Message
par GillesH38 » 25 janv. 2022, 07:05
Au moment des premières vagues, on cherchait à faire baisser le nombre de cas de façon très importante - sans aller jusqu'au bout de la logique d'éradication puisqu'on relâchait les mesures quand le taux de circulation était bas, mais pas nul. Du coup on a eu une série de yoyos. En fait ça ne découlait pas d'une stratégie raisonnée où on aurait théorisé le bon taux de circulation, c'était juste un mélange de deux impératifs contradictoires, la nécessité de protéger les systèmes de soins, en limitant la surmortalité, et la nécessité d'immuniser la population générale en laissant le virus circuler. Les vaccins ne sont pas assez efficaces pour protéger contre le rebond de l'épidémie. Les pays ayant visé le zéro covid sont revenus sur leur politique, s'étant rendu compte qu'ils ne pourraient pas la suivre ad vitam aeternam, à l'exception notable de la Chine qui s'est enferré dans sa posture et ne sait plus comment en sortir. Avec omicron, on s'est résigné à laisser le virus se propager avec des mesurettes qui ont plus un effet politique de dire "on fait quand même quelque chose" que pour avoir un effet réel sur les contaminations. Du coup on est proche de la stratégie que j'avais décrite (qui est la seul réellement rationnelle), laisser le virus circuler à un taux maximal permis par les systèmes de soins. Les vaccins ont eu quand même eu le grand avantage de baisser notablement la dangerosité du virus et d'amener ce taux maximal à une valeur bien plus élevée qu'avant, ce qui permet de rendre acceptable la circulation "naturelle" en mettant certes le système de soin sous tension perpétuelle, mais sans débordement complet. Mais il reste quand meme une fraction de décès inévitable, ceux pour qui les vaccins ne suffisent pas, et une fraction plus importante chez les covidiots qui refusent de se faire vacciner bien qu'à risque. Tant pis pour eux ...
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas", mais aussi des juifs et d'Israël.