oxymore a écrit : ↑08 mai 2023, 10:35
Pourquoi tuer le meilleur ennemi de la Russie ? VP foire toutes ses décisions et mène la Russie dans le précipice. Pour mettre en place un excité de la bombinette nucléaire ? Deux belles questions rhétoriques. Il s'est laissé embarqué dans une variante perdante. De profondis morpionibus...
La Russie c'est une abstraction, une nation n'est l'ennemi de personne!
Par contre celui qui la dirige, il peut être l'ennemi de tout le monde, et c'est valable pour les dirigeants de toutes les nations!
Rien ne se produit par la volonté d'une abstraction, juste parce qu'une abstraction n'a pas de volonté!
Ce sont les dirigeants des nations qui fomentent les guerres et sont les premiers responsables des massacres des peuples et d'abord de leur peuple!
Partant de là, l'élimination du dirigeant à l'origine de la guerre est le moyen le plus rapide de faire cesser les massacres et les destructions, si cela n'est pas initié c'est que la poursuite de la guerre présente, pour l'agressé et ses alliés, un intérêt supérieur à l'arrêt des combats
Dans le cas de Poutine, les puissances occidentales croient qu'elles ont intérêt à ce que la guerre continue et que la Russie s'y épuise quitte à soutenir l'Ukraine jusqu'au dernier ukrainien!
Et après?
https://gabrielperi.fr/bibliotheque/le- ... ou-verite/
Ce que vérifie Le capitalisme c’est la guerre, en relatant au fil de trente ans d’interventions militaires, les objectifs hégémoniques des puissances occidentales lors de la première guerre d’Irak, de la guerre civile dans l’ex-Yougoslavie, des guerres du Kosovo et de Serbie, de l’intervention militaire en Somalie, du génocide rwandais, des guerres dites «justes» d’Afghanistan, d’Irak puis de Libye, du déchirement syrien et de l’impasse sahélienne. Des guerres menées sous le couvert du «droit d’ingérence humanitaire» puis de la responsabilité de protéger», qui ont dévasté des pays et mutilé des peuples, des guerres lors desquelles les dirigeants des grandes puissances ont eu recours pour les justifier à des fake news, des guerres «légalisées» en manipulant et instrumentalisant l’ONU, bafouant sa mission fondatrice de préserver la paix, des guerres dont l’OTAN fut à plusieurs reprises le bras armé, des guerres où, en violation des Conventions de Genève, se sont accumulés des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Ainsi, devenues sans adversaires, les puissances occidentales capitalistes, au lieu d’adopter des politiques de réduction des contradictions entre puissances régionales ou d’apaisement lorsque des tensions religieuses, ethniques, culturelles, historiques, déchirent des populations, ont recouru sous la forme de coalitions internationales ou dans le cadre de l’OTAN à la violence militaire, démontrant ainsi la nature du capitalisme de vouloir toujours et encore conforter son hégémonie, étendre la mondialisation économique néolibérale, s’assurer le contrôle des voies commerciales, imposer sa vision de la démocratie.
Mais l’évolution des rapports de forces entre les principales puissances a connu depuis la fin du XXe siècle une forte accélération. Le Nouvel ordre mondial proclamé après la disparition de l’ordre international du sortir de la Seconde Guerre mondiale n’aura duré qu’une génération. Si du fait de l’inégalité des forces en présence – même si la guerre de guérilla reste un piège pour les armées les plus puissantes -, toutes ces guerres furent militairement gagnées, nulle part la paix n’a été établie. Ce qui marque la fin des temps où il suffisait aux puissances coloniales de brandir le glaive pour imposer leur «paix».
Les profondes transformations survenues dans le rapport de force entre puissances historiques ou émergentes, le déplacement du centre de gravité des tensions internationales de la zone euro atlantique vers l’Asie-Pacifique, les menaces d’affrontements entre des puissances régionales puissamment armées et l’élargissement du champ de bataille entre les grandes puissances jusqu’à l’espace extra-atmosphérique, inscrivent aujourd’hui les conflits potentiels non plus dans un cadre de guerres asymétriques, mais dans un retour à des guerres inter-étatiques de haute intensité, une réalité dont il faut prendre pleinement conscience dans un monde hégémoniquement capitaliste, hautement concurrentiel, traversé par des crises sociales et économiques, éthiques et religieuses, sanitaires et politiques et dans lequel, cause de tensions, la domination occidentale se voit contestée.
«Le capitalisme c’est la guerre» est à entendre au présent et il n’est d’autres forces pour s’y opposer que celles des peuples.