https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... rs-du-sojaArgentine: sécheresse et envolée du cours du soja
Publié le : 24/02/2022 RFI
Le cours du soja s’envole à la bourse de Chicago… Il a dépassé mardi 22 février la barre symbolique des 600 dollars la tonne. Portée par l’augmentation du prix des matières premières provoquée par la crise ukrainienne, cette hausse est également alimentée par l’incertitude liée à la sécheresse en Amérique du Sud. En Argentine, les producteurs craignent une récolte historiquement basse.
Le quart nord-est de l’Argentine traverse depuis de longs mois une période de sécheresse intense qui inquiète les agriculteurs, et notamment les producteurs de soja. Córdoba, Santa Fe, Entre Rios : dans ces provinces qui constituent le cœur productif du soja argentin, le manque de pluie a en plus été aggravé par les fortes chaleurs du mois de janvier, quand les températures ont frisé les 45 degrés.
Selon un rapport du ministère de l’Agriculture, plus d’1,2 million d’hectares de culture de soja ont déjà subi des dommages sévères et la situation pourrait encore s’aggraver. Malgré quelques pluies ce week-end, les espoirs de précipitations significatives à court terme sont maigres, notamment à cause de la persistance de la Niña. La Niña, c’est ce phénomène climatique de refroidissement des eaux dans l’est du Pacifique qui réduit considérablement la probabilité de précipitations sur les plaines argentines.
La bourse de commerce de Rosario table pour l’instant sur une récolte de 40,5 millions de tonnes, soit 10% de moins que l’an passé, mais tire la sonnette d’alarme et agite le « spectre du désastre productif de 2018 », quand la production argentine de soja était passée sous la barre des 38 millions de tonnes. En l’absence de précipitations importantes dans les prochaines semaines, prévient l’institution, ce scénario pourrait bien se répéter.
L’incertitude liée à cette sécheresse, qui touche aussi le Brésil, alimente l’envolée du cours du soja, dans le contexte d’augmentation du prix des matières premières provoquée par la crise ukrainienne. Les deux géants sud-américains concentrent le tiers des exportations mondiales, et mardi, la tonne de graines de soja a dépassé la barre symbolique des 600 dollars à la bourse de Chicago, près de 200 dollars de plus que sa valeur moyenne sur les dix dernières années.
Economie agricole dans le monde
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Re: Economie agricole dans le monde
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... en-ukraineLa filière tournesol secouée par l’intervention russe en Ukraine
le : 01/03/2022 Marie-Pierre Olphan RFI
L’Ukraine et la Russie génèrent 80% des exportations d’huile de tournesol dans le monde. C’est donc toute la filière qui va être secouée par la guerre.
La Russie et l’Ukraine ont une position dominante dans la filière tournesol. L’Ukraine à elle seule assure la moitié des exportations mondiales d’huile. Elle exporte aussi des tourteaux destinés à l’alimentation animale ainsi que des graines.
En Ukraine, 70% des exportations de céréales et grains se fait par train vers les ports de la mer noire – Odessa Chornomorsk, Yuzhny, Mykolaïv –, l’arrêt du trafic maritime veut donc aussi dire l’arrêt de l'essentiel du commerce de matière première agricole.
C’est donc l’inquiétude chez les trois gros acheteurs d’huile de tournesol ukrainienne : l’Inde, la Chine et l’Union européenne. En France le sujet préoccupe : on s’inquiète en particulier de la disponibilité et du coût des tourteaux de tournesol à haute teneur en protéine importé d’Ukraine.
Difficultés d'approvisionnement inévitables
Les cours reflètent cette inquiétude, ils sont à la hausse pour toutes les huiles, tournesol, soja et palme également. La hausse des cours est aussi tangible sur les tourteaux de soja et colza. Car si le tourteau ukrainien vient à manquer, il va falloir trouver une alternative pour nourrir le bétail.
Mais l’équation s’annonce compliquée explique Marc Zribi, chef de l’Unité grains et sucre de FranceAgriMer. Notamment parce que ce ne sera pas si simple de déplacer la demande sur du tourteau de colza : la campagne 2021/2022 a été marquée par une sécheresse extrême en Amérique du Nord et au Canada le gros producteur mondial de colza.
Les difficultés d’approvisionnement s’annoncent inévitables
À moins que certains acheteurs ne décident de reporter leurs commandes...
Au-delà du tournesol, l’arrêt des exportations de blé pourrait mettre en difficulté des pays comme la Tunisie ou le Liban, qui dépendent très largement des exportations ukrainiennes et disposent de stocks très bas contrairement à des pays comme l’Algérie et l’Égypte, gros importateurs aussi mais qui ont une politique de stockage plus élaborée.
En revanche, le maïs ukrainien utilisé pour l’élevage va manquer en Europe. En particulier en Italie et en Espagne où les stocks sont au plus bas.
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Re: Economie agricole dans le monde
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... -la-bananeGuerre en Ukraine: menace sur le prix de la banane
Publié le : 04/03/2022 Par : Marie-Pierre Olphan
L’Ukraine et la Russie consomment chaque semaine 2 millions de cartons de bananes. Si la guerre dure, ces cartons vont devoir être déroutés sur l’ouest de l’Europe et risquent de faire chuter les prix.
Le marché ne fait que frémir pour l’instant, mais « le scénario du pire à est venir » pour Denis Loeillet, chercheur en économie, spécialiste du marché de la banane au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).
En cause : le surplus de bananes qui pointe à l’horizon sur le marché européen. Ensemble, l’Ukraine et Russie consomment chaque semaine environ deux millions de cartons, pour la plupart expédiés d’Amérique latine. Il y a donc en ce moment plusieurs cargaisons de bananes flottantes sur la route, direction l’Europe de l’Est, Saint-Pétersbourg et jusqu’à la semaine dernière, Odessa.
Premières cargaisons déroutées
Suite à la fermeture des ports ukrainiens, des navires ont été réorientés vers Constantza en Roumanie et Istanbul en Turquie. Mais les prochaines cargaisons à destination de la Russie pourraient aussi être déroutées suite à un défaut de paiement ou pour cause d’assurances maritimes devenues trop chères. Et si elles ne trouvent pas de nouveaux débouchés, ces bananes non consommées à l’Est vont peser directement sur le marché ouest-européen.
L’offre est en effet liée au marché. Les bananiers ne peuvent pas s’adapter à une baisse soudaine de la demande, et vont donc continuer à produire. Au rythme de deux millions de cartons par semaine, d’ici un mois, il y aura inévitablement du surplus difficile à écouler. Une partie sera peut-être détruite sur place, l’autre sera inévitablement bradée.
Les producteurs européens de banane inquiets
Pris de panique, des opérateurs roumains ont commencé à baisser leur prix à l’achat, en fin de semaine dernière, avant de se raviser. Pour l’instant les cours se maintiennent, mais « le marché bananier ne devrait pas résister longtemps », prédit l’expert du Cirad.
Notamment parce que le marché de la banane est un marché très réactif. Quelques centaines de milliers de tonnes d’excédents suffisent à faire chuter un marché européen évalué à six millions et demi de tonnes.
La situation préoccupe particulièrement les producteurs européens de bananes (APEB) – Martinique, Guadeloupe, Canaries et Madère – qui craignent que cette baisse annoncée des prix vienne fragiliser un peu plus leur filière.
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Re: Economie agricole dans le monde
energy_isere a écrit : ↑04 mars 2022, 20:07J'en connais qui sont tentés ......Guerre en Ukraine: menace sur le prix de la banane
Publié le : 04/03/2022 Par : Marie-Pierre Olphan
L’Ukraine et la Russie consomment chaque semaine 2 millions de cartons de bananes. Si la guerre dure, ces cartons vont devoir être déroutés sur l’ouest de l’Europe et risquent de faire chuter les prix.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: Economie agricole dans le monde
https://www.agenceecofin.com/marches/07 ... ernier-faoRecord historique pour les prix alimentaires mondiaux en février dernier (FAO)
Agence Ecofin 7 mars 2022
Depuis 2020, les principales denrées alimentaires de base connaissent une flambée des prix sur le plan mondial. Cette tendance fait peser des risques sur la sécurité alimentaire particulièrement pour les pays les plus vulnérables.
Les prix alimentaires mondiaux n’ont jamais été aussi hauts. En février dernier, l’indice FAO qui suit l’évolution des cours des principales denrées de base s’est établi à 140,7 points, soit une progression de 20,7 % par rapport à l’année dernière et un niveau jamais atteint depuis 2004.
Ce nouveau record qui vient par ailleurs balayer le précédent pic mensuel affiché en janvier dernier est le résultat de la dynamique enregistrée au niveau des huiles végétales, des céréales et des produits laitiers.
Ainsi, en février dernier, l’indice des prix des huiles a franchi un palier en se chiffrant à 201,7 points avec la faiblesse des volumes à l’export de l’huile de palme, la perturbation du commerce de l’huile de tournesol suite au conflit entre la Russie et l’Ukraine et la baisse de la récolte de soja anticipée en Amérique latine.
Du côté des céréales, les prix ont augmenté de 15 % d’une année sur l’autre du fait de l’appréciation des cours du maïs et du blé sous l’effet respectivement des mauvaises conditions météorologiques en Amérique du Sud et de la rupture de l’approvisionnement depuis les ports de la région de la mer Noire.
Pour leur part, les produits laitiers ont connu une hausse de 6,4 % de leur indice par rapport à janvier en raison de la baisse des volumes laitiers disponibles en Europe occidentale et en Océanie.
Selon les analystes, la flambée des prix devrait encore se poursuivre durant le mois de mars avec la hausse des prix de l’énergie et des engrais. Les cours des céréales et des huiles végétales devraient aussi s’inscrire à la hausse avec la poursuite de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Il faut noter que la hausse des prix reste problématique dans un contexte déjà préoccupant où environ 768 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde.
Elle intervient aussi alors qu’une grande partie de la population ne s’est pas encore remise des effets de la pandémie de coronavirus qui a engendré des pertes de revenus et une réduction des transferts d’argent.
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Re: Economie agricole dans le monde
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... a03fed8002Ukraine: le Brésil va exporter plus de maïs, mais craint de manquer d'engrais russes
AFP•14/03/2022
Aubaine pour ses exportations de maïs ou inquiétude pour ses importations massives d'engrais, le Brésil, producteur agricole de premier plan, attend avec préoccupation que se précise l'impact de la guerre de la Russie contre l'Ukraine, pour l'instant très imprévisible.
Depuis le début des attaques sur l'Ukraine par la Russie fin février, le doute plane sur la capacité des deux pays, respectivement quatrième et cinquième exportateurs mondiaux de maïs lors de la saison 2019-2020, d’après les chiffres du département américain de l'agriculture (USDA), à assurer les livraisons de la céréale, dont les cours ont fortement grimpé.
Cela pourrait représenter à court terme une aubaine pour les producteurs du Brésil, troisième exportateur mondial de maïs.
Après avoir connu une forte baisse l'an dernier en raison des conditions climatiques, la récolte brésilienne 2021/2022 de maïs pourrait augmenter de 29% par rapport à la précédente, a annoncé jeudi dernier la Compagnie nationale d'approvisionnement (Conab) dans son rapport mensuel.
"Le prix du maïs a atteint un des niveaux les plus élevés jamais observés et il est attractif pour le producteur brésilien, un facteur qui contribue à la progression de la surface de plantation" pour le maïs de seconde récolte, la plus importante de la saison, explique à l’AFP João Pedro Lopes, de la firme d’analyse des marchés des matières premières StoneX.
Concernant les ventes à l'étranger, "l'augmentation de la production brésilienne, alignée à une demande mondiale en hausse et un taux de change favorable, devrait permettre une augmentation de 67% des exportations" de maïs brésilien en 2022, souligne l'organisme gouvernemental.
La première économie d'Amérique latine pourrait grimper à la deuxième place des exportateurs en 2021-2022 si sa bonne récolte se confirme, selon les estimations de l'USDA.
- L'approvisionnement en engrais -
Les effets du conflit se font d'ailleurs déjà sentir sur les exportations brésiliennes: "La demande étrangère pour un envoi immédiat de maïs brésilien s'est manifestée soudainement, ce qui n'est pas normal pour le premier semestre (lors duquel le Brésil n'exporte pas, ndlr) et la demande s'est aussi accélérée pour le second semestre", relève Paulo Roberto Molinari, analyste chez Safras e Mercado.
Cesario Ramalho, président institutionnel de l’Association brésilienne des producteurs de maïs (Abramilho), appelle à la prudence pour la suite: "Nous n’avons pas de garantie sur la question du transport maritime des marchandises", gravement perturbé par la guerre, "ni sur celle de l'approvisionnement en engrais", explique-t-il à l’AFP.
Le Brésil importe environ 80% des engrais qu’il utilise et 20% d’entre eux proviennent de la Russie, son premier fournisseur, dont les capacités à exporter sont affectées par les sanctions économique occidentales, tout comme son voisin le Bélarus, autre grand fournisseur d’engrais, lui aussi durement sanctionné.
La semaine dernière, la ministre brésilienne de l’Agriculture Tereza Cristina a affirmé que le Brésil disposait de stocks suffisants jusqu'au mois d'octobre - tout en indiquant que le pays négociait déjà avec d'autres importants exportateurs d'engrais.
- Activités minières en terres indigènes -
Dans son Plan national sur les engrais pour 2050, qui vient d'être lancé et auquel l'AFP a eu accès, le gouvernement brésilien entend aussi stimuler la production domestique de ces produits et investir dans la "découverte de nouveaux gisements" de minéraux dans le pays, et dans leur exploitation.
Le sujet a également été évoqué lundi dernier par le président brésilien Jair Bolsonaro, pour qui le conflit entre la Russie et l'Ukraine représente "une opportunité" pour faire approuver un projet de loi polémique autorisant l'activité minière sur les terres indigènes en Amazonie notamment, actuellement en discussion au Congrès.
En forte hausse, le coût des engrais préoccupe le secteur agricole: en février, le prix de la tonne d'engrais importée par le Brésil avait déjà bondi de 129% par rapport à février 2021.
Gros demandeurs de rations animales à base de maïs ainsi que de soja, dont les prix ont aussi augmenté, les élevages de poulets et de porcs, viandes pour lesquelles le Brésil était respectivement premier et quatrième fournisseur mondial en 2020, voient également leurs coûts de production s'accroître.
"Ceci peut avoir un impact sur la quantité produite, en raison de marges plus faibles", souligne Fernando Ferreira, du cabinet d'investissements XP Investimentos.
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Re: Economie agricole dans le monde
C'est assez curieux....le maïs a besoin d' un max de flotte et le Brésil a pourri plusieurs récolte d' agrume du fait de sécheresse répétées .
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Re: Economie agricole dans le monde
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Re: Economie agricole dans le monde
La sècheresse sévit au Brésil depuis plusieurs années. C'est le principal producteur d'oranges. En 2021, le prix du kg a quasi doublé alors que la production au magreb , exeptionnelle partait à la décharge du fait que ces pays sont mal équipé pour le transport vers l' europe ou la transformation en jus.
https://www.agrimaroc.ma/approvisionnem ... echeresse/
Selon le site Bloombergquint, la sécheresse est si grave que les agriculteurs brésiliens craignent de manquer des réserves d’eau qui aident à maintenir les cultures en vie au cours des prochains mois, ce qui amènera la saison sèche.
La perspective du flétrissement des orangers arrive à un moment où les cultures agricoles atteignent des sommets sur plusieurs années, ce qui a attisé les craintes d’inflation alimentaire. La hausse des prix des denrées alimentaires peut exacerber la faim, un problème mondial que la pandémie Covid-19 a rendu plus aigu.
Si même les zones irriguées ne peuvent pas obtenir suffisamment d’eau, la production d’oranges du Brésil pourrait baisser pour une deuxième année consécutive. La récolte d’oranges actuelle du Brésil a diminué de 31% par rapport à la campagne précédente, la plus forte baisse en 33 ans, sachant qu’environ 30% des cultures d’oranges du Brésil sont irriguées.
https://www.agrimaroc.ma/approvisionnem ... echeresse/
Selon le site Bloombergquint, la sécheresse est si grave que les agriculteurs brésiliens craignent de manquer des réserves d’eau qui aident à maintenir les cultures en vie au cours des prochains mois, ce qui amènera la saison sèche.
La perspective du flétrissement des orangers arrive à un moment où les cultures agricoles atteignent des sommets sur plusieurs années, ce qui a attisé les craintes d’inflation alimentaire. La hausse des prix des denrées alimentaires peut exacerber la faim, un problème mondial que la pandémie Covid-19 a rendu plus aigu.
Si même les zones irriguées ne peuvent pas obtenir suffisamment d’eau, la production d’oranges du Brésil pourrait baisser pour une deuxième année consécutive. La récolte d’oranges actuelle du Brésil a diminué de 31% par rapport à la campagne précédente, la plus forte baisse en 33 ans, sachant qu’environ 30% des cultures d’oranges du Brésil sont irriguées.
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Re: Economie agricole dans le monde
De toute façon, il va bien falloir fertiliser les sols. Donc vous pouvez déjà diminuer la surface maraîchère de 50% pour faire place à un élevage pour viande et fumier.
L'agriculture bio ne se passera pas d'élevage...
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Re: Economie agricole dans le monde
Il y a Assez de terrains qui ne sont valorisables que par l'élevage : pentes, sol pauvre ou salé, petites surfaces dures à cultiver, jachères etc ...
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: Economie agricole dans le monde
3mn de vidéo : https://www.boursorama.com/videos/actua ... b673739095"La guerre en Ukraine fera surement plus de morts par la famine dans les pays du sud que par les bombes en Europe"
FRANCE 24•18/03/2022
La guerre en Ukraine cause de problèmes d'approvisionnement de nombreux pays à travers le monde, notamment en Afrique. Les experts craignent que le conflit cause des famines dans des pays déjà très vulnérables, comme l'explique Bruno Parmentier, spécialiste des questions d'agriculture et de développement durable. Il pointe aussi du doigt les problématiques de hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie, particulièrement du pétrole.
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Re: Economie agricole dans le monde
https://www.terre-net.fr/marche-agricol ... 06906.htmlLe colza dépasse les 1 000 €/t
mer. 23 mars 2022 Terre-net Média
Les prix du colza dépassent le seuil historique des 1 000 €/t dans un marché mondial extrêmement tendu face à la guerre en Ukraine.
...............
Le ministère de l’agriculture ukrainien a notamment annoncé une chute de moitié des surfaces de printemps, à 7 Mha, contre 15 Mha annoncées avant l’invasion russe !
.................
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Re: Economie agricole dans le monde
L'Ukraine va semer du blé dans tous les endroits calmes, au 25 Mars, quelque 150 000 hectares ont été ensemencés dans le pays, a rapporté vendredi le site Internet du ministère de l'agriculture UK
C'est 1,5 fois plus élevés que l'an dernier, au 25 mars 2021, ou 106 000 hectares de terres ont été semés en Ukraine dans le cadre de la campagne de semis de printemps.
https://en.interfax.com.ua/news/economic/817817.html
C'est 1,5 fois plus élevés que l'an dernier, au 25 mars 2021, ou 106 000 hectares de terres ont été semés en Ukraine dans le cadre de la campagne de semis de printemps.
https://en.interfax.com.ua/news/economic/817817.html

пошел на хуй пу́тин

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Re: Economie agricole dans le monde
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... rs-le-hautSècheresse au sud des États-Unis, le prix du coton propulsé vers le haut
Publié le : 29/03/2022 RFI par Altin Lazaj
Le prix du coton s’envole, il dépasse actuellement les 1,30 dollars la livre, c’est son plus haut niveau depuis plus de 10 ans. La sécheresse qui frappe certaines régions productrices aux États-Unis fait craindre une baisse de la prochaine récolte et propulse les prix vers le haut.
Les États-Unis sont le premier exportateur et le troisième producteur de coton au monde après l’Inde et la Chine. Les perspectives d’une baisse de la production américaine en raison de la sécheresse ne font qu’accentuer la pression sur un marché déjà très tendu depuis plusieurs mois en raison d’une offre faible et d’une demande forte pour les textiles en coton.
Le nord-ouest du Texas, État qui assure 40 % de la production américaine, souffre depuis le début de l’année d’un manque de pluies exceptionnel alors que le coton est très consommateur d’eau. Cela tombe mal, car cette culture est plantée dans le sud des États-Unis entre mars et juin selon les régions.
L'industrie textile impactée
Un autre facteur contribue à la hausse des cours qui est lié cette fois au conflit en Ukraine : l’envolée des prix des pesticides dérivés du pétrole, très utilisée dans la culture du coton. À cela s’ajoutent deux phénomènes qui contribuent à la pénurie. Les acheteurs de textiles qui font des stocks pour se prémunir de l’inflation, ou encore les investisseurs qui font des achats spéculatifs. Le fret est également un véritable problème. Les prix du transport ont beaucoup augmenté et les difficultés à trouver des conteneurs ou des bateaux perturbent les échanges.
Cela crée une impression de manque sur le marché qui n’est pas réaliste, selon les experts. Conséquence pour l’industrie textile, une pénurie et une hausse des coûts ; la majorité de la production mondiale est en effet utilisée pour la fabrication des produits d’habillement. Ce qui va dans un second temps avoir une répercussion sur les prix des vêtements.