Silenius a écrit : ↑16 nov. 2022, 03:14
Mais ils ont tous la famille au village et preferent vivre en ville, rien ne les empeche de retourner au village.
En ville il y a l'electricite (entre deux coupures tournantes), l'eau pas loin, ecole et dispensaire a proximite et possibilite de business.
il te faudrait lire ce livre. L'auteur s'est occupé d'aider à "corriger"la pauvreté en dirigeant des instances mondiales dédiées ...et finit par reconnaitre son erreur et prendre le contrepied de son travail:
https://www.actes-sud.fr/catalogue/scie ... es-pauvres
""""Dans son précédent ouvrage, Quand la misère chasse la pauvreté, Majid Rahnema entendait montrer que l’économie moderne, en éradiquant la pauvreté conviviale – un mode de vie millénaire –, a eu une part prépondérante dans la multiplication de nouvelles formes de misère.
Dans cet essai, Majid Rahnema et Jean Robert, tous les deux proches d’Ivan Illich, s’emploient, tantôt à travers un échange de dialogues, tantôt par une réflexion commune, à dresser un état des lieux et à rechercher les causes profondes des malaises qui rongent toutes les sociétés de marché. Pour eux, si la pauvreté continue d’être codifiée en termes d’aide ou de calculs économiques abstraits – le pauvre extrême est défini par un revenu de un dollar par jour –, des formes toujours plus pernicieuses de misère élargiront sans cesse l’abîme entre nantis et miséreux. Aussi bien, les voies de l’espérance passent par la redécouverte par chacun de sa propre puissance d’agir.
Constatant l’échec des certitudes établies et des fausses solutions qu’elles engendrent, les auteurs en appellent à divers intercesseurs, à la recherche d’outils nécessaires à une autre lecture du monde et de ses devenirs révolutionnaires. Ils dialoguent tour à tour avec ces grands morts que sont Spinoza, Gandhi, Foucault et Deleuze, mais aussi avec des vivants multiples tels que les zapatistes du Mexique, les Sans-Terre du Brésil, les Indiens du mouvement Janadesh, et d’autres encore, moins .....""""
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)