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Aujourd'hui, certains se demandent s'il ne vaut pas mieux qu'Opel ferme tout simplement pour sauver les autres. En Europe il y a une surcapacité, et trop d'opérateurs. La disparition d'Opel ferait un appel d'air pour les autres constructeurs, cela nettoierait un peu le secteur. Opel est quand même le premier au Royaume-Uni et le troisième en Allemagne, avec la vente de 1,5 à 2 millions de voiture. Et pour la France et l'Italie cela ne serait pas une mauvaise nouvelle non plus dans la mesure où la compétitivité des allemandes serait un peu amoindrie. Quoi qu'il en soit, qu'il s'agisse de Saab, d'Opel ou d'un autre, il y aura fatalement la disparition de constructeurs. Cela ne peut pas se terminer autrement.
Malheureusement, cette explication est terrible mais incontournable. Les questions à se poser sont :
Quelle est la surcapacité actuelle en Europe (en millions de véhicules/an) ?
Comment la "consommation" de voitures neuves va-t-elle évoluer (mal, probablement) ?
Si, par exempe, Opel, Saab, Volvo font faillite cela suffira-t-il pour réduire suffisamment les surcapacités (non, probablement) ?
Car, comme je l'ai indiqué plus haut, il y a un effet "boule de neige" :
Les dizaines de milliers de travailleurs licenciés vont, avec leurs familles, moins consommer. Ce qui va mettre en danger leurs "fournisseurs" habituels. Qui achèteront donc moins de voitures ...
Maintenant, il y a la solution de maintenir "coute que coute" les emplois. Mais, en pratique, des entreprises ne peuvent pas payer durablement des employés à ne rien faire ... Elles font tout simplement faillite.
La seule question à se poser n'est pas de sauver tous les emplois dans le secteur automobile, mais combien, et où ? Et qui va prendre la décision ? Les entreprises, les états, les syndicats ? Evidemment, dans une usine X, tout le monde va se mobiliser (employés, emplois indirects, commerçants, ...). A juste titre. Mais c'est la même chose dans TOUTES les usines. Et comme les surcapacités sont là, et bien là, il faudra bien trancher ...
La seule solution : le retour de la croissance
