
https://selectra.info/energie/guides/co ... gaz-terega
Modérateurs : Rod, Modérateurs
Pour la France c'est facile, le gaz de Russie représente moins de 20% de la consommation.
à mon avis : on est solidaires entre européens. donc, on ne prend pas en compte nos 20% mais 40-50% du niveau européen. Si nécessaire, on envoie du gaz aux voisins en faisant marcher le gazoduc dans le sens inverse de ce qu'il a l'habitude de faire, il me semble que c'est arrivé pour l'Ukraine il y a quelques années lors d'une crise.phyvette a écrit : ↑04 mars 2022, 12:29Pour la France c'est facile, le gaz de Russie représente moins de 20% de la consommation.
En baissant de 1°C le chauffage résidentiel, on baisse la facture Russe entre 1/3 et 1/4 de volume.
Pour le reste il est envisagé par Engie d'importer un poil plus de Norvège et d'Algérie.
On va aussi recevoir un peu plus de gaz de schistes Américain.
Dans les prochains mois il va se raccorder combien de méthaniseur industriels, un certain nombre.
Et il reste tout l'été pour que des installateurs posent des PàC et chauffage bois.
Voilà comment effacer le gaz Russe de notre bilan, sans grosse dépense, et sans douleur avant l'hiver prochain.
Bon pour les Allemands, ce n'est pas la même.
Comme je l'ai déjà proposé il y a une semaine, il y a fort à parier qu'on va aider les Allemands via des importations de LNG accrues à Fos, Montoir et Dunkerque.
https://labs.letemps.ch/chat/custom/gue ... ukraine-c/15:02 : Le Conseil fédéral a pris des mesures pour l'hiver prochain, car le pays ne dispose pas de grandes installations de stockage de gaz. Elle est tributaire d’importations permanentes et, de ce fait, du marché international du gaz. La Suisse ne fait pas non plus partie des accords de solidarité au sein de l'UE pour la livraison réciproque de gaz en cas d'urgence.
Le Conseil fédéral a par conséquent créé les conditions pour que l’industrie gazière suisse puisse obtenir rapidement des capacités de stockage supplémentaires à l’étranger, ainsi que du gaz, du gaz naturel liquéfié (GNL) et des capacités de terminaux pour le GNL.
https://www.connaissancedesenergies.org ... gie-220306Russie: l'approvisionnement en gaz pourrait poser problème à l'été, prévient Engie
AFPparue le 06 mars 2022
Si l'Europe venait à ne plus recevoir de gaz russe, les premières difficultés apparaîtraient avec le remplissage des cuves pour l'hiver prochain, a prévenu dimanche la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor dans une interview aux Echos.
"Le vrai problème, ce serait le remplissage des stockages au printemps et à l'été, en préparation de l'hiver 2022-2023", a souligné la DG du groupe français. "Il serait très difficile de trouver les volumes nécessaires et ce serait très dur en cas de conflit long en Ukraine".
"En réalité, nous entrerions alors dans un nouveau monde pour l'énergie, sous l'effet d'un choc physique et d'un choc de prix sans précédent qui transformerait sans doute durablement le paysage énergétique", analyse Mme MacGregor.
"Pour l'hiver qui se termine, il n'y aurait pas de problème d'approvisionnement, d'autant plus qu'il est plutôt clément. Même en étant totalement privés du gaz russe, nous pourrions faire face grâce aux fournisseurs d'autres pays, par gazoduc ou par navire méthanier pour le GNL", a souligné la DG d'Engie.
La crainte de perturbations des exportations en provenance de Russie, qui fournit 40% des importations de gaz européen, ont fait flamber son cours en Europe à un nouveau record historique vendredi.
La gaz russe représente 20% des approvisionnements d'Engie. Le groupe négocie des volumes additionnels avec la Norvège, les Pays-Bas, l'Algérie et les Etats-Unis "mais il faut être lucide", a souligné Mme McGregor: "les leviers qui sont à notre main sont d'une portée limitée. Ils ne seront pas suffisants pour remplacer tout le gaz qui vient de Russie aujourd'hui".
En cas de coupure, "il n'est pas inimaginable que les pouvoirs publics mettent en place des mesures de limitation de la demande", a souligné la DG d'Engie. Les industriels comme les citoyens pourraient également baisser leur consommation, notamment le chauffage.
Il faudrait aussi "plafonner les prix de gros du gaz en Europe, qui aurait le mérite par ricochet de limiter les prix de l'électricité", et accélérer dans les énergies renouvelables, que ce soient les éoliennes ou le biométhane, selon Mme MacGregor.
https://www.bfmtv.com/economie/entrepri ... 20214.htmlLe cours européen de référence du gaz naturel, le TTF néerlandais, s'est envolé ce mercredi à 194,715 euros le mégawattheure (MWh), un sommet historique.
https://www.7sur7.be/economie/le-gaz-eu ... ~a0b5a963/Le gaz européen s'enflamme à 345 euros le MWh: un record historique
pour situer, Fos Tonkin c'est 7 milliards de m3 annuel max et Montoir de Bretagne c'est 10 milliards de m3 annuel max (page 20 du pdf)Le projet de terminal méthanier soumis au présent débat public vise à doter le site d’Antifer, aujourd’hui
port de réception de pétrole brut, d’une nouvelle infrastructure, un terminal méthanier d’une capacité
de 9 milliards de m3 (annuel)
. En pratique, il s’agit de construire, au sein de l’emprise du Port Autonome du Havre,
des installations de réception, stockage et regazéifi cation de gaz naturel liquéfi é (GNL). La société Gaz de
Normandie est le maître d’ouvrage de ce projet.
La société Gaz de Normandie a été créée par les deux sociétés sélectionnées par le Port Autonome du
Havre au terme d’un processus d’appel à projet qui a abouti en novembre 2006 à l’association de POWEO,
opérateur indépendant de gaz et d’électricité en France, et de la Compagnie Industrielle Maritime (CIM),
concessionnaire exploitant de terminaux pétroliers au Havre et à Antifer.
Deux autres partenaires, tous les deux acteurs majeurs du secteur énergétique en Europe, les groupes
E.ON Ruhrgas et Verbund dont les sièges sont respectivement en Allemagne et en Autriche, les ont rejoints
récemment. La répartition du capital au sein de Gaz de Normandie est aujourd’hui la suivante : POWEO :
34%, E.ON Ruhrgas : 24,5%, Verbund : 24,5% et CIM : 17%. Ces partenaires ont en commun d’être des acteurs
industriels pour lesquels l’investissement dans ce projet d’infrastructure représente un engagement
de long terme à travers des réservations de capacité de regazéifi cation, et un élément clef de leur
développement stratégique par l’ouverture qu’il permet à des nouvelles sources d’approvisionnement.
La capacité qui serait nécessaire pour
les réservoirs tampon n’a pas encore
été déterminée précisément à ce stade
des études, mais les premières estimations conduisent à prévoir deux ou
trois réservoirs d’une capacité unitaire
comprise entre 150 000 et 200 000 m3
.
Si le terminal était initialement réalisé
avec seulement deux réservoirs, un
emplacement serait prévu pour la
construction ultérieure éventuelle du
troisième réservoir.
Le système de regazéification serait
conçu pour permettre l’émission vers
le réseau de transport de 9 milliards de
mètres-cubes de gaz naturel par an. Un
emplacement serait réservé à toutes
fins utiles pour qu’une extension future
de la capacité de regazéifi cation puisse
être envisagée. Cette extension nécessiterait l’ajout de quelques échangeurs,
sans pour cela modifier l’emprise du
terminal ni les zones de sécurité.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ron-220325Gaz russe: payer en roubles n'est "pas possible" ni "contractuel", selon Macron
AFPparue le 25 mars 2022
Emmanuel Macron a jugé vendredi que l'exigence du président russe Vladimir Poutine de faire payer en roubles, et non plus en dollars ou en euros, les livraisons de gaz à l'Union européenne, n'était ni "possible", ni "contractuelle".
Cette demande "n'est pas conforme à ce qui a été signé, je ne vois pas pourquoi nous l'appliquerions", a déclaré le président français, interrogé à l'issue du sommet européen à Bruxelles, sur cette annonce faite mercredi par Moscou.
Sur cette question, "on continue le travail d'analyse", a-t-il précisé. Mais "tous les textes signés sont clairs: c'est interdit. Donc les acteurs européens qui achètent du gaz et qui sont sur le sol européen doivent le faire en euros".
"Ce n'est donc pas possible aujourd'hui de faire ce qui est demandé, et ce n'est pas contractuel", a insisté Emmanuel Macron.
Il a estimé que Moscou cherchait, avec cette exigence, "un mécanisme de contournement" des sanctions économiques et financières décidées par les Européens à la suite de l'invasion de l'Ukraine.
Très concernée, l'Allemagne avait dénoncé mercredi une "rupture de contrat" de la part de Vladimir Poutine, qui a donné une semaine aux autorités russes pour élaborer le nouveau système en roubles.
L'Allemagne est particulièrement dépendante du gaz russe, qui représente quelque 55% de ses importations.
Et malgré l'invasion de l'Ukraine, le gaz russe continue d'affluer vers l'UE, qui refuse d'imposer un embargo, comme aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Les pays européens se sont néanmoins engagés à réduire rapidement leur dépendance.
"Nous sommes un très gros acheteur pour le gaz russe et ce qui est vécu comme une vulnérabilité pour nous l'est aussi pour la Russie, qui ne peut pas du jour au lendemain, changer la structure de ses pipelines", a fait remarquer le chef de l'Etat français.