv. 2022, 15:27La nivose du col de porte n'est pas représentative de l'enneigement à cette altitude dans les pentes skiables. La neige se conserve très bien à cet endroit. C'est bien pour connaitre l'enneigement des pistes de ski de fond du coin mais c'est tout.
Par exemple, suite aux grosses pluie après Noël, il restait encore plus de 50 cm : https://rpcache-aa.meteofrance.com/inte ... /COLPO.gif
Sauf qu'en réalité dans le massif, toutes les pentes ont été rincées jusqu'à 1700m, et il ne restait plus grand chose au-dessus. Les pistes au pied de Chamechaude (plus utilisées depuis janvier 2018, quand un téléski a été tordu par une avalanche) ont été complètement déneigées, pourtant c'est entre 1250 et 1500m et à 500m de la nivose.
A Saint Pierre de Chartreuse, ils ont pu conserver qq cm grace au damage (qui facilite la résistance à la pluie visiblement), et grace au fait qu'ils n'ont pas pu ouvrir à Noël par manque de personnel, ce qui a fait une sous-couche. Mais ailleurs, les chutes début janvier sont tombées sur 0 sous-couche.
Sans compter que la "canicule" avant Noël (iso 0° à 3500m) avait fait fondre une bonne partie du manteau en forêt, car les conifères empêchent le refroidissement nocturne (c'est leur but en hiver), du coup ça fond non stop (même versant N), alors qu'en clairière ça ne bouge pas (ça se tasse normalement mais sans fondre).
Il y a 30 ans, il n'arrivait (presque ?) jamais qu'il pleuve beaucoup à Noël sous 2000-2500m.
Depuis 10 ans, ça arrive quasi tous les ans.
Les stations de ski de moyenne montagne ne vont pas disparaitre à cause d'un changement de régime de précipitation d'ici 10 ans.
C'est simplement que le régime actuel ne permet déjà pas leur maintien à long terme, et chaque année les gestionnaires espèrent que ce sera mieux l'année suivante, mais c'est pareil ou pire. Elles sont déjà condamnées, et survivent par l'endettement ou des subventions. Mais une grande partie disparaitra d'ici 10 ans, au moins dans leur format actuel.
Les chiffres ici semblent plus intéressants:
Par ailleurs, les stations les plus vulnérables au changement climatique, telle Saint-Pierre-de-Chartreuse, doivent envisager une reconversion plus complète de leur offre touristique.
(par curiosité, c’est quoi le problème avec netflix?)
Si réchauffement il y a, ce n'est pas à un manque d'eau que l'on sera confronté mais à une augmentation des précipitationskercoz a écrit : ↑25 janv. 2022, 10:08L'agriculture s'est habituée à l' utilisation décomplexée de la ressource en eau pour des productions inhabituelles aux conditions naturelles locales .....Il y a qqs règlements limitant les excès, ..mais y a t il une "pression" règlementaire pour inverser progressivement cette tendance ? ...Jeuf a écrit : ↑25 janv. 2022, 09:59C'est vrai que l'exemple est mauvais. Que les gens qui skient ne peuvent plus skier, on s'en fiche. Ce qui est vraiment à craindre est la baisse des rendements agricoles, par manque d'eau. Et ça ne se produira pas chez nous en premier lieu.
Plus généralement, cette baisse de rendement est à craindre par épuisement de ressources et accumulation de pollutions (pas que le réchauffement). C'est le genre de problème que pas grand monde veut anticiper et dont une génération va devoir affronter.
L'eau va retomber, mais pas forcément où il y en a besoin.mobar a écrit : ↑26 janv. 2022, 10:34
Si réchauffement il y a, ce n'est pas à un manque d'eau que l'on sera confronté mais à une augmentation des précipitations
Plus de chaleur = plus d'évaporation et plus d'évaporation = plus de précipitations
Plus de chaleur = plus d'évaporation = Plus de couverture nuageuse = Moins de chaleur qui arrive au sol ... la régulation de la température autour d'une valeur moyenne est inscrite dans le cycle de l'eau et essentiellement dans l'énergie délivrée par le soleil
La valeur moyenne de la température terrestre est fonction le l'insolation, des paramètres de Milankovitch, de l'albédo de la surface, du rapport terres/océans, de la couverture végétale, de l'humidité relative ... dont la plupart sont inter dépendant et liés