Message
par Léger » 13 avr. 2023, 18:17
Étonné du nombre, de l'ampleur et de l'intensité des message échangés depuis bien peu de temps sur ce sujet de la 'démocratie en danger' ! Je ne peux guère commenter individuellement en raisons de mes faibles disponibilités.
Je n'ai pas tous les messages en tête, mais il y apparaitrait en creux, le rôle décisif des médias, peu ou pas évoqué.
Dit rapidement, l'opinion dans son ensemble (au moins en France) est formatée par les plus grands médias : audiovisuels, TV, radios, internet et écrits, réseaux divers. L'on sait qu'en France, quelques 9 plus gros actionnaires sont propriétaires des principaux médias toutes catégories. Ainsi nous sommes à peu près fixés sur ce qu'il faut "penser"... En particulier lors de campagnes électorales. Les temps de parole" paraissent décisifs. Il va sans dire que les principales 'articulations' médiatiques servent à "orienter politiquement" le public dans le sens des intérêts des fortunes. Il y a aussi et surtout, ces "deuxièmes tours électoraux" si nocifs, faussant complètement le sens 'démocratique' en faisant voter "contre" et tant pis pour le destin du pourquoi l'on vote... L'un des stratagèmes principaux du système politique français et "européen" est de filtrer et "mitonner médiatiquement" quelques candidats peu appréciés, les médias prenant soin, surtout entre les deux tours (toutes les issues sont étudiées d'avance) pour que quelques uns de ces candidats potentiels restent sur les plateaux TV jusqu'au 2ème tour... À ce stade, le ou les candidats du système soutenus par les plus gros actionnaires remportaient haut la main leurs élections puisque le ou les adversaires du système auront fait le pleins de leurs voix au 1er tour... Le tour est joué ! Aujourd'hui, ça marche encore un peu, mais de moins en moins, beaucoup de choses changent, un troisième larron frappe de plus en plus fort à la porte et il est éconduit à chaque fois... Avec ce stratagème, Chirac fut élu avec 82% des votants, à part son opposition affirmée à la guerre contre l'Irak (ici, il avait raison !) malgré ses 82%, qui, aujourd'hui se souvient des mandats de Chirac ? Même chose depuis vingt ans, les présidents français ont été élus par ces types de basses manœuvres. Le malaise est partout !
En France mais aussi dans pas mal de pays et régions du monde, la dégringolade des "résultats" politiques et économiques parlent d'eux-mêmes...
Il y a aussi Étienne Chouard. Celui-ci fut à l'origine du NON clairement exprimé par le vote du référendum du 29 mai 2005 sur le traité "européen".
Mais nombre de nos "dirigeants" sont des familiers de la forfaiture et commirent l'irréparable en appliquant pas ce choix très clair de ce référendum.
Nous sommes devenus suffisamment amorphes et pleutres pour ne plus réagir vraiment à ces tromperies ignobles, j'espère me tromper. Il va sans dire que, Étienne Chouard, si candidat, aurait les temps de paroles pléthoriques d'un Macron porté au "pouvoir" sur le pavois des réseaux nationaux, internationaux et transnationaux des plus riches et influents dans le monde, ce dernier aurait eu de fortes chances de gagner. Seulement "en gagnant" Etienne Chouard aurait-il pu conduire son projet ? Je le vois mal "entrer" dans le "système", surtout de cette façon. Espérons que les circonstances lui souriront. Il faut aussi citer François Asselineau, il est un cas comparable à Étienne Chouard. François Asselineau est interdit de médias ! (sans que ce soit énoncé) il parle très clairement, maîtrise les sujets dans les détails, il instruit et intéresse beaucoup de gens, il fait des audiences record sur internet !
Je l'ai dit ici et là je ne sais pas combien de fois s'agissant de la Démocratie, le meilleur modèle collectif à s'inspirer est celui de la Suisse Territoriale (et non pas de la Suisse bancaire car celle-ci ressemble aux plus grosses banques du monde avec leurs cortèges d'appauvrissement des producteurs, ceux-ci sont les - seuls - qui donnent sa valeur à la monnaie !) la Suisse Territoriale dis-je, où les décisions collectives partent du bas et vont vers le haut. C'est à dire, la décision part de la Commune et, selon les nécessités, passe au niveau au-dessus, celui du Canton, puis, selon les cas, au niveau au-dessus, le niveau confédéral de la Suisse elle-même. Ainsi, —La Suisse n'a pas de gouvernement à proprement parler—. Simplement un petit groupe de ministères comme pour les affaires extérieures, les finances, la défense nationale et quelques autres. On peut dire que la Suisse, à la base, pratique le Principe de Subsidiarité, et non pas cette mascarade de l' "union européenne".
Si vous ne dormez pas, pardon pour la longueur car écrit en plusieurs fois.